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République Tchèque

BaladesVoyages

150.000 km

Posted on 25/09/2019 at 10:37 by / 0

En janvier 2010, mon SV et moi fêtions nos premiers 100.000km parcourus ensemble, nous les avions faits en moins de 5 ans.

Mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille, et l’année suivante nous partions (ensemble) vivre à Paris. Paris n’est pas le meilleur endroit pour profiter de la moto, vu que c’est tout plat et il faut faire 400km pour trouver des virages. Du coup, la moyenne de kilomètres parcourus a baissé drastiquement pendant notre séjour là-bas.

Malgré cela, c’est pendant notre séjour à Paris que nous avons fait nos voyages les plus lointains jusqu’à ce jour :

l’Irlande pour notre voyage de noces –qui allait nous changer la vie- (cliquer sur les images pour accéder aux posts correspondants)

et l’année suivante, la République Tchèque

et l’Autriche.

Nous avons tout de même aussi eu quelques opportunités de visiter un peu la France, surtout l’Est

Reims

et Les Vosges:

région que je méconnaissais totalement.

En 2015 nous avons donc de nouveau déménagé, cette fois-ci en Irlande. Les 2 premières années nous avons eu quelques belles opportunités de continuer à découvrir ce beau pays, avec certaines zones que nous ne connaissions pas, dont celle où nous nous sommes installés :

East Cork,

West Cork,

Gougane Barra,

Péninsule de Beara,

The Vee,

North Cork,

cette dernière est maintenant notre « terrain de jeu », avec de belles routes pratiquement sans circulation et de jolies paysages.

Et aussi avec des vacances plus longues pour visiter Antrim

et Donegal.

A partir de mi-2016, le kilométrage est devenu pratiquement insignifiant avec l’arrivée d’Emma. Les deux premières années en Irlande on a dû faire environ 5000km, et les 2 dernières… je crois environ 500 lol .

De toutes manières, ce qui importe n’est pas la quantité mais la qualité, et même si nous n’avons pas fait autant de moto depuis les 100.000, nous avons découvert des endroits plus lointains avec des gens différents.

Bref, finalement le premier samedi de septembre, de retour de petit-déjeuner dans les Montagnes de « Ballyhoura »,

nous avons fêté nos 150.000km ensemble.

Depuis 2010, en plus de la maintenance normale et changements de pneus, j’ai aussi fait :

-Avant de partir de Barcelone, j’ai fait changer l’embrayage, non pas qu’il posait des problèmes, mais au cas où, vu qu’on ne savait pas quand on retrouverait un mécano de confiance.

-En route pour Paris, j’ai changé la batterie pour la première fois. Nous l’avons changée une deuxième fois en 2017, mais pour cause de manque d’usage et d’humidité.

-Pour notre voyage de noces, j’ai acheté un topcase et des valises latérales Givi, avec support SV-Motech, plus pratiques pour les longs voyages que nos Bagster précédentes.

-J’ai changé le siège avant dont le rembourrage avait été un peu abîmé lors du voyage en ferry. J’ai aussi changé la bulle, qui était rayée depuis 2005, souvenir impérissable de mon passage à Marseille…

-À notre arrivée en Irlande, j’ai changé le joint du pot d’échappement, qui était complètement désagrégé.

-Le seul problème que m’a donnée la moto en 150.000km, était que quand il pleuvait beaucoup et longtemps, de l’eau s’infiltrait dans l’emplacement de la bougie, et au bout d’un moment elle finissait par fonctionner qu’avec un cylindre, et calait. En arrivant en Irlande nous avons changé l’anti-parasite de la bougie.

Lors de notre dernier voyage dans le Nord, il a plu au retour et le problème ne s’est pas présenté. Au retour de la Munster 100, Juan s’est pris le déluge universel avec ma moto (40km), et pas de problème non plus. Du coup, vu que je prends peu la moto, et que donc j’essaie d’éviter les jours de pluie, je pense qu’on ne va plus avoir le problème pendant quelques années lol .

-Pendant les vacances 2016, la moto de temps en temps refusait de démarrer. On nous a diagnostiqué un problème du démarreur. Juan l’a réparé au retour de vacances, et c’est reparti pour quelques années.

-Nous avons enlevé les poignées chauffantes qui ne fonctionnaient plus depuis quelque temps, et avons remis des poignées originales. Total, je ne fais même pas 500km par an, je vais pas sortir quand il fait froid ! lol

 

Après 150.000km ensemble, je n’ai toujours pas la moindre intention de m’en séparer, elle me plait toujours autant et aucune moto moderne ne m’attire non plus. Alors même si je ne fais pas 500 bornes par an, je profite un max de chaque kilomètre.

 

Je suppose que ça nous prendra quelques années maintenant pour arriver aux 200.000km, mais j’espère juste pouvoir profiter de chaque kilomètre, sur de belles routes avec de beaux paysages. 

 

V’s

 

Road Races

Petit tour en Europe: TT de République Tchèque

Posted on 19/09/2014 at 9:50 by / 0

Cette année nous avions 3 semaines de vacances. De par les circonstances, nous n’avions pas pu organiser quoi que ce soit à l’avance, et nous avions seulement l’idée suivante: aller en République Tchèque pour les 9-10 août pour voir une Road Race à Horiçe, et peut-être enchaîner avec le GP de Brno qui tombait le week-end suivant, et ce, avec ma moto. Ça c’était le plan.

Finalement, une semaine avant le début des vacances, nous avons réussi à confirmer ce que nous allions faire, et nous avons réservé une semaine (de mercredi à mercredi) dans un hôtel à environ 15km de Horiçe. Cela nous donnait le temps de nous situer par rapport au village, au circuit, et de nous renseigner sur les horaires et de comment cela fonctionnait, pour être fin prêts le jour des entraînements (samedi) et des courses (dimanche).

Nous sommes donc partis le mardi 5 août, finalement avec les 2 motos… Comme on ne les prend pratiquement pas de toute l’année, au moins qu’elles prennent l’air une semaine par an, ça fait pas de mal.

La première étape- par la Nationale, passait par 400km de ligne droite, ensuite quelques virages, et nous entrions en Allemagne. Nous avons fait étape près de Heidelberg, histoire de ne pas faire le trajet d’un coup et de se reposer un peu. Sans histoire, sauf que je me suis rendu compte que je ne me souvenais pas d’un mot d’allemand appris il y a quelques années, même pas pour dire « je ne parle pas allemand ou je ne comprends pas », lamentable.

Le matin nous avons repris la route, tout par autoroute, qui a un double avantage : elle est gratuite et il n’y a pas de limites de vitesse (sur certains tronçons). Pas que j’aime beaucoup la vitesse, mais c’est par contre un délice de ne pas être sans arrêt en train de regarder le compteur. A vrai dire, la vitesse à laquelle arrivent certaines voitures surprend, mais avec 3 voies (et les gens dans la voie correcte), il y a de la place pour que chacun aille à la vitesse qui lui va bien.

Un bref instant où l’autoroute était presque vide, j’ai mis le SV à 170… vitesse maxi à laquelle je l’ai mis jusqu’à ce jour (peut-être Juan a fait plus un jour sans me le dire lol), avec le topcase et les valises latérales. Jusqu’à ce jour j’étais arrivée un jour à 160 (20 secondes lol).

Enfin, finalement nous sommes arrivés tranquillement à la frontière avec la République Tchèque, où nous nous sommes arrêtés pour demander pour la vignette pour circuler sur les Autoroutes. La bonne nouvelle c’est que les motos ne paient pas la vignette en République Tchèque. Circulation gratis… 🙂

Nous avons donc suivi notre chemin jusqu’à Pragues, et au-delà vers Hradec Králové et ensuite remontant un peu vers le nord jusqu’à notre logement à environ 20km de Horiçe (et 60km de la Pologne). Le GPS nous y a emmené par le chemin le plus court, par contre pas par les meilleures routes ! Bien que l’important était d’arriver, parce que sans le GPS, on serait encore en train de chercher (ce qui ne serait finalement pas si désagréable).

L’hôtel était situé en haut d’une petite colline avec un bois, avec de jolies vues depuis la terrasse, idéal pour l’apéro au soleil couchant…

 

Nous avons passé les 2 premiers jours à nous reposer, faire des petites balades aux alentours, et découverte du circuit. Le circuit est un truc de fou, avec des montées et des descentes, une partie dans le village, une autre dans les bois, et il est addictif. Même sans aller vite… Nous avions dit de faire un tour pour voir où se poser pour faire des photos le samedi (entraînements), j’étais devant… nous avons commencé à faire le tour, et à la moitié du circuit je me suis rappelée qu’on était censés s’arrêter pour trouver un endroit pour faire des photos… Finalement nous avons fait un certain nombre de tours…

Le vendredi, alors que nous nous promenions dans le village, nous avons rencontré un monsieur, avec qui Juan a commencé à discuter ; il s’appelait Georges, était anglais résident en Allemagne, avait 69 ans et était venu avec sa Triumph pour voir les courses.  Il n’avait pas réservé de logement et l’office du tourisme lui avait recommandé l’hôtel où nous logions. Comme le monsieur n’avait pas de GPS, et que nous n’avions rien de spécial à faire, nous lui avons proposé de l’y accompagner. Nous l’avons retrouvé plus tard à la terrasse de l’hôtel, après son dîner et pendant notre apéro, et nous avons discutaillé jusqu’à tard.

Le samedi était jour d’entraînements. Les courses étaient organisées par le club du village, et celles de SBK et SSP faisaient partie du Championnat IRRC, International Road Races Championship, championnat organisé par des Allemands, Belges et Néerlandais principalement  (www.irrc.eu) et qui se déroule sur 6 circuits sur le Continent. La plupart des circuits (sur route fermée) sont plus proches de circuits (assez larges et assez sûrs) que des routes des Road Races irlandaises. Beaucoup de pilotes participent à ce championnat pour pouvoir ensuite participer aux courses de l’Ile de Man.

Mais il y avait d’autres courses, de motos classiques (175, 250, 350, 500, 750 cm3) et de side-cars.

La route fermait à 8h, il fallait donc arriver tôt. Nous avons un peu exagéré le « tôt » et arrivions presque avant les commissaires là où nous avions décidé de commencer la journée.

Un point positif de ce circuit est que l’on pouvait se déplacer d’un point à un autre par l’intérieur. ET il y avait de nombreux points de vente pour manger et boire sur tout le circuit.

Là où nous étions le matin, à “Na Dachovech”, c’était super pour faire des photos, ce qui nous intéressait (il vaut mieux faire les photos pendant les entraînements et ensuite voir les courses…).

Slanec Martin

Ronald Neef

Jiri Prucha

Antonin Plevak

Michal Dokoupil

Holoubek Martin

Sammy De Caluwe

Karel Brantner (?)

Nico Huller

Jochem Van den Hoek

Foti Psomadakis

Matti Seidel

Didier Grams

Kamil Holan

Leos Hlavacek

Radomir & Jiri SIMEK

Jan Polivka & Zdenek Sedlacek

Richard BILY & Jiry NESPESNY

A l’heure du repas, nous sommes allés jusqu’au paddock pour acheter à boire et chercher un autre endroit pour les entraînements suivants. Après le pique-nique nous avons exploré différents points du circuit pour le lendemain, moins bien situés pour faire des photos mais mieux pour voir des courses.

L’après-midi se terminait avec la première course de Classiques 175-250cm3. Les pauvres se sont pris une bonne averse alors qu’il avait fait beau toute la journée, avec ces conditions de piste pas terribles de piste mouillée à certains endroits et sèche à d’autres.

Après la course, nous sommes retournés au paddock pour acheter l’entrée (l’équivalent de 10€) pour le lendemain, qui peut s’acheter à plusieurs endroits du circuit, ou que des personnes viennent te vendre sur le circuit le samedi et le jour même de la course. L’accès au paddock était payant (des problèmes de vols il y a quelques années).

Nous sommes allés dîner au village puis retournés tôt à l’hôtel, car le lendemain nous devions nous lever tôt de nouveau.

Le dimanche, nous arrivions au circuit vers 7h30, et allions à pied jusqu’au virage que nous avions prévu, à l’extérieur de “Dachovské Esico”. Un bon point de vue, fin d’une ligne droite et enchaînement de 2 virages.

Nous sommes restés là pour les 3 premières courses de la journée: Supersport, Classiques 350 et Superbike.

Après chaque course, les 3 premiers de chaque courses faisaient un tour de circuit en pick up, pour que tout le monde puisse voir le Podium, pas seulement ceux qui ont accès au paddock.

Ensuite, et coïncidant avec la pause déjeuner, nous avons changé d’endroit vu que le soleil était sorti de derrière les arbres, de face, et il commençait à faire trop chaud. Nous nous sommes déplacés par l’intérieur du circuit et avons cherché un endroit où manger et boire quelque chose. Ils n’avaient plus de coca frais (la seule boisson sans alcool que l’on sache demander en tchèque lol), et ils nous ont donné à la place un soda à la framboise, super bon et super rafraîchissant.

Nous re-traversions le circuit vers l’extérieur après “Stasovo Esicko”, au milieu de la ligne droite. De là nous regardions la course de side-cars. Les sides étaient très variés, le plus ancien de 1963 et le plus récent de… 1978… La course en soi n’était donc pas super intéressante car les niveaux étaient trop différents, mais par contre les postures des « singes » étaient franchement spectaculaires.

Après la course nous avons continué notre tour de circuit pour nous mettre où nous avait recommandé l’ami Georges, à l’extérieur du virage “Lukavecky Vracak” pour voir les 3 dernières courses: SSP, Classiques 500/750cm3 et SBK.

C’était apparemment un endroit très recherché par les gens du coin. Avec une vue superbe a une série de virages en amont et en aval. Nous avions prévu de ne pas faire de photos, mais nous n’avons pas pu nous en empêcher 😉 .

Un accident pendant la course de Classiques retarda la dernière course, et beaucoup de gens partirent, nous laissant une bonne place pour la dernière course.

Le circuit est vraiment super, il permet de faire des photos de près sans avoir de matériel professionnel, et profiter des courses. Les pilotes sont très proches du public (il y avait beaucoup de pilotes Tchèques et les Tchèques sont de grands fans des courses moto), et on sentait une ambiance bon enfant et familiale.

La frustration de ce séjour a été  de ne pas pouvoir communiquer avec les gens, qui ne parlaient pas anglais, et nous, après une semaine nous savions dire en tchèque “Dobry dén”, “Prossim”, “pivo”, “voda” (bonjour, merci, bière, eau) et voilà… ce qui réduit pas mal les possibilités de connaître les gens…

Pareil pour les stations-service, où les gens demandent toujours le truc typique aux motards, d’où venez-vous, où allez-vous… ben là on ne comprenait pas ce qu’ils demandaient et on pouvait encore moins répondre…

Enfin, les courses étaient terminées, nous allions dîner au village puis retournions à l’hôtel, avec un petit arrêt photo avant d’arriver… .

Le lendemain il a plu toute la journée, alors nous avons profité pour nous reposer à l’hôtel et chercher un endroit où aller 2 jours après quand se terminait notre réservation, vu que l’on n’avait rien de prévu mais nous n’avions pas non plus envie de rentrer. Nous avons passé la journée avec la carte (République Tchèque, Autriche, Allemagne, Bénélux) et le portable à chercher où il y avait des virages et un endroit où dormir.

Le lendemain nous partions faire une petite balade dans les montagnes qui faisaient frontière avec la Pologne.

Nous avons fait un bon « petit » tour, sans trouver vraiment de paysages dignes de photo, sommes passés côté Polonais où nous avons fait tous les kilomètres coincés derrière des voitures qui allaient à 50km/h, sans pouvoir doubler, et nous avons fini la journée (surtout Juan) complètement crevés après 9 heures sur les motos sans vraiment en profiter.

Le lendemain nous quittions la République Tchèque… Mais ce n’était pas encore l’heure de rentrer…

A suivre…

V’s

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