Voyages
Un petit tour en Europe: Autriche
Pour notre première semaine de vacances nous étions en République Tchèque pour voir une road race: TT de la République Tchèque
Après une semaine en République Tchèque, nous sommes partis vers notre destination choisie avec la carte et un peu de hasard : l’Autriche. En fait nous nous sommes trompés en faisant la réservation et nous avons fini, heureusement, dans un endroit vraiment très chouette à quelques 50km de Vienne, près d’une zone montagneuse, dans les pré-Alpes. Nous avions loué un petit appartement avec balcon avec vue sur les champs et les montagnes. Les propriétaires avaient une ferme et des champs, et étaient vraiment très sympas. J’ai mis une semaine pour retrouver les 4 mots d’allemand étudiés il y a quelques années, mais par chance le fils parlait anglais parfaitement.
Nous avons mis un certain temps à parcourir les 380km, nous nous sommes un peu perdus, nous nous sommes retrouvés au milieu d’une concentration solidaire de Harleys juste après Vienne, que nous avons dû suivre à rythme de balade pendant presque 30km ; du coup quand nous sommes arrivés vers 18h15, le supermarché allait fermer et nous n’avions rien pour dîner ni petit-déjeuner. Pas de soucis, les propriétaires nous ont indiqué un restaurant dans le village où nous avons très bien dîné (par contre on s’est pris la pluie en rentrant…).
Notre premier jour en Autriche nous avons petit-déjeuné (en option avec la location : p’tit déj’ avec produits faits maison : confitures, pain, brioche faits par Madame, fraises et myrtilles de son jardin, charcuterie, fromage, jus de fruits d’autres fermes « bio » des environs… tout super bon !), fait le plein de vivres pour la semaine, nous sommes reposés et avons fait une petite balade à pied autour de la ferme.
Le deuxième jour nous sommes allés faire notre première virée de virages. Il faisait soleil quand nous sommes partis, mais on pouvait voir à l’horizon quelques nuages. Etant en zone de montagne, il y avait des possibilités de pluie… Nous avons parcouru une zone pleiiiine de virages, et de motards (panneaux invitant les motards à lever le pied, et bar indiquant « bikers welcome », probablement le terrain de jeu des motards de Vienne…)…
Quand nous nous sommes arrêtés pour manger notre pique-nique, il a commencé à pleuvoir un peu. Il y avait là juste un banc abrité avec une petite avancée, nous n’avions pas besoin de plus ! Nous sommes repartis, mais nous avons dû raccourcir la route prévue car il y avait de vilains nuages à l’horizon… en s’arrêtant d’abord pour nous mettre les combis de pluie… Effectivement, il se mit à pleuvoir peu après, et nous avons commencé la descente par une route d’abord plutôt (bizarrement) « plate », qui s’est ensuite transformée en une route plutôt pentue, sur sol mouillé donc, et ça pendant 50km… on roulait sur des œufs…
Nous nous sommes arrêtés dans une station-service pour nous reposer un peu avant de prendre l’autoroute qui nous ramènerait plus vite au logement. Il ne pleuvait plus. Nous avons donc pris l’autoroute (90km à parcourir), et au bout de 15km environ, il s’est mis à nous tomber dessus le déluge universel… comme ces orages d’été qui en principe durent maximum 15mn… sauf que celui-ci a duré… 70km… par moment on n’y voyait plus grand-chose… par chance il y avait quelques tunnels… dont un de plus de 5km… c’est toujours ça de pris lol ! Le négatif c’est quand on voyait la sortie, et que de l’autre côté il pleuvait toujours autant ! Bref, l’eau est rentrée dans mes gants d’abord, et puis petit à petit à certains endroits de la veste, et du casque… mais nous sommes finalement arrivés à destination. Le plus compliqué étant de trouver un endroit pour étendre le tout pour que ça sèche !
Le lendemain nous avions prévu d’aller voir des courses d’enduro à 15km environ, mais tout- combis, bottes, gants, casques- était mouillé. Alors on a tout mis à sécher sur le balcon (il faisait un soleil magnifique) et nous avons pris un jour de rabe de repos. On a dû demander des journaux aux proprios pour mettre dans mes gants parce que ça ne séchait pas du tout (gants d’hiver, polaire dedans, goretex dehors… à changer cet hiver lol).
Le lendemain, 15 août et férié là-bas aussi, il faisait beau de nouveau, alors c’était l’occasion pour retenter la route que nous n’avions pas pu finir. Cette fois il faisait beau temps et bonne température, et beaucoup de motards avaient eu la même idée. Mais cette fois nous avons pu profiter des paysages et des virages de la zone pendant toute la journée, et sans se mouiller !
Le dernier jour nous nous sommes reposés et baladés à pied sur les hauteurs dans les environs de la ferme, entre forêt et champs.
Le lendemain nous devions nous lever tôt, car nous devions abandonner cet endroit si chouette et ces gens si sympas, pour revenir peu à peu à la réalité et la fin des vacances.
Mais avant nous avions une dernière étape (on n’avait vraiment pas envie de rentrer lol), dans un petit hôtel à 20km d’Innsbruck, Alpes autrichiennes, Tyrol. Nous nous sommes levés à 5h00 pétantes, et après le petit-déjeuner, nous avons terminé et monté les valises, et nous avons démarré… enfin, j’ai démarré, mais Juan non, parce que sa moto n’en avait pas envie. Après une petite frayeur d’1/2 heure, elle s’est finalement décidée (peut-être qu’elle ne voulait pas rentrer non plus…). Nous sommes finalement partis peu avant 8h00.
Nous avions 430km à faire, et nous avons mis… 11 heures… lol mais cette fois parce que nous nous sommes arrêtés un certain nombre de fois pour faire des photos, les paysages étaient magnifiques, et valaient bien un certain nombre d’arrêts !
La route planifiée passait par plusieurs cols, l’un d’eux était payant.
Je n’ai pas précisé avant, en Autriche on peut circuler sur les autoroutes en achetant une vignette. Pour les motos elle coûte 4,90€ pour 10 jours (c’est pas la ruine !!!). Après il y a certains petits tronçons d’autoroute ou de routes (en général avec tunnels) qui sont aussi payants en plus, et donc, aussi, certains cols de montagne (ça on le savait pas lol). Le mieux aurait été d’acheter une vignette aussi pour les cols de montagne (13€ pour 10 jours) pour circuler dans cette zone, et s’éviter les surprises, mais comme on ne le savait pas, nous avons juste acheté la vignette pour ce col (5,50€). A vrai dire c’était pas non plus si terrible parce que la vue était magnifique et ça aurait été dommage de la rater, avec une cascade géante qui descendait le flanc de montagne lors de notre ascension, et après le péage, une vue magnifique à la montagne enneigée et un joli lac.
En route vers le Gerlosspass
Vue sur Speicher Durlassboden
En plus la route était vraiment en super état, ce qui ne gâchait rien (et tu sais du coup pourquoi tu payes). A la fin de cette route, comme il se faisait tard, nous avons pris l’autoroute jusqu’à après Inssbruck. Cette autoroute est magnifique, tout le long on est entourés de montagnes. Nous avions réservé dans un village près de Seefeld in Tirol. Nous sommes arrivés vers 19h30. Le service était terminé (ils servaient le dîner à 18h30…), alors nous sommes allés dîner dans un des peu nombreux restaurants du village qui était encore ouvert (jusqu’à 21h30, après tu mangeais pas…).
La zone était super jolie, entourés de montagnes dont les sommets sortaient parfois des nuages, et disparaissaient à nouveau 5mn après…
Le premier jour il ne faisait pas très beau, il pleuvotait pendant le petit-déjeuner. De toutes façons, vus les kilomètres de la veille, nous avions prévu un peu de repos… mais le proprio de l’hôtel ne nous a pas laissés lol, il nous a donné des cartes et des conseils pour faire une petite rando (1h40) à pied au-dessus du village, par la forêt jusqu’à un endroit où il devait y avoir de jolies vues. Alors on a commencé à grimper, au milieu de la forêt para un chemin bien indiqué. Le problème c’est que le chemin en question était bordé de fraises des bois et myrtilles, alors on s’arrêtait tout le temps pour manger… et au bout d’une heure et demi, on n’était même pas arrivés à une maisonnette qu’on voyait depuis le village.
Nous sommes finalement arrivés à la maisonnette et avons essayé de continuer par un chemin qu’il nous avait indiqué… mais le chemin en question était tout boueux et un peu trop escarpé (en descente), et nous n’étions pas vraiment préparés côté chaussures… et il commença à pleuvoir, alors nous sommes revenus jusqu’à la maisonnette pour manger notre pique-nique sous l’avancée du toit… et attendre que la pluie s’arrête. Un peu plus tard, nous nous retrouvions au milieu des nuages, et le temps de sortir l’appareil et changer l’objectif pour faire une photo des pins dans la brume, il n’y avait plus de brume… Bref, la pluie s’est calmée et on est rentrés tranquillement par un chemin plus court mais plus pentu (on n’aurait pas fait 100m si on était montés par là…).
Le repas du soir était servi très tôt à l’hôtel, à 18h30. Juan devait re-dîner un peu plus tard… 18h30 pour nous c’est presque le goûter lol.
Le lendemain nous avions prévu une route un peu plus longue qui consistait à aller au renommé (chez les motards et les cyclistes) “Passo dello Stelvio” qui n’était pas très loin (155km), et revenir par le “Passo del Rombo”- mais celui-ci était payant (11€ chacun), et comme nous n’avions pas la vignette des cols, on décidait d’oublier et de revenir par le “Jaufen Pass/Passo di Monte Giovo”.
Nous sommes donc partis, avec une petite déviation par la Suisse car ils avaient fermé pour travaux un tronçon du Reschenpass/Passo di Resia”. La vue était superbe et les routes magnifiques.
Nous sommes donc arrivés en bas de la fameuse route qui monte au Stelvio par Trafoi. Je crois que je n’oublierai jamais cet essai de montée au Passo dello Stelvio… mais parce que j’ai vraiment passé un sale quart d’heure…
Premier virage en épingle, je me retrouve sur la voie de gauche… ça commence bien. Enfin, on continue, deuxième, troisième (en plus les virages sont numérotés, commençant par le numéro 48, jusqu’au numéro 0 en haut…)… la route est super étroite, il faut s’ouvrir sur la voie de gauche en bas du virage pour pouvoir prendre l’épingle. Le problème venant quand un véhicule arrive en face quand tu vas t’ouvrir sur la gauche, et tu te retrouves collée à droite en bas du virage, et quand tu arrives à reprendre la marche, tu finis en haut sur la voie de gauche. Ce qui m’est arrivé au 6ème virage (je crois- environ…), avec 2 motos qui arrivaient en face… Bref, j’ai eu « un peu » peur (ils n’arrivaient pas vite, en général les gens roulaient normalement), et préféré que nous fassions demi-tour… Enfin Juan a fait le demi-tour à ma moto, et m’a ensuite ouvert la voie pour retourner tant bien que mal jusqu’à Trafoi ; en descente c’était pas beaucoup plus facile pour moi de les prendre ces virages… 🙁
A Trafoi nous avons garé les motos et sommes allés manger des pizzas géantes, bonnes et pas chères et j’ai essayé de reprendre mes esprits…
Le gros problème pour moi avec ces virages c’est que, comme je n’arrive par terre que sur la pointe des pieds et qu’en plus la route n’est pas plate, je ne pouvais pas mettre pied à terre pour reprendre mon équilibre en cas d’arrêt net, et j’ai eu peur de tomber- et ce n’était pas dans nos projets vacances…
Une fois plus ou moins recomposée, Juan m’a convaincue pour retenter la montée, mais tous les 2 sur ma moto, conduisant lui. Et c’est ce qu’on a fait. On est montés, et ça en valait la peine. Les nuages avaient abandonné les cimes et nous avons eu d’en haut une vue magnifique sur les sommets enneigés et la fameuse route.
Au col nous avons acheté l’autocollant de rigueur, et quelques cartes postales pour la famille (qu’ils tamponnent comme le col le plus haut des Alpes, parce qu’il paraît que pour le « Col de l’Iseran » en France de 2770m ils ont triché pour y arriver… peut-être les gens du coin pourront nous éclairer là-dessus 😉 ), avons faits quelques photos, avons vu que la route pour y arriver par l’autre côté avait l’air bien plus facile lol et sommes redescendus tranquillement jusqu’à Trafoi pour récupérer la moto de Juan, et revenir par le même chemin qu’à l’aller, parce qu’avec toutes ces émotions il était tard, et si nous revenions par la route prévue, nous arrivions à minuit lol.
Enfin, cette fois ci les vacances se terminaient bel et bien, et le lendemain nous devions prendre le chemin du retour. En théorie 900 et quelques kilomètres, en majorité sur autoroutes allemandes. Mais nous avons eu 2 problèmes :
1- Nous sommes sortis tard 2- je n’avais pas envie de rentrer, alors j’ai dit qu’on éviterait les autoroutes quitte à faire une étape en plus si besoin.
Ceci engendra le problème n° 3: nous avons pris le “Fernpass”, que, apparemment prennent aussi tous les allemands, camions et caravanes… et sommes ensuite passés le long de la “BodenSee”, immense lac entre la Suisse et l’Allemagne, où apparemment, tous les suisses et allemands vont passer le week-end. Total, un enfer de bouchons…
Nous réussissons à sortir de l’enfer et arrivons à Colmar vers 17h, sans envie de faire étape. On continue jusqu’à Nancy mais par la route au lieu du tunnel… mauvaise idée, on se prend un bouchon à cause d’un accident, et puis plusieurs camions… et Juan n’en pouvait plus. On a mis 1h pour faire 20km…
Nous nous sommes arrêtés pour dîner et reprendre des forces et finalement nous n’avons pas eu d’autre choix que récupérer l’autoroute, en faisant un détour de 100km par Troyes, mais au moins nous arrivions… Nous sommes finalement arrivés à 2h00 du mat, après 17heures de moto, moulus et avec un orage en prime juste avant le péage de chez nous… bienvenus à Paris ! C’est fini le bon temps !
Autant dire que les 2 jours de repos avant de reprendre le boulot n’ont pas été de trop !
Vacances 2014: 5076km, 1000 photos (350 après le tri), 6 frontières/pays visités, 1 déluge universel, un certain nombre de cols montés et descendus, des paysages mémorables, des rencontres et discussions intéressantes, pas mal d’improvisation (la dernière pas la meilleure), et beaucoup, beaucoup de sourires.
V’s
Road Races
Petit tour en Europe: TT de République Tchèque
Cette année nous avions 3 semaines de vacances. De par les circonstances, nous n’avions pas pu organiser quoi que ce soit à l’avance, et nous avions seulement l’idée suivante: aller en République Tchèque pour les 9-10 août pour voir une Road Race à Horiçe, et peut-être enchaîner avec le GP de Brno qui tombait le week-end suivant, et ce, avec ma moto. Ça c’était le plan.
Finalement, une semaine avant le début des vacances, nous avons réussi à confirmer ce que nous allions faire, et nous avons réservé une semaine (de mercredi à mercredi) dans un hôtel à environ 15km de Horiçe. Cela nous donnait le temps de nous situer par rapport au village, au circuit, et de nous renseigner sur les horaires et de comment cela fonctionnait, pour être fin prêts le jour des entraînements (samedi) et des courses (dimanche).
Nous sommes donc partis le mardi 5 août, finalement avec les 2 motos… Comme on ne les prend pratiquement pas de toute l’année, au moins qu’elles prennent l’air une semaine par an, ça fait pas de mal.
La première étape- par la Nationale, passait par 400km de ligne droite, ensuite quelques virages, et nous entrions en Allemagne. Nous avons fait étape près de Heidelberg, histoire de ne pas faire le trajet d’un coup et de se reposer un peu. Sans histoire, sauf que je me suis rendu compte que je ne me souvenais pas d’un mot d’allemand appris il y a quelques années, même pas pour dire « je ne parle pas allemand ou je ne comprends pas », lamentable.
Le matin nous avons repris la route, tout par autoroute, qui a un double avantage : elle est gratuite et il n’y a pas de limites de vitesse (sur certains tronçons). Pas que j’aime beaucoup la vitesse, mais c’est par contre un délice de ne pas être sans arrêt en train de regarder le compteur. A vrai dire, la vitesse à laquelle arrivent certaines voitures surprend, mais avec 3 voies (et les gens dans la voie correcte), il y a de la place pour que chacun aille à la vitesse qui lui va bien.
Un bref instant où l’autoroute était presque vide, j’ai mis le SV à 170… vitesse maxi à laquelle je l’ai mis jusqu’à ce jour (peut-être Juan a fait plus un jour sans me le dire lol), avec le topcase et les valises latérales. Jusqu’à ce jour j’étais arrivée un jour à 160 (20 secondes lol).
Enfin, finalement nous sommes arrivés tranquillement à la frontière avec la République Tchèque, où nous nous sommes arrêtés pour demander pour la vignette pour circuler sur les Autoroutes. La bonne nouvelle c’est que les motos ne paient pas la vignette en République Tchèque. Circulation gratis… 🙂
Nous avons donc suivi notre chemin jusqu’à Pragues, et au-delà vers Hradec Králové et ensuite remontant un peu vers le nord jusqu’à notre logement à environ 20km de Horiçe (et 60km de la Pologne). Le GPS nous y a emmené par le chemin le plus court, par contre pas par les meilleures routes ! Bien que l’important était d’arriver, parce que sans le GPS, on serait encore en train de chercher (ce qui ne serait finalement pas si désagréable).
L’hôtel était situé en haut d’une petite colline avec un bois, avec de jolies vues depuis la terrasse, idéal pour l’apéro au soleil couchant…
Nous avons passé les 2 premiers jours à nous reposer, faire des petites balades aux alentours, et découverte du circuit. Le circuit est un truc de fou, avec des montées et des descentes, une partie dans le village, une autre dans les bois, et il est addictif. Même sans aller vite… Nous avions dit de faire un tour pour voir où se poser pour faire des photos le samedi (entraînements), j’étais devant… nous avons commencé à faire le tour, et à la moitié du circuit je me suis rappelée qu’on était censés s’arrêter pour trouver un endroit pour faire des photos… Finalement nous avons fait un certain nombre de tours…
Le vendredi, alors que nous nous promenions dans le village, nous avons rencontré un monsieur, avec qui Juan a commencé à discuter ; il s’appelait Georges, était anglais résident en Allemagne, avait 69 ans et était venu avec sa Triumph pour voir les courses. Il n’avait pas réservé de logement et l’office du tourisme lui avait recommandé l’hôtel où nous logions. Comme le monsieur n’avait pas de GPS, et que nous n’avions rien de spécial à faire, nous lui avons proposé de l’y accompagner. Nous l’avons retrouvé plus tard à la terrasse de l’hôtel, après son dîner et pendant notre apéro, et nous avons discutaillé jusqu’à tard.
Le samedi était jour d’entraînements. Les courses étaient organisées par le club du village, et celles de SBK et SSP faisaient partie du Championnat IRRC, International Road Races Championship, championnat organisé par des Allemands, Belges et Néerlandais principalement (www.irrc.eu) et qui se déroule sur 6 circuits sur le Continent. La plupart des circuits (sur route fermée) sont plus proches de circuits (assez larges et assez sûrs) que des routes des Road Races irlandaises. Beaucoup de pilotes participent à ce championnat pour pouvoir ensuite participer aux courses de l’Ile de Man.
Mais il y avait d’autres courses, de motos classiques (175, 250, 350, 500, 750 cm3) et de side-cars.
La route fermait à 8h, il fallait donc arriver tôt. Nous avons un peu exagéré le « tôt » et arrivions presque avant les commissaires là où nous avions décidé de commencer la journée.
Un point positif de ce circuit est que l’on pouvait se déplacer d’un point à un autre par l’intérieur. ET il y avait de nombreux points de vente pour manger et boire sur tout le circuit.
Là où nous étions le matin, à “Na Dachovech”, c’était super pour faire des photos, ce qui nous intéressait (il vaut mieux faire les photos pendant les entraînements et ensuite voir les courses…).
Slanec Martin
Ronald Neef
Jiri Prucha
Antonin Plevak
Michal Dokoupil
Holoubek Martin
Sammy De Caluwe
Karel Brantner (?)
Nico Huller
Jochem Van den Hoek
Foti Psomadakis
Matti Seidel
Didier Grams
Kamil Holan
Leos Hlavacek
Radomir & Jiri SIMEK
Jan Polivka & Zdenek Sedlacek
Richard BILY & Jiry NESPESNY
A l’heure du repas, nous sommes allés jusqu’au paddock pour acheter à boire et chercher un autre endroit pour les entraînements suivants. Après le pique-nique nous avons exploré différents points du circuit pour le lendemain, moins bien situés pour faire des photos mais mieux pour voir des courses.
L’après-midi se terminait avec la première course de Classiques 175-250cm3. Les pauvres se sont pris une bonne averse alors qu’il avait fait beau toute la journée, avec ces conditions de piste pas terribles de piste mouillée à certains endroits et sèche à d’autres.
Après la course, nous sommes retournés au paddock pour acheter l’entrée (l’équivalent de 10€) pour le lendemain, qui peut s’acheter à plusieurs endroits du circuit, ou que des personnes viennent te vendre sur le circuit le samedi et le jour même de la course. L’accès au paddock était payant (des problèmes de vols il y a quelques années).
Nous sommes allés dîner au village puis retournés tôt à l’hôtel, car le lendemain nous devions nous lever tôt de nouveau.
Le dimanche, nous arrivions au circuit vers 7h30, et allions à pied jusqu’au virage que nous avions prévu, à l’extérieur de “Dachovské Esico”. Un bon point de vue, fin d’une ligne droite et enchaînement de 2 virages.
Nous sommes restés là pour les 3 premières courses de la journée: Supersport, Classiques 350 et Superbike.
Après chaque course, les 3 premiers de chaque courses faisaient un tour de circuit en pick up, pour que tout le monde puisse voir le Podium, pas seulement ceux qui ont accès au paddock.
Ensuite, et coïncidant avec la pause déjeuner, nous avons changé d’endroit vu que le soleil était sorti de derrière les arbres, de face, et il commençait à faire trop chaud. Nous nous sommes déplacés par l’intérieur du circuit et avons cherché un endroit où manger et boire quelque chose. Ils n’avaient plus de coca frais (la seule boisson sans alcool que l’on sache demander en tchèque lol), et ils nous ont donné à la place un soda à la framboise, super bon et super rafraîchissant.
Nous re-traversions le circuit vers l’extérieur après “Stasovo Esicko”, au milieu de la ligne droite. De là nous regardions la course de side-cars. Les sides étaient très variés, le plus ancien de 1963 et le plus récent de… 1978… La course en soi n’était donc pas super intéressante car les niveaux étaient trop différents, mais par contre les postures des « singes » étaient franchement spectaculaires.
Après la course nous avons continué notre tour de circuit pour nous mettre où nous avait recommandé l’ami Georges, à l’extérieur du virage “Lukavecky Vracak” pour voir les 3 dernières courses: SSP, Classiques 500/750cm3 et SBK.
C’était apparemment un endroit très recherché par les gens du coin. Avec une vue superbe a une série de virages en amont et en aval. Nous avions prévu de ne pas faire de photos, mais nous n’avons pas pu nous en empêcher 😉 .
Un accident pendant la course de Classiques retarda la dernière course, et beaucoup de gens partirent, nous laissant une bonne place pour la dernière course.
Le circuit est vraiment super, il permet de faire des photos de près sans avoir de matériel professionnel, et profiter des courses. Les pilotes sont très proches du public (il y avait beaucoup de pilotes Tchèques et les Tchèques sont de grands fans des courses moto), et on sentait une ambiance bon enfant et familiale.
La frustration de ce séjour a été de ne pas pouvoir communiquer avec les gens, qui ne parlaient pas anglais, et nous, après une semaine nous savions dire en tchèque “Dobry dén”, “Prossim”, “pivo”, “voda” (bonjour, merci, bière, eau) et voilà… ce qui réduit pas mal les possibilités de connaître les gens…
Pareil pour les stations-service, où les gens demandent toujours le truc typique aux motards, d’où venez-vous, où allez-vous… ben là on ne comprenait pas ce qu’ils demandaient et on pouvait encore moins répondre…
Enfin, les courses étaient terminées, nous allions dîner au village puis retournions à l’hôtel, avec un petit arrêt photo avant d’arriver… .
Le lendemain il a plu toute la journée, alors nous avons profité pour nous reposer à l’hôtel et chercher un endroit où aller 2 jours après quand se terminait notre réservation, vu que l’on n’avait rien de prévu mais nous n’avions pas non plus envie de rentrer. Nous avons passé la journée avec la carte (République Tchèque, Autriche, Allemagne, Bénélux) et le portable à chercher où il y avait des virages et un endroit où dormir.
Le lendemain nous partions faire une petite balade dans les montagnes qui faisaient frontière avec la Pologne.
Nous avons fait un bon « petit » tour, sans trouver vraiment de paysages dignes de photo, sommes passés côté Polonais où nous avons fait tous les kilomètres coincés derrière des voitures qui allaient à 50km/h, sans pouvoir doubler, et nous avons fini la journée (surtout Juan) complètement crevés après 9 heures sur les motos sans vraiment en profiter.
Le lendemain nous quittions la République Tchèque… Mais ce n’était pas encore l’heure de rentrer…
A suivre…
V’s