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France

BaladesVoyages

150.000 km

Posted on 25/09/2019 at 10:37 by / 0

En janvier 2010, mon SV et moi fêtions nos premiers 100.000km parcourus ensemble, nous les avions faits en moins de 5 ans.

Mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille, et l’année suivante nous partions (ensemble) vivre à Paris. Paris n’est pas le meilleur endroit pour profiter de la moto, vu que c’est tout plat et il faut faire 400km pour trouver des virages. Du coup, la moyenne de kilomètres parcourus a baissé drastiquement pendant notre séjour là-bas.

Malgré cela, c’est pendant notre séjour à Paris que nous avons fait nos voyages les plus lointains jusqu’à ce jour :

l’Irlande pour notre voyage de noces –qui allait nous changer la vie- (cliquer sur les images pour accéder aux posts correspondants)

et l’année suivante, la République Tchèque

et l’Autriche.

Nous avons tout de même aussi eu quelques opportunités de visiter un peu la France, surtout l’Est

Reims

et Les Vosges:

région que je méconnaissais totalement.

En 2015 nous avons donc de nouveau déménagé, cette fois-ci en Irlande. Les 2 premières années nous avons eu quelques belles opportunités de continuer à découvrir ce beau pays, avec certaines zones que nous ne connaissions pas, dont celle où nous nous sommes installés :

East Cork,

West Cork,

Gougane Barra,

Péninsule de Beara,

The Vee,

North Cork,

cette dernière est maintenant notre « terrain de jeu », avec de belles routes pratiquement sans circulation et de jolies paysages.

Et aussi avec des vacances plus longues pour visiter Antrim

et Donegal.

A partir de mi-2016, le kilométrage est devenu pratiquement insignifiant avec l’arrivée d’Emma. Les deux premières années en Irlande on a dû faire environ 5000km, et les 2 dernières… je crois environ 500 lol .

De toutes manières, ce qui importe n’est pas la quantité mais la qualité, et même si nous n’avons pas fait autant de moto depuis les 100.000, nous avons découvert des endroits plus lointains avec des gens différents.

Bref, finalement le premier samedi de septembre, de retour de petit-déjeuner dans les Montagnes de « Ballyhoura »,

nous avons fêté nos 150.000km ensemble.

Depuis 2010, en plus de la maintenance normale et changements de pneus, j’ai aussi fait :

-Avant de partir de Barcelone, j’ai fait changer l’embrayage, non pas qu’il posait des problèmes, mais au cas où, vu qu’on ne savait pas quand on retrouverait un mécano de confiance.

-En route pour Paris, j’ai changé la batterie pour la première fois. Nous l’avons changée une deuxième fois en 2017, mais pour cause de manque d’usage et d’humidité.

-Pour notre voyage de noces, j’ai acheté un topcase et des valises latérales Givi, avec support SV-Motech, plus pratiques pour les longs voyages que nos Bagster précédentes.

-J’ai changé le siège avant dont le rembourrage avait été un peu abîmé lors du voyage en ferry. J’ai aussi changé la bulle, qui était rayée depuis 2005, souvenir impérissable de mon passage à Marseille…

-À notre arrivée en Irlande, j’ai changé le joint du pot d’échappement, qui était complètement désagrégé.

-Le seul problème que m’a donnée la moto en 150.000km, était que quand il pleuvait beaucoup et longtemps, de l’eau s’infiltrait dans l’emplacement de la bougie, et au bout d’un moment elle finissait par fonctionner qu’avec un cylindre, et calait. En arrivant en Irlande nous avons changé l’anti-parasite de la bougie.

Lors de notre dernier voyage dans le Nord, il a plu au retour et le problème ne s’est pas présenté. Au retour de la Munster 100, Juan s’est pris le déluge universel avec ma moto (40km), et pas de problème non plus. Du coup, vu que je prends peu la moto, et que donc j’essaie d’éviter les jours de pluie, je pense qu’on ne va plus avoir le problème pendant quelques années lol .

-Pendant les vacances 2016, la moto de temps en temps refusait de démarrer. On nous a diagnostiqué un problème du démarreur. Juan l’a réparé au retour de vacances, et c’est reparti pour quelques années.

-Nous avons enlevé les poignées chauffantes qui ne fonctionnaient plus depuis quelque temps, et avons remis des poignées originales. Total, je ne fais même pas 500km par an, je vais pas sortir quand il fait froid ! lol

 

Après 150.000km ensemble, je n’ai toujours pas la moindre intention de m’en séparer, elle me plait toujours autant et aucune moto moderne ne m’attire non plus. Alors même si je ne fais pas 500 bornes par an, je profite un max de chaque kilomètre.

 

Je suppose que ça nous prendra quelques années maintenant pour arriver aux 200.000km, mais j’espère juste pouvoir profiter de chaque kilomètre, sur de belles routes avec de beaux paysages. 

 

V’s

 

MariCel sans moto

Vacances sans moto – Noël 2017

Posted on 30/01/2018 at 11:04 by / 0

A cette époque de l’année où fleurissent les Crèches,

s’illuminent les rues et où on sent comme un air de fête dans l’air froid des rues, nous voilà partis tous les 3, pour la première fois, pour un long voyage.

Nous avions déjà pris l’avion en septembre tous les 3…

Cette fois, ne pouvant pas encore investir dans un side-car (Emma est trop petite), c’est en voiture que nous partons pour un “périple” de deux semaines (les premières fois sont toujours de grandes aventures 😉 ).

Nous commençons par quelques heures de route jusqu’à Dublin, puis embarquons dans un ferry. Emma a l’air d’apprécier le paysage, puis galope (à 4 pattes) entre les tables (vides) du ferry (il s’est avéré que le tapis n’était pas très propre lol).

Nous débarquons à Holyhead, visiblement au Pays de Galles, vus les noms imprononçables des panneaux, et commençons la traversée de la Grande Bretagne. Nous nous arrêtons à Stafford, dans un hôtel réservé depuis le ferry, superbe et vraiment pas cher.

Le lendemain nous reprenons la route, prochaine destination, l’Eurotunnel. Nous y arrivons plus de 2 heures avant notre billet, devons donc payer un supplément, mais comme ils ont du retard sur tous les trains, plus tôt nous sommes dans la queue, plus tôt nous traverserons. Et nous voilà dans les énormes wagons, à rouler sous la Manche. Quand on y pense c’est quand même un truc de fous ! Mais ça n’a pas l’air d’effrayer Emma…

Une fois en France, et ayant perdu une heure sous la Manche (décalage horaire oblige), nous roulons le plus possible, et arrivons à Reims sans rien de spécial à noter.

Le lendemain nous attend un long trajet, rallongé en plus par un immense bouchon vers Valence, où nous sommes coincés pendant 2h30 (1 heure annoncé sur les panneaux…). Nous arrivons finalement à destination vers 22h30, où nous attend une semaine de repos et de partages en famille.

Le retour se fait par étapes famille et amis. Le 1er de l’an est fêté à Beaune, ville choisie au hasard des possibilités airbnb, et qui s’avère être une très jolie ville digne d’un arrêt touristique lors d’une prochaine occasion !

 

Après 2 autres arrêts famille/amis sur le retour, nous revoilà dans l’Eurotunnel (sans avance et sans retard) juste après la tempête qui a soufflé sur la France, l’Angleterre et l’Irlande. Nous traversons l’Angleterre et le Pays de Galles d’une traite. La circulation est très dense mais curieusement les gens conduisent plutôt bien et il n’y a pas d’embouteillages! Arrivée à Holyhead vers 21.00h.

Nous traversons le lendemain en ferry, qui berce Emma, et qui me rend à moitié malade (seulement à moitié grâce aux médocs contre le mal de mer). Arrivée à Dublin puis quelques heures de route et nous voilà de retour dans notre Home Sweet Home. Sous le soleil, il faut le préciser. Nous avons eu beaucoup de chance, avec la tempête tous les ferrys de la veille avaient été annulés !!!

A noter :

*les anglais qui nous « volent » nos jolies carrioles 😉

*les douaniers qui félicitent Juan pour son coffre bien rangé lol

*les restaus et centres commerciaux français absolument non préparés pour accueillir/changer les bébés (en comparaison avec GB et Irlande, où presque tous les restaus ont chaises hautes et toilettes avec change bébé).

*nous connaissons maintenant par cœur tout le registre de chansons enfantines en français et espagnol lol

*Emma a très bien supporté les 4200km en 2 semaines. Youpi !

Balades

Virolos dans les Vosges

Posted on 10/05/2014 at 2:16 by / 0

Pour nous motards, le pire de la région parisienne c’est qu’il n’y a pas de virages. C’est tout plat, il n’y a que des champs de betteraves autour (avec leurs panneaux bizarres)

et des bosquets où se cachent des gendarmes avec leurs jumelles à prunes…

Pour échapper à cette zone de non-virages, nous profitions d’un week-end de 3 jours pour partir à la chasse au trésor : des virolos.

Nous sommes partis un vendredi après manger, tranquillement, pour faire environ 400km… de ligne droite, vers l’Est, destination Les Vosges. Là-bas il y a des montagnes, et qui dit montagnes dit Viroloooooooos 🙂 .

Nous sommes arrivés un peu crevés par toutes ces lignes droites ennuyeuses au milieu des champs.

Après un repas « léger » de Tartiflette au Munster… nous nous sommes couchés tôt pour profiter du samedi au maximum.

J’avais prévu un itinéraire, mais nous nous sommes perdus plusieurs fois. Mais ça nous était égal parce qu’on n’avait pas d’endroit précis à visiter, on voulait juste profiter de la route, des virolos, et des paysages.  Finalement on a fait à peu près cette route :

« Mémorial du Linge »– bataille de la 1ere Guerre Mondiale, les troupes françaises et allemandes s’affrontèrent du 20 juillet au 15 octobre 1915 : 17000 morts…

Il y avait de jolies couleurs de printemps, avec différents tons de verts, qui ne ressortent pas très bien sur les photos, le ciel était nuageux et même si le soleil n’était pas loin, la lumière était compliquée, ne permettant pas de très bonnes photos avec mon objectif.

Les habitants de la région :

Vue depuis la route entre « Grand Ballon », autrefois appelé « Ballon de Guebwiller », le plus haut des Vosges (1424m) et Cernay :

De retour vers l’hôtel :

En tout nous avons fait à peu près 200 bornes… de virolos, pour recharger les batteries avant de prendre le chemin du retour le lendemain. 400km de ligne droite au milieu des champs, en plus cette fois accompagnés de tous les conducteurs du dimanche de retour de week-end…

Mais le jeu en valait la chandelle 😉

V’s

Voyages

Champagne

Posted on 25/11/2012 at 3:23 by / 0

Le dernier week-end d’octobre, avec un week-end de 3 jours devant nous, nous avons décidé d’aller faire un tour en moto, comme j’aime, en prenant le temps de s’arrêter pour prendre des photos.

Au départ nous avions prévu de prendre les 2 motos, mais un problème de fuite de liquide de refroidissement du SP2 nous en a empêché et nous avons finalement dû partir les deux sur ma moto.

La destination du week-end était la ville de Reims, en Champagne.

Un des côtés négatifs de Paris et alentours, motardement parlant, c’est que tout est plat, sans virage, tout droit. Alors la route pour arriver aux destinations n’est en général pas très motardement intéressante. Malgré cela, nous avons gardé la bonne habitude d’éviter les autoroutes.

Nous sommes partis le vendredi tranquillement après le repas, le ciel était très nuageux, de ces nuages très bas, où on a l’impression que c’est le crépuscule toute la journée. Mais au moins il ne pleuvait pas.

Nous avions 180km á faire : la dernière partie entourés de vignes et avec quelques virages (depuis qu’on habite à Paris, on a pris l’habitude de les compter 😀 )

Nous avions réservé une Chambre d’Hôtes à une vingtaine de kilomètres de Reims, tenue par un couple charmant et accueillant (en plus d’être motards) – très recommandable pour passer quelques nuits et visiter les alentours.

Nous sommes arrivés à temps pour qu’ils nous indiquent un endroit où aller diner à quelques kilomètres. Nous y avons très bien mangé.

Le samedi le jour s’est levé avec un soleil magnifique, mais avec un froid de canard. Nous avons pris la moto pour aller jusqu’à Reims, où nous avons visité la Cathédrale.

Dehors le vent était glacial. Juan était congelé (moi j’avais plusieurs couches  « anti-froid »). Après une pause « technique » thé/chocolat chaud pour se réchauffer, et un petit tour aux alentours de la Cathédrale,

nous sommes allés manger.

L’après-midi nous sommes allés visiter un petit Musée de l’Automobile, fondé il y a quelques années par un designer de Renault (Charbonneaux) avec sa collection personnelle qui fut ensuite complétée avec de nouvelles acquisitions du Musée et avec des voitures privées prêtées. Il n’est pas très grand mais il a un certain nombre de pièces intéressantes. Par contre il y a peu de motos, quelques une qui ont bien besoin d’être restaurées.

1er véhicule à vapeur

Citroen Maseratti

Un tandem à moteur avec sidecar…

Après le Musée, nous avons décidé d’aller voir la ville d’Epernay, où sont basés la plupart des sièges des plus grandes marques de Champagne. Nous sommes arrivés un peu tard pour visiter une des caves.

Nous sommes donc juste allés diner puis nous nous sommes perdus dans la « Montagne » de Reims (qui sont plutôt des collines) alors qu’il faisait déjà nuit, mais avons finalement réussi à retrouver le chemin de la chambre d’hôtes, où nous sommes arrivés complètement gelés.

Le lendemain il fallait prendre le chemin du retour, bien que nous avions un peu de temps devant nous. Nous avons profité de la matinée pour partir à la recherche d’un Moulin qu’il y avait sur une photo et une peinture de nos hôtes. Nous avons trouvé le joli moulin en question, et nous sommes arrêtés un bon moment au milieu des vignes colorées d’automne.

Nous avons continué notre chemin par « la Route du Champagne« , qui passe au milieu de la « montagne », devant un certain nombre de caves de Champagne.

Nous nous sommes arrêtés dans le village de Gueux.

014-RouteduChampagne

Il y a un certain temps on y faisait des courses automobiles et de moto: pour la première fois lors du « Grand Prix de la Marne » en 1926, puis le 1er Grand Prix de France en 1938, puis la première course officielle de Formule 1 en 1950 – et la dernière course de  de Formule 1 en 1966, et la dernière course du Championnat de France de Moto en 1972.

Une association locale a réparé la zone des boxs et les gradins de la ligne d’arrivée.

 

Après un certain nombre de photos (la plupart ne sont pas sorties étant donné que mon appareil photo- de toujours, analogique- a décidé de ne plus fonctionner correctement et les couleurs ne sont pas bonnes- les meilleures photos sont celles prises avec le téléphone portable…), nous avons dû nous décider à aller manger et prendre le chemin du retour…

 

En conclusion : Une zone superbe pour aller se promener et faire de jolies photos, nous reviendrons… quand il fera moins froid…

V’s

BaladesVoyages

100.000km

Posted on 05/05/2010 at 11:28 by / 0

Ce post est une traduction d’un article écrit pour et publié en Mai 2010 dans le magazine espagnol « LA MOTO: 

 

J’ai commencé à m’intéresser aux motos à 14 ans, mais ce n’est que 10 ans plus tard, récemment installée à Barcelone, et avec l’excuse de rendre plus faciles les allers-venues au boulot, que j’ai décidé de passer le permis moto et de m’acheter ma première moto, une Kawasaki ZZR250 achetée avec 20.000km et revendue 3 ans plus tard avec presque 80.000km.

En Mai 2005, j’ai acheté ma deuxième et actuelle moto, une Suzuki SV650S, choisie principalement pour sa ligne (esthétiquement je préfère les sportives, mais elles ne sont pas très adaptées à ma conduite… « tranquille »), et pour son caractère de bicylindre.

En plus de l’utiliser pour les déplacements quotidiens au travail, j’aime aussi les sorties dominicales, mais surtout, quand je me régale vraiment, c’est en voyageant. En fait, cette moto n’est pas le modèle le plus approprié pour voyager, au niveau de la position de conduite, surtout pour mon mètre soixante, mais enfin, on s’y habitue, et en tous cas, je dois reconnaître que je n’ai rien à redire de son comportement et de sa fiabilité.

Ce même mois de mai 2005, nous avions décidé de baptiser la moto en passant un week-end au camping motard d’Anzanigo (Pyrénées Aragonaises). Le voyage fut assez rude pour mon mari qui me suivait avec sa moto (Honda VTR 1000 SP2), vu que pour le rodage, je ne pouvais pas dépasser les 108km/h.

Mallos de Riglos 2005

Le retour fut pire… nous avons mis environ 11 heures pour parcourir les 350km qui nous séparaient de Barcelone. Et ce, pas à cause de la vitesse de pointe, mais plutôt de la moyenne de vitesse, parce que je m’arrêtais toutes les 5 minutes pour pratiquer mon deuxième hobby… la photographie. Il faut quand même reconnaître que cette zone des Pyrénées (Aragonaises et Catalanes) en vaut la peine.

Cette même année, pour m’assurer de bien l’essayer, et une fois l’été arrivé, nous sommes allés à ma première concentration moto, de nouveau dans les Pyrénées Aragonaises. Puis sont arrivées les « grandes vacances », avec d’abord un voyage en solo, pour rendre visite à des copains à Marseille et des copines à Lyon, et avec un retour mémorable sous la pluie (Toulouse-frontière sous une pluie battante sur autoroute… je m’arrêtais toutes les 2 stations service pour sécher un peu…) jusqu’en Espagne, où j’ai retrouvé mon mari à Bilbao, pour continuer notre route jusque dans les Asturies, puis en Galice (Ferrol, puis Sanxenxo).

Ile de la Toja 2005

Les années suivantes, nous avons fait quelques voyages, principalement en Espagne : en désordre, et à certains endroits plusieurs fois : Cazorla (Jaén, Andalousie), Almería (Andalousie), Madrid, Valencia pour le SBK 2008, Teruel (Aragon), Burgos, León.

Sans oublier les Asturies et la Galice où nous allons chaque été.

Mirador del Fito – Asturies 2009

Mirador de San Andrés de Teixido – Galice 2009

Notre route des vacances d’été jusqu’aux Asturies passe toujours par les Pyrénées (Jaca), routes en virages avec des paysages superbes.

Plus d’une fois nous avons fait une pause de quelques jours dans cette zone, côté espagnol (Biescas en 2008, à deux motos, avec une incursion côté français, dans le brouillard…)

Sur le chemin de Bielsa 2008

ou français (Cauterets- été 2009, en duo, avec un mauvais calcul kilométrage/temps pour la route, et les cols du Tour de France qui se faisaient interminables…).

En route pour le Col d’Aspin – 2008

L’autre pays visité durant ces années est le mien, la France, principalement la zone de Lyon, et en redescendant, un arrêt obligatoire pour raisons mécaniques (changer le kit de transmission, pas malin de partir en voyage sans vérifier le temps de vie restant… première et dernière fois que ça m’arrive !) à Millau, en passant par les Gorges du Tarn, à un rythme tranquille pour mon mari (on était en duo), forcé par l’état de la chaîne… L’arrêt forcé en valait quand même la peine!

Viaduct de Millau – 2007

La plupart des voyages ont été faits entre mai et septembre, en profitant des week-ends à rallonge et des vacances. Pour voyager, on essaie toujours de trouver des trajets qui passent par des routes secondaires en virages, en mettant plus de temps, mais en profitant de la route, des paysages, et en s’arrêtant dès qu’on peut (et que mon mari me le permet ;-)) pour prendre des photos. Bien que souvent le retour des vacances finit par se faire “en vitesse”, en moins de temps, en passant par les autoroutes ennuyeuses.

Ma moto je l’ai surtout utilisée en tant que conductrice, mais j’en ai aussi testé le siège arrière quelques fois pour les voyages, vu qu’il est hors de question d’utiliser la moto de mon mari en duo sur les longs trajets (une torture… pour les deux!). La position en tant que SDS sur le SV n’est pas inconfortable, on peut rester assez droit (mon mari me coupe le vent), beaucoup plus que quand je la conduis. Il est vrai cependant que la selle arrière, pas très rembourrée, devient un peu inconfortable après plusieurs heures dans la même position.

Durant ces 4 ans et quelques, j’ai aussi fait avec elle un certain nombre de sorties “dominicales”, surtout en Catalogne espagnole, principalement en direction de Tarragone et Gérone. En groupe, en solitaire ou en duo, en conduisant ou comme SDS. L’important est de profiter de la route, des paysages, et de la compagnie (toujours à la queue du groupe, en général je sers de “moto-balai”)…

La Llosa del Cavall – 2009

En route vers le Col de la Bonaigua – 2009

Tout au long de ces 100.000km, je n’ai eu aucun problème mécanique, et un seul problème électrique minimal. En plus de l’entretien normal (que nous lui faisons nous-mêmes depuis la fin de la garantie), j’ai changé (pour usure et amélioration) l’amortisseur arrière, et les ressorts de fourche. Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai même pas eu besoin de changer une ampoule. Et la batterie pour l’instant ne donne pas de signe de faiblesse.

Le seul “extra” qui a été ajouté sont les poignées chauffantes, qui sont un luxe pour les déplacements et les voyages en hiver (et quand il pleut!).

30/01/2010 – 100.000km

Pour conclure, durant les 100.000km parcourus avec elle, au soleil, sous la pluie (à midi, ou à minuit… ;-)), dans le froid ou la chaleur, je n’ai pas pu me plaindre une seule fois de son comportement. C’est une moto très agréable et amusante à conduire, peut-être plus adéquate pour une utilisation sur parcours de courtes-moyennes distances, bien qu’elle ait un comportement sans tâche sur les longs trajets, le seul hic étant la position de conduite qui finit par donner mal au dos.

Pour l’instant je n’ai pas l’intention de la changer pour une autre à court ou moyen terme, alors j’espère qu’elle durera encore au moins 100.000km de plus… avec encore plein d’autres photos!

V’s

Voyages

Un an de souvenirs avec Elle

Posted on 04/06/2006 at 10:50 by / 0

Il y a un mois cela a fait un an que j’allais chercher ma nouvelle moto chez le concessionnaire. Mon SV650S bleu. Je me souviens encore de la « peur » que j’ai eue en accélérant la première fois, dans la rue du concess, peur de tomber, peur de ne pas arriver à freiner, à m’arrêter, ou à accélérer trop vite.

La moto était très différente à ma première moto. D’abord la position de conduite, très vers l’avant, avec le guidon beaucoup plus large, et le réservoir bien plus haut. Je n’arrive pas non plus aussi bien au sol qu’avec l’autre.

Et bien sûr, la moto est « beaucoup » plus puissante (pour moi en tous cas !), beaucoup plus nerveuse, freine beaucoup (il faut dire aussi que l’autre ne freinait plus des masses à la fin, bon, elle n’allait pas très vite non plus…), mais surtout elle a beaucoup de frein moteur. J’hallucine avec cette moto parce que je n’utilise pratiquement pas les freins tellement elle a de frein moteur. Elle est économique en plaquettes de freins du coup ! Ce premier jour j’avais tellement la trouille que je voulais juste aller jusqu’au garage… Mais Juan m’a encouragée à faire juste un petit tour pour m’habituer. Et heureusement. J’ai trouvé le « truc » petit à petit.

Après une première semaine d’essai pour aller au travail (autoroute, embouteillages inclus), nous avons décidé de faire un premier petit voyage pour voir comment ça allait au bout de quelques heures, vu que ce que j’aime c’est voyager.

Nous sommes partis le samedi matin pour Anzánigo- Huesca. Environ 300 bornes, par des routes secondaires. Les derniers kilomètres sur route plutôt mauvaise jusqu’au camping (Camping motard d’Anzanigo), et je me suis rendu compte que la suspension était très dure et que mes bras et poignets allaient pas mal souffrir de la position de conduite. Mais ça aurait pu être pire, et le jeu en valait la chandelle…

Le dimanche nous en avons profité pour aller à Riglos:

Embalse de la Peña

Riglos

Le lundi nous avons repris la route de retour par des routes secondaires… et tellement secondaires que nous avons mis 11 heures pour rentrer: à cause d’un certain nombre d’arrêts photo, quelques-uns pour mettre la combinaison de pluie, et le dernier dans une station-service (d’où on s’est faits virer…) pour nous protéger d’une grosse averse.

Anzanigo-BCN

Fin mai, j’ai fait faire la révision des 1000 km

Fin juin, nous avons fait un deuxième voyage pour aller à une concentration, aussi à Huesca, un peu plus haut, dans le « Valle de Benasque », une très belle région, mais une concentration que je ne recommande pas…

Au retour nous avons pris aussi de belles petites routes, passant par Castejón de Sos, El Pont de Suert, Camarasa, avec une vue superbe sur les Pyrénées, et un arrêt mémorable dans un bar de Senterada (http://www.casaleonardo.net/ ) où nous avons mangé des « torradas » (pain de campagne grillé) avec du « pan con tomate » et du jambon maison, un vrai régal. Le proprio nous a aussi fait gouter un saucisson fait maison, trop bon !

Pantano de Camarasa

Comme je ne savais pas encore vraiment comment se comportait la moto pour les voyages, fin juillet nous sommes allés à une autre concentr’, cette fois près de Burgos, à Belorado, un petit village très joli. Il faisait très chaud mais nous avons passé un très bon week-end. A l’aller, nous sommes passés par Huesca. Le retour, par l’autoroute car départ tardif après le GP d’Angleterre.

Au retour de la concentration, j’ai fait faire la révision des 6000 km avant que le mécano parte en vacances, et moi ensuite…

Le dernier voyage de l’année n’a pas été le plus court, pour les vacances fin août début septembre.

La première partie du voyage je l’ai faite en solo, pour aller rendre visite à des copains à Marseille, puis à des copines à Lyon. La première partie principalement par des routes nationales, et la fin par l’autoroute, je n’en pouvais plus des bouchons à l’entrée de toutes les villes et villages (c’était un samedi et retour de vacances), ajoutés à la chaleur…

A mon arrivée à Marseille je demandais mon chemin à un motard à un feu. Une explication claire qui m’a permis de trouver facilement la rue. C’était une rue en sens unique et en descente importante. Quand je pensais avoir trouvé le numéro, je garais tant bien que mal la moto sur le trottoir (en montée, lui). Après vérification de l’adresse, il me manquait en fait 50 numéros pour arriver… Problème : descendre la moto du trottoir sans tomber, et ensuite tirer la moto vers le haut de la pente pour pouvoir la remettre dans le sens de la rue…

La première étape ok, mais impossible de la bouger vers le haut. Heureusement un couple de touristes qui passait par là eut pitié de moi et le pauvre homme m’a aidé en poussant la moto. Je lui en serai éternellement reconnaissante, parce que sans lui je serai sans doute encore là-bas lol.

Marseille

Entre Marseille et Lyon, j’ai pris la nationale, comme c’était en semaine c’était plus rapide. Par contre avec un bon Mistral de côté pendant tout le parcours bien sûr…
Le vendredi j’abandonnais ma copine pour aller jusqu’à Toulouse où j’avais prévu de passer la nuit avant de poursuivre le lendemain vers les Asturies.

Je suis partie tôt pour avoir le temps par les nationales en passant par Saint-Etienne, Le Puy en Velay, Mende (jolie ville où je me suis arrêtée pour manger). Je voulais profiter de l’après-midi pour faire un détour par le Viaduc de Millau, mais il a commencé à pleuvoir et j’ai continué tout droit, par Rodez et Albi. Arrivée à Toulouse vers 17h30…
Le lendemain matin alors que j’allais partir, vers 8h, il s’est mis à pleuvoir… pleuvoir des trombes d’eau, accompagnées d’éclairs et de tonnerre… 2 couples de motards attendaient aussi que l’orage passe… Il a pris son temps, nous avons attendu presque 2 heures pour que ça se calme un peu (au moins qu’il n’y ait pas d’orage), et j’ai fini par sortir, sous la pluie mais sans orage. Autoroute et pluie tout le trajet jusqu’à la frontière espagnole. Je crois que je me suis arrêtée toutes les 2 stations-service pour me sécher et me réchauffer un peu.  Arrivée à la frontière vers 14h, à peu près sèche, et de nouveau de la pluie, mais avec le bitume plus drainant, qui évite le supplice à chaque fois qu’une voiture double.  Vers 15h je retrouvais Juan après Bilbao, pour manger un bout.

Et direct jusqu’aux Asturies pour un week-end de repos.

Le lundi nous sommes partis pour Ferrol par la côte (depuis Avilés N-632 + N-634 et LU-861 + AC-861), de très belles routes avec peu de stations service (heureusement avec le rythme qu’on avait, on a pu faire 230km sans arriver sur la réserve jusqu’à la première station-service).
Cette même semaine nous sommes descendus jusqu’à Sanxenxo où nous avons eu la chance d’avoir plusieurs jours de soleil.

Sanxenxo

Portonovo

Isla de la Toja

Le vendredi nous sommes repartis pour les Asturies, cette fois par l’intérieur, et ensuite par la côte avec un arrêt à la « frontière » Galice-Asturies.

Ribadeo

Le week-end et le reste de la semaine étaient pour profiter des copains, du cidre, des copains… avec quelques sorties moto et de la bonne bouffe : les Asturies quoi.

Le dimanche retour d’un trait par Leon et Burgos, parce que par la côte ils avaient prévu des trombes d’eau, qui sont effectivement bien tombées !

Pour ce voyage j’ai fini avec le dos en compote à cause de la position de conduite, et une bonne session de massage n’a pas réussi à arranger, il en aurait fallu au moins 4 pour défaire tous les nœuds. Mais malgré ça, on recommencera !

Au retour, révision des 12000

Ensuite il y a eu l’automne, l’hiver et la moto a été principalement mon « outil » pour aller au boulot.

V’s

Voyages

Mes premières vacances en moto

Posted on 09/08/2003 at 2:21 by / 0

C’était mon premier “long” voyage en moto et seule; le voyage le plus long jusque là était un aller-retour Barcelone-Onteniente en 3 jours, et j’étais alors (bien) accompagnée.

Je suis partie le samedi matin de Barcelone pour une première courte étape : Perpignan où j’ai passé le week-end en famille. Voyage par l’autoroute, rien d’original, quelques bouchons habituels aux péages, normal… un peu ennuyeux.

Le lundi suivant après le repas je partais pour la deuxième étape du trajet, Bordeaux, où je passais la nuit, aussi par l’autoroute, aussi ennuyeux. Le seul détail du voyage à la première station-service où je m’arrêtai,  il y avait 3 Goldwings avec remorque immatriculées en Irlande. Et une autre est arrivée (sans remorque) avec un couple de belges avec qui j’ai discuté un peu pendant que nous reprenions des forces… Ils étaient allés à Barcelone pour le Centenaire de Harley, puis avaient parcouru la Côte d’Azur, et ils allaient à Lourdes avant de rentrer en Belgique (et après y en a qui disent que je fais beaucoup de kilomètres… 😉 ).

Tôt le lendemain matin je partais pour le Mans, première moitié par l’autoroute et la deuxième par des routes Nationales, en lignes droites, mais un peu moins ennuyeux que l’autoroute. Il faisait beau mais pas trop chaud.

Le petit détail du jour est mon arrivée… la tête de ma nièce de 3 ans quand elle a vu une moto entrer dans son jardin, et… sa marraine descendre et s’enlever le casque… on dirait qu’elle aime bien les motos déjà 😉 (désolée pour son papa :/ ).

Après une semaine en famille, j’ai repris la route le samedi suivant du Mans jusqu’à Niort, environ 200km, dont 150 sous une pluie diluvienne… Je suis arrivée complètement trempée et j’ai eu besoin du week-end entier pour me sécher (un peu exagéré mais pas tant que ca 😉 ).

Le lundi suivant j’ai quitté Niort pour Bilbao, trajet complet par autoroute et double-voie. Un peu ennuyeux mais contente de la destination…

Après un arrêt à la frontière pour manger (tard) avec un copain du forum, Lorenzo, j’ai continué ma route jusqu’à Bilbao où j’ai été reçue comme une reine par une autre copine du forum, Cris. Un plaisir de la revoir et passer un peu de temps en bonne compagnie.

Le lendemain elle m’a gentiment accompagnée jusqu’à mi-chemin, San Vicente de la Barquera, par de très belles routes et de jolis endroits où il faudra revenir sans valises (entre autres Santillana del Mar).

A San Vicente de la Barquera, Cris a fait demi-tour et j’ai continué (par la double-voie) jusqu’à Oviedo (parce qu’il n’y avait pas de sortie « Gijón »…). J’y ai retrouvé un autre copain du forum, Julio et nous avons essayé de joindre Rafa, sans succès… Au bout d’un moment Julio s’est rendu compte qu’une des motos garées à côté des nôtres était celle d’un autre gars du forum, Juan, qui n’était pas très loin et s’est joint à nous…  Puis Rafa est finalement arrivé et nous sommes tous allés dîner (très bien) dans un village… et ainsi s’est terminé mon premier jour dans les Asturies, en bonne compagnie.

Les 3 jours suivants se sont suivis entre balades sur des routes avec de beaux virolos (il n’y a que ça), des endroits superbes, tant à l’intérieur des terres que sur la côte, des villages de pêcheurs, un cap où nous n’avons pas trouvé le chemin jusqu’à la pointe, et un peu des « Pics d’Europe », où nous étions au-dessus de la mer de nuage, un paysage magnifique sous un soleil incroyable :).

Cabo Peñas

Cudillero

Cangas de Onis

Lacs de Covadonga- Lago Ercina

Lacs de Covadonga – Lago Enol

Et ce, accompagnée de guides d’exception (sauf un qui se perdait à tous les ronds-points 😉 )

A souligner le beau temps qui nous a accompagnés toute la semaine, pas une seule goutte d’eau ! Qui a dit que dans les Asturies il pleut tout le temps ?

Un détail d’une des balades… dans un village sur le chemin des Pics d’Europe, un vieux monsieur (environ 80 ans je dirais) qui nous a vu passer et nous a salués tous les 4 en V’s… Il n’y a pas d’âge pour la passion :).

Le vendredi soir c’était le « repas d’adieu » (bien qu’improvisé) avec beaucoup de cidre (un peu trop pour certain- je ne donnerai pas de noms 😉 ) jusqu’à « un peu » tard…

Et le samedi il fallait prendre le chemin du retour 🙁 . Cependant (bien) accompagnée par 3 irréductibles Asturiens jusqu’à je ne sais où, où nous nous sommes arrêtés pour manger nos sandwichs à l’ombre d’un arbre et où j’ai fait une petite sieste, bien nécessaire…

Vers 16h30 nous avons levé le camps, 2 irréductibles Asturiens rentrèrent chez eux alors qu’un 3ème encore plus irréductible m’accompagnait jusqu’à Bilbao. Nous avons eu un peu de mal à retrouver la double voie mais la Nationale était pas mal aussi. J’ai laissé Julio à Bilbao et j’ai suivi la nationale jusqu’à Pamplune.

Une très jolie route et agréable avec de beaux paysages, sauf la dernière partie en double-voie un peu plus ennuyeuse, et surtout il faisait très chaud, en plus d’un fort vent latéral. Autant dire que j’ai passé une bonne nuit à Pamplune… 😉

Je suis repartie le lendemain matin pour le dernier tronçon Pamplune-Jaca-Huesca-Barbastro-Lleida-Barcelone. La première partie jusqu’à Huesca par de très belles routes, avec de superbes paysages (villages perdus, barrage de Yesa, vues incroyable sur les Pyrénées).

Barrage de Yesa

Et de Barbastro à Barcelone un peu ennuyeux, route en ligne droite, double voie et très très chaud…

15h30 arrivée à Barcelone. Je descends de la moto, j’enlève les gants, le casque, la veste… fin du voyage, j’ai un peu mal aux fesses, au poignet droit, au cou, au dos… Et les vacances sont finies…

Il me reste beaucoup de choses à voir dans les Asturies, il faudra que j’y retourne… peut-être sur le chemin de la Galice ? J’ai déjà quelques idées de routes pour mes prochaines vacances, il ne reste plus qu’à savoir avec quelle moto…

Il ne me reste plus qu’à remercier tous ceux et celles qui m’ont accompagnée et tellement bien reçue, pour tout ce que vous m’avez fait découvrir en si peu de temps… entre autre, l’hospitalité et l’amitié

V’s

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