Balades, Voyages
150.000 km
En janvier 2010, mon SV et moi fêtions nos premiers 100.000km parcourus ensemble, nous les avions faits en moins de 5 ans.
Mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille, et l’année suivante nous partions (ensemble) vivre à Paris. Paris n’est pas le meilleur endroit pour profiter de la moto, vu que c’est tout plat et il faut faire 400km pour trouver des virages. Du coup, la moyenne de kilomètres parcourus a baissé drastiquement pendant notre séjour là-bas.
Malgré cela, c’est pendant notre séjour à Paris que nous avons fait nos voyages les plus lointains jusqu’à ce jour :
l’Irlande pour notre voyage de noces –qui allait nous changer la vie- (cliquer sur les images pour accéder aux posts correspondants)
et l’année suivante, la République Tchèque
et l’Autriche.
Nous avons tout de même aussi eu quelques opportunités de visiter un peu la France, surtout l’Est
Reims
et Les Vosges:
région que je méconnaissais totalement.
En 2015 nous avons donc de nouveau déménagé, cette fois-ci en Irlande. Les 2 premières années nous avons eu quelques belles opportunités de continuer à découvrir ce beau pays, avec certaines zones que nous ne connaissions pas, dont celle où nous nous sommes installés :
East Cork,
West Cork,
Gougane Barra,
Péninsule de Beara,
The Vee,
North Cork,
cette dernière est maintenant notre « terrain de jeu », avec de belles routes pratiquement sans circulation et de jolies paysages.
Et aussi avec des vacances plus longues pour visiter Antrim
et Donegal.
A partir de mi-2016, le kilométrage est devenu pratiquement insignifiant avec l’arrivée d’Emma. Les deux premières années en Irlande on a dû faire environ 5000km, et les 2 dernières… je crois environ 500 lol .
De toutes manières, ce qui importe n’est pas la quantité mais la qualité, et même si nous n’avons pas fait autant de moto depuis les 100.000, nous avons découvert des endroits plus lointains avec des gens différents.
Bref, finalement le premier samedi de septembre, de retour de petit-déjeuner dans les Montagnes de « Ballyhoura »,
nous avons fêté nos 150.000km ensemble.
Depuis 2010, en plus de la maintenance normale et changements de pneus, j’ai aussi fait :
-Avant de partir de Barcelone, j’ai fait changer l’embrayage, non pas qu’il posait des problèmes, mais au cas où, vu qu’on ne savait pas quand on retrouverait un mécano de confiance.
-En route pour Paris, j’ai changé la batterie pour la première fois. Nous l’avons changée une deuxième fois en 2017, mais pour cause de manque d’usage et d’humidité.
-Pour notre voyage de noces, j’ai acheté un topcase et des valises latérales Givi, avec support SV-Motech, plus pratiques pour les longs voyages que nos Bagster précédentes.
-J’ai changé le siège avant dont le rembourrage avait été un peu abîmé lors du voyage en ferry. J’ai aussi changé la bulle, qui était rayée depuis 2005, souvenir impérissable de mon passage à Marseille…
-À notre arrivée en Irlande, j’ai changé le joint du pot d’échappement, qui était complètement désagrégé.
-Le seul problème que m’a donnée la moto en 150.000km, était que quand il pleuvait beaucoup et longtemps, de l’eau s’infiltrait dans l’emplacement de la bougie, et au bout d’un moment elle finissait par fonctionner qu’avec un cylindre, et calait. En arrivant en Irlande nous avons changé l’anti-parasite de la bougie.
Lors de notre dernier voyage dans le Nord, il a plu au retour et le problème ne s’est pas présenté. Au retour de la Munster 100, Juan s’est pris le déluge universel avec ma moto (40km), et pas de problème non plus. Du coup, vu que je prends peu la moto, et que donc j’essaie d’éviter les jours de pluie, je pense qu’on ne va plus avoir le problème pendant quelques années lol .
-Pendant les vacances 2016, la moto de temps en temps refusait de démarrer. On nous a diagnostiqué un problème du démarreur. Juan l’a réparé au retour de vacances, et c’est reparti pour quelques années.
-Nous avons enlevé les poignées chauffantes qui ne fonctionnaient plus depuis quelque temps, et avons remis des poignées originales. Total, je ne fais même pas 500km par an, je vais pas sortir quand il fait froid ! lol
Après 150.000km ensemble, je n’ai toujours pas la moindre intention de m’en séparer, elle me plait toujours autant et aucune moto moderne ne m’attire non plus. Alors même si je ne fais pas 500 bornes par an, je profite un max de chaque kilomètre.
Je suppose que ça nous prendra quelques années maintenant pour arriver aux 200.000km, mais j’espère juste pouvoir profiter de chaque kilomètre, sur de belles routes avec de beaux paysages.
V’s
Voyages
Vacances 2016 – Donegal
Vous trouverez ici notre première semaine de vacances, en Irlande du Nord: Antrim Coast & Glens et notre première expérience de la NorthWest 200.
Pour notre deuxième semaine, nous avions choisi co. Donegal, côte Nord Ouest de la République d’Irlande, et nous l’avons passée entre repos et balades en moto.
Nous avions loué une maison pour la semaine (self catering) à Falcarragh. C’est un petit village mais qui a tout ce qui est nécessaire (magasins, cafés, pubs, restaurants…). La maison n’était pas dans le centre du village mais elle n’était pas loin, même à pied (de jour).
Nous avons eu une majorité de jours de beau temps et un ou deux avec de la pluie. Les jours de pluie nous restions dans le salon au coin du feu, avec vue superbe sur la mer et un bon bouquin…
Nous avons pu faire 3 sorties en moto:
Falcarragh – N56 – R257 – Bloody Foreland Parking – Brinlack – R257 – R258 – N56 – R251 avec vues sur le Mont Errigal– R256 au milieu des “Muckish Mountains” – Falcarragh.
Les routes dites nationales sont en bon état et très agréables pour les motos, avec de bon virolos et tout ce qu’un motard peut désirer. Les routes secondaires peuvent être pas mal bosselées pour nos motos sportives, mais en prenant son temps on peut en profiter avec n’importe quel type de moto. Les paysages sont magnifiques, on est entourés de champs de tourbe, de montagnes qui plongent dans l’océan. Si on devait comparer, c’est un peu le même style de paysages que dans le Connemara, mais avec un peu plus de maisons (mais c’est quand même bien rural).
Bloody Foreland Parking
Cette année en Irlande c’était la Célébration du Centenaire du Soulèvement de Pâques 1916, quand la République a été proclamée, ce qui a mené en 1922 à l’Indépendance de la République d’Irlande (et la séparation de l’Ile en deux).
Fresque à la Mémoire des victimes de la Grande Famine
Champs de tourbe séchant au soleil
Notre deuxième balade était pour aller voir les célèbres falaises de Slieve League.
Elles sont moins connues que les Cliffs of Moher de co. Clare, mains n’en sont pas moins jolies, et sont bien moins touristiques. Nous avons pris la N56 jusqu’à Killibegs. C’est une très belle route en très bon état, nous avons eu un tronçon en travaux de bitumage, donc quelques petits bouchons, mais l’an prochain ça devrait être parfait! Puis on prend la R263 jusqu’à Carrigan Head. Il y a un parking où on peut se garer et continuer à pied. Il y a un portail pour le bétail MAIS on peut aussi continuer avec les motos (ou voiture) jusqu’aux falaises. Il faut juste ouvrir le portail et bien le refermer après. Il y a pour se garer plus loin. Bien que j’avais lu sur le site très complet www.roadtrooper.com que l’on pouvait continuer après le portail, nous avons été assez bêtes pour laisser les motos sur le premier parking. La balade à pied jusqu’aux falaises est une très jolie balade, mais pas forcément idéale avec les pantalon, veste, bottes et casque de moto… Nous serions sans doute arrivés moins fatigués en moto!!! . Au bout du chemin il y avait un camion avec des rafraîchissements et des glaces. Nous avons mangé nos sandwiches accompagnés de boissons du camion, et avons aussi profité d’une bonne glace un peu plus tard, au soleil et avec vue sur l’océan.
Les falaises sont superbes, il faisait très beau temps et on avait une vue dégagée sur la côte et quelques îles, c’était magnifique. J’en ai profité pour grimper un peu pour voir de plus haut, il y a une bonne balade à faire mais je me suis arrêtée assez rapidement, déjà fatiguée par le premier tronçon, et avec en plus des changements de températures à chaque fois qu’un nuage passait devant le soleil.
Nous sommes repartis par la R263 et avons pris à gauche dans Carrick, direction Glencolumbkill, puis la R230 qui retourne à la N56 juste avant Ardara. Ce tronçon de route n’est pas idéal pour nos motos, bien bosselé, mais les paysages sont superbes, surtout lors du passage par la Vallée que l’on voit depuis le Col de Glengesh.
Notre troisième balade fut courte, pour aller jusqu’à Horn Head, pas très loin de Falcarragh, il faisait gris quand nous sommes partis et ça ne donnait pas envie de partir pour la journée…
Le dernier tronçon de route est franchement bosselé, mais de nouveau les paysages sont sublimes, entourés de landes vertes et marron de tourbe, et les montagnes qui se jettent dans l’océan.
Nous sommes revenus jusqu’à Dunfahagany pour manger, et quand nous avons fini, il a commencé à pleuvoir…
Notre dernière balade était à pied, jusqu’à la plage de Falcarragh. Je n’avais pas pris l’appareil photo malheureusement, il faisait une journée magnifiquement ensoleillée, et cette plage est superbe, avec vue sur “Tory Island”, une plage de sable blanc, et des dunes couvertes d’herbe. C’est superbe, il faudra y revenir…
Après une semaine à Donegal, le 22 mai il a fallu prendre le chemin du retour… Evidemment il a commencé à pleuvoir juste quand nous avons fini de nous préparer… Nous avons attendu quelques minutes que ça se calme un peu et sommes partis. Nous avons eu tout le long averses et soleil par intermittence… aussi un peu de grêle… et bien sûr quelques arc-en-ciel du coup…
Dans la dernière station service où nous nous sommes arrêtés, à Portlaoise, ma moto a calé. La batterie ne voulait plus rien savoir… Elle a redémarré avec l’aide d’un bon Samaritain qui a bien voulu pousser…
Après encore quelques averses nous sommes finalement arrivés vers 20.00h, un peu crevés par la tension accumulée par la conduite sous la pluie.
Juan rentre ma moto dans le garage, on entend un “clong”, et une pièce tombe par terre…. c’est le contrepoids de ma poignée droite… :O Au moins nous sommes arrivés!!!!
V’s
Voyages
Vacances 2016: Antrim Coast and Glens
Cette année nous avons pris nos vacances en mai. Le plan était de passer les 2 semaines en Irlande, une en Irlande du Nord et l’autre au Nord de l’Irlande, Donegal. Nous avons fait coïncider les dates avec la NorthWest 200.
Nous sommes partis le dimanche après une journée de repos et pour préparer les affaires. Avec les affaires prêtes le jour précédent (une fois n’est pas coutume), nous avons déjeuné tranquillement, et pendant que j’emballais les derniers bazars et mettais un peu d’ordre dans la maison, Juan se chargeait de mettre les différentes valises sur les motos.
Finalement nous sommes partis peu après 10h. Vers 10h15 nous faisions de l’essence un peu plus loin. Après avoir rempli le réservoir, je vais démarrer la moto, et elle ne démarre pas. Ça fait bien le dziiiii quand je tourne la clé, mais quand j’appuie sur le démarreur, ça fait tactactac… Il nous était arrivé un truc similaire il y a quelques années à Cuenca, et à l’époque c’était un problème de la chaîne antivol que je gardais sous le siège arrière qui frottait avec un câble et faisait sauter le fusible.
Nous avons sorti la chaîne, et au bout d’un moment la moto a redémarré et finalement nous sommes partis vers 10h40, presque 11h, comme d’hab’… 😉
La plupart du trajet était de l’autoroute, avec 3 ou 4 arrêts pour remplir le réservoir et/ou manger et boire. A chaque fois la moto a démarré sans problème. Nous sommes arrivés à destination peu avant 18h et 520km plus tard, à Armoy, où nous allions passer la semaine, au même endroit que pendant notre voyage de noces.
Après avoir déchargé nos bazars, nous pensions aller dîner à Ballycastle, sur la côte. J’allume la moto, j’appuie sur le démarreur… RIEN ! De nouveau le problème ! Au bout d’un moment à essayer de trouver quel câble pouvait frotter ou être déconnecté, nous avons laissé tomber jusqu’au lendemain et sommes allés dîner… à pied, vu que la moto de Juan est maintenant monoplace depuis qu’il a changé les pots… Nous voilà partis jusqu’au village.
Après le repas et l’achat des choses basiques pour le petit-déjeuner au magasin du village, nous sommes rentrés. Sur le chemin du retour je rappelle à Juan que les feux de la moto sont allumés quand on démarre la moto, et comme on a eu dernièrement des problèmes dûs à un faux-contact d’un connecteur peut-être qu’on pouvait essayer en mettant les feux de route. De retour à la moto, alors que je vais chercher la lampe de poche, j’entend que la moto démarre… 🙂 Bon, même si le problème n’est pas résolu, il semble que la moto démarre de temps en temps… Sinon, le problème est qu’on est à 35km de la NorthWest 200 qu’on est venus voir, et les transports publics sont un peu « limités »… Alors bon… Nous terminons notre première journée de vacances pleine de surprises, on ne sait pas pourquoi la moto a redémarré dans la première station-service, et à toutes les étapes du trajet et pourquoi elle ne démarre plus maintenant… mais au moins nous sommes arrivés à destination, ce doit être « The luck of the Irish » (la chance de l’Irlandais), y a pas d’autre explication 😉 .
Le lendemain nous avons pris notre temps pour nous reposer vu que la moto démarrait… Juan essaie de démarrer pour aller déjeuner à Armoy, mais la batterie donne des signes de faiblesse, et ne démarre pas. Au bout de 3 fois elle finit par démarrer. Maintenant nous avons 2 problèmes, l’électrique et la batterie qui faiblit à trop la solliciter…
Finalement nous allons jusqu’à Armoy mais l’endroit où nous voulions déjeuner est fermé. Bon, ben nous irons jusqu’à Ballycastle et on croise les doigts pour que la moto démarre. Nous déjeunons dans le café d’un hotel en face de la mer.
Nous rentrons chercher le sac à dos et l’araignée et nous allons à Coleraine chercher les billets de la NorthWest 200. J’oublie de prendre les indications pour arriver jusqu’au bureau de ventes, et j’avais dans l’idée qu’il était à Coleraine sur la route de Portrush (le circuit fait un triangle entre Portstewart, Coleraine et Portrush et le circuit est trop long pour en faire le tour à pied !) Après quelques tours perdus dans Coleraine, je demande à un gars qui a un tee-shirt de Joey Dunlop et doit bien savoir où c’est… On suit les indications et nous nous arrêtons une deuxième fois pour demander. On ne doit pas être très loin vu qu’on était entourés de balles de protection, gradins et information de chicanes et virages 😉 . Bon on a finalement trouvé le bureau (à Portrush, pas Coleraine) et avons récupéré les tickets. On a demandé au passage s’ils pouvaient nous indiquer un concessionnaire Suzuki aux alentours… on nous a répondu de regarder sur internet… En sortant je manque de me faire écraser par un barbu sur une espèce de mini moto électrique, le barbu en question étant Bruce Anstey lol .
Nous avons demandé un peu plus loin pour le concessionnaire, qui nous ont dit de demander au gars d’une camionnette qui vendait du merchandising de road racing. Il nous a gentiment cherché dans le programme le nom et adresse du concessionnaire Suzuki (et Ducati) de Ballymoney, un des sponsors de la NorthWest, et nous a dit qu’il était juste en face de Joey’s Bar… alors c’était facile à trouver ! 🙂
J’ai oublié de mentionner qu’ils avaient prévu une vague de chaleur qui avait commencé la veille, on était à manches courtes à 7h du soir, chose inhabituelle en Irlande, et encore plus en mai. Et le fait est que, je ne sais pas pourquoi, c’est la première fois que nous partons en voyage sans prendre les gants d’été. Du coup les gants d’hiver, surtout dans les villages, étaient insupportables.
Nous arrivons à Ballymoney et allons jusqu’à Joey’s Bar, et effectivement, juste en face du bar il y a un énorme concessionnaire Suzuki/Ducati : Millsport Motorcycles. Nous entrons pour expliquer le problème et il nous dit de laisser la clé, qu’un mécano regardera ça après la pause déjeuner (c’était pile l’heure du repas).
Alors nous en avons profité pour aller prendre un coca à Joey’s Bar, en face du RC30 de Joey Dunlop. Après le coca et un peu de nettoyage de casque (ben oui du coup avec ces températures, tous les insectes volants sortent pour s’écraser sur les visières des motards) alors que j’allais chercher la deuxième tournée, je vois par la fenêtre qu’un mécano est en train de descendre ma moto dans la cours.
Nous sommes allés voir et le mécano nous dit que ce n’est pas un problème électrique et pas non plus la batterie, c’est le démarreur qui se coince. Il nous explique comment faire pour le débloquer si ça arrive de nouveau. Ils ne pouvaient pas le changer n’ayant pas la pièce de rechange, mais il nous dit qu’on pouvait continuer nos vacances sereinement, que la moto ne nous laisserait pas en rade pour ça, et qu’on pouvait changer la pièce au retour des vacances.
Comme ils ne nous avaient rien fait payer pour le diagnostic et la solution, nous en avons profité pour acheter une paire de gants d’été chacun, vu que c’était un peu dangereux de conduire comme ça. J’ai aussi dû enlever la doublure de la veste…
De retour aux motos nous avons un peu discutaillé avec le concessionnaire, qui était content de voir un SV avec 145.000km 😉 , on voit pas ça tous les jours (et probablement encore moins en Irlande).
Ensuite nous sommes partis à la recherche d’un endroit où manger, que nous n’avons pas trouvé à Ballymoney, alors nous sommes retournés à Ballycastle et avons mangé un fish&chips à une terrasse en face de la mer. Puis on s’est reposés un peu en bord de mer, il y avait des motards et des motos partout. On est allés faire quelques emplettes basiques (tellement basiques qu’on a oublié la moitié de ce dont on avait besoin) et sommes retournés au logement, contents d’avoir le problème de la moto temporairement résolu. 🙂
Le mardi était le premier jour des entrainements de la NorthWest 200. Pour le CR de la NorthWest c’est ici. Mardi: entrainements, jeudi: entrainements le matin et courses l’après-midi. Samedi courses toute la journée.
Le mercredi nous avions prévu de retourner à Millsports Motorcycle à Ballymoney pour changer le pneu arrière de la moto de Juan, qui en avait besoin (nous ne l’avons pas changé avant de partir sachant que nous avions 500km en ligne droite d’autoroute qui finirait de le rendre carré.)
Nous n’avons pas réussi à nous lever tôt mais finalement nous sommes arrivés à Ballymoney sans nous mouiller, juste après une courte averse (juste de quoi mouiller la route) et juste avant la suivante (4 gouttes). Pendant qu’ils changeaient le pneu, nous avons profité pour faire un autre tour de magasin, et je suis montée sur ledit nouveau « SV » qui a bien peu en commun avec la mienne. On dirait la moitié de la moto. Le réservoir est la moitié du mien (probablement plus confortable), et le châssis est celui de la Gladius. Enfin, elle n’a plus la jolie silhouette du SV. La selle passager est minuscule, et doit être encore moins confortable que la mienne… Le seul côté positif de mon point de vue est qu’elle est plus basse de selle et moins large, du coup j’arrive mieux au sol. Mais je garde la mienne mille fois ! Ils avaient aussi un dernier exemplaire du SV comme le mien, en bleu et blanc, superbe… si j’avais besoin de remplacer la mienne je l’achetai sur le champ !
Puis nous sommes allés à Joey’s Bar, où nous avons pris un coca dehors au soleil, vu qu’il faisait de nouveau soleil. Au bout d’un moment et à la deuxième tournée (cette fois bière 0.0%), Juan revint du bar accompagné de 2 Espagnols de Tenerife, Laura et Víctor, qui venaient à la NorthWest pour la deuxième année consécutive et profitaient pour visiter l’Irlande. Nous avons passé un bon moment et une autre 0.0% jusqu’à ce qu’on commence à avoir faim… vous ne me croirez peut-être pas, mais avec le soleil qu’il faisait j’avais pris des couleurs… coup de soleil quoi.
Nous sommes allés jusqu’au parking du Musée de Ballymoney, sommes allés au café d’en face voir ce qu’ils proposaient, mais ils n’avaient que des sandwiches ou similaires. Mais la serveuse nous a très gentiment indiqué la rue de Ballymoney où trouver toute une sélection de bars et restaurants. Nous avons donc fini tous les 4 à manger dans un pub, où nous avons aussi passé un bon moment.
Nous sommes retournés au parking et alors qu’on se disait au-revoir, un groupe de français en moto qui venaient aussi pour la NorthWest pour la deuxième année, se sont garés à côté de nous. Nous avons discuté un peu, ils venaient voir le musée mais c’était fermé. Il devait être 18h… Finalement ils ont pris la direction de Joey’s Bar et nous avons dit au-revoir à Laura et Víctor.
Le vendredi il faisait de nouveau soleil. Après un petit-déjeuner tard et tranquille, nous avons décidé de profiter de ce soleil superbe pour aller faire un tour en moto. Chez le concessionnaire, un client nous avait conseillé de faire la route de la côte, en partant de Cushendal et en sens inverse des aiguilles d’une montre. J’ai donc cherché l’itinéraire le plus chouette de Armoy à Cushendal. Depuis Armoy, on peut voir une montagne qui a attiré mon attention depuis le premier jour, et j’avais envie de savoir ce qu’il y avait là-haut. Alors j’ai cherché sur la carte et fais un itinéraire qui passait par cette montagne.
Et nous voilà partis. Il s’avéra que l’itinéraire en question était bien indiqué sur la route, mais il était aussi facile à trouver avec ma carte. Nous nous sommes rapidement retrouvés sur une jolie route étroite au milieu de la montagne, entourés de champs marrons de tourbe et de lande. La route était en bon état mais il y avait de temps en temps du gravillon ou des cailloux, auxquels il fallait faire attention. Ensuite la route passait au milieu d’une forêt de conifères, puis encore des champs de tourbe. En Irlande on utilise encore beaucoup la tourbe comme combustible. Elle est sortie de terre, coupée en prismes longs et étroits (tels qu’elle se vendra) et ils la laissent sécher à l’air libre. Nous avions aussi de belles vues sur la vallée,
puis des chèvres et moutons libres sur la route, et finalement la côte est apparue à l’horizon. La descente jusqu’à la côte était assez abrupte, chose qui allait se répéter tout au long de l’après-midi… montées et descentes « un peu » raides… pourquoi rallonger la route en faisant des virages et des pentes plus douces !!!
Nous sommes arrivés à Cushendal et avons fait un petit arrêt et demi-tour sur un parking après le village, pour nous arrêter pour re-déjeuner dans le village un Petit-déj’ irlandais complet (côté nord de la frontière ils l’appellent « Ulster Fry » mais c’est la même chose) à la terrasse d’un hôtel. Il y avait un autre motard déjeunant à côté, qui a entamé la conversation et a fini par nous donner des itinéraires pour la route de la côte et aussi pour Donegal la semaine suivante. Puis après une autre conversation avec un autre motard en balade avec son fils, nous avons repris notre route.
Suivant les conseils du motard, nous sommes allés jusqu’à Cushendun, et ensuite jusqu’à Torr Head. Les paysages tout le long de la route sont superbes, la route est étroite mais en bon état (il faut juste faire attention au gravillons de temps en temps), avec des montées et descentes un peu raides. Il y a des endroits pour faire des arrêts photo sans gêner la circulation (pas non plus très fournie) et d’autres fois où on n’a pas pu s’arrêter faute de pouvoir garer les motos (sans qu’elles tombent…) et on a dû renoncer aux jolies photos.
Nous avons suivi la route de Torr Head, jusqu’au « village », où une voiture qui en revenait nous a fait des signes pour nous indiquer que la route était en mauvais état. On a donc garé les motos et avons marché un petit moment. Nous avons bien fait, il y avait une courte série de virages en pente abrupte, pire que le Stelvio… après une série de photos nous sommes remontés à pied… et avons repris notre route.
Ensuite on nous avait recommandé d’aller jusqu’à Ballintoy Harbour, ce que nous avons fait. C’est un tout petit port mais avec un grand parking et un bar avec une terrasse, idéal pour le repos du motard avec de superbes vues. Nous avons juste fait un arrêt photo et sommes repartis. C’était plein à craquer de motards.
Nous avons repris la route principale de la côte, qui est très jolie mais a plus de circulation, et avec quelques énergumènes en moto qu’on se demande comment ils sont toujours vivants, avec des dépassements en montée ou faux-plats sans visibilité et autres…
L’idée était d’aller jusqu’à Portrush, faire quelques photos du circuit, et ensuite faire un tour de paddock. On ne savait pas que TOUT LE MONDE avait eu la même idée. Le circuit aux alentours du paddock était plein à craquer de voitures et de motos dans les deux sens. La ligne d’arrivée était complètement saturée… Nous avons eu la chance de trouver une place pour les 2 motos juste devant le podium.
Nous y avons laissé les motos et avons fait un tour de paddock. Certains pilotes étaient là, Dean Harrison, Michael Rutter, Davy Morgan, Alastair Seeley, Lee Johnson, et ensuite Hutchy qui signait des autographes, et Michael Dunlop. J’en ai aussi profité pour acheter le livre de Liam Beckett, « Full Throttle », sur lui et Robert Dunlop. Un livre hautement recommandé.
Après un premier tour nous nous sommes reposés assis à côté de nos voisins de logement qui sont amis du propriétaire de l’équipe Tyco BMW (TAS RACING), supers gentils. Mais un peu plus tard, après une conversation avec un autre homme d’un certain âge qui critiquait tous les pilotes, nous sommes partis faire un autre tour. Comme il commençait à se faire tard nous sommes rentrés nous reposer.
Le dimanche était le jour des adieux, nous avons dit au-revoir au couple que nous avions connu au logement, supers gentils. Ils nous ont offert un CD du groupe de musique dont faisait parti le monsieur.
Pendant que je terminais les valises, Juan discutaillait avec tous ceux qui s’arrêtaient pour parler des courses 😉 et finalement, bien sûr, nous sommes partis a 11h, chargés comme des mules. Surtout Juan, parce qu’on s’est rendus compte qu’on a dû plus d’une fois trop charger le topcase, et le support, avec les trous et bosses de l’Ile, touchait la bavette par moment, abimant la peinture. Du coup nous avons déchargé une partie du topcase dans les sacoches de Juan, qui était trop chargé et avait du mal dans les virages, du coup il fallait que je l’attende après chaque rond-point lol.
Nous allions en direction du Nord de la République d’Irlande, sur la côte Nord-Ouest. Nous avions réservé un “self-catering” à Falcarragh, co. Donegal. Nous avons suivi le GPS et du coup nous ne nous sommes pas perdus. Nous avons croisé une collection de camions classiques supers jolis pendant quelques kilomètres. Nous nous sommes arrêtés par hasard dans un “Teashop” à Kilmacrenan, où ils servaient des petits-déj’ jusque tard. Un très joli endroit avec des cottages au toit de paille (à la sortie du village). Nous avons pu manger dehors sous le soleil de Donegal (l’air était un peu frais mais au soleil il faisait bon).
Comme il était encore tôt, nous avons pris notre temps pour manger tranquillement vu qu’on avait informé de notre arrivée pour 17h…
Finalement nous sommes arrivés plus tôt, mais ils étaient déjà là en train de terminer de nettoyer et peindre. Un couple charmant avec qui nous avons discutaillé un moment.
L’endroit est superbe, avec vues sur la mer et Tory Island. Avec une petite terrasse où prendre le soleil avec les motos devant et la mer en fond…
Le dernier tronçon de route pour arriver là est aussi bien sympa, avec de beaux virolos et de belles vues… une bonne façon de bien commencer notre deuxième semaine de vacances.
V’s
Voyages
Un petit tour en Europe: Autriche
Pour notre première semaine de vacances nous étions en République Tchèque pour voir une road race: TT de la République Tchèque
Après une semaine en République Tchèque, nous sommes partis vers notre destination choisie avec la carte et un peu de hasard : l’Autriche. En fait nous nous sommes trompés en faisant la réservation et nous avons fini, heureusement, dans un endroit vraiment très chouette à quelques 50km de Vienne, près d’une zone montagneuse, dans les pré-Alpes. Nous avions loué un petit appartement avec balcon avec vue sur les champs et les montagnes. Les propriétaires avaient une ferme et des champs, et étaient vraiment très sympas. J’ai mis une semaine pour retrouver les 4 mots d’allemand étudiés il y a quelques années, mais par chance le fils parlait anglais parfaitement.
Nous avons mis un certain temps à parcourir les 380km, nous nous sommes un peu perdus, nous nous sommes retrouvés au milieu d’une concentration solidaire de Harleys juste après Vienne, que nous avons dû suivre à rythme de balade pendant presque 30km ; du coup quand nous sommes arrivés vers 18h15, le supermarché allait fermer et nous n’avions rien pour dîner ni petit-déjeuner. Pas de soucis, les propriétaires nous ont indiqué un restaurant dans le village où nous avons très bien dîné (par contre on s’est pris la pluie en rentrant…).
Notre premier jour en Autriche nous avons petit-déjeuné (en option avec la location : p’tit déj’ avec produits faits maison : confitures, pain, brioche faits par Madame, fraises et myrtilles de son jardin, charcuterie, fromage, jus de fruits d’autres fermes « bio » des environs… tout super bon !), fait le plein de vivres pour la semaine, nous sommes reposés et avons fait une petite balade à pied autour de la ferme.
Le deuxième jour nous sommes allés faire notre première virée de virages. Il faisait soleil quand nous sommes partis, mais on pouvait voir à l’horizon quelques nuages. Etant en zone de montagne, il y avait des possibilités de pluie… Nous avons parcouru une zone pleiiiine de virages, et de motards (panneaux invitant les motards à lever le pied, et bar indiquant « bikers welcome », probablement le terrain de jeu des motards de Vienne…)…
Quand nous nous sommes arrêtés pour manger notre pique-nique, il a commencé à pleuvoir un peu. Il y avait là juste un banc abrité avec une petite avancée, nous n’avions pas besoin de plus ! Nous sommes repartis, mais nous avons dû raccourcir la route prévue car il y avait de vilains nuages à l’horizon… en s’arrêtant d’abord pour nous mettre les combis de pluie… Effectivement, il se mit à pleuvoir peu après, et nous avons commencé la descente par une route d’abord plutôt (bizarrement) « plate », qui s’est ensuite transformée en une route plutôt pentue, sur sol mouillé donc, et ça pendant 50km… on roulait sur des œufs…
Nous nous sommes arrêtés dans une station-service pour nous reposer un peu avant de prendre l’autoroute qui nous ramènerait plus vite au logement. Il ne pleuvait plus. Nous avons donc pris l’autoroute (90km à parcourir), et au bout de 15km environ, il s’est mis à nous tomber dessus le déluge universel… comme ces orages d’été qui en principe durent maximum 15mn… sauf que celui-ci a duré… 70km… par moment on n’y voyait plus grand-chose… par chance il y avait quelques tunnels… dont un de plus de 5km… c’est toujours ça de pris lol ! Le négatif c’est quand on voyait la sortie, et que de l’autre côté il pleuvait toujours autant ! Bref, l’eau est rentrée dans mes gants d’abord, et puis petit à petit à certains endroits de la veste, et du casque… mais nous sommes finalement arrivés à destination. Le plus compliqué étant de trouver un endroit pour étendre le tout pour que ça sèche !
Le lendemain nous avions prévu d’aller voir des courses d’enduro à 15km environ, mais tout- combis, bottes, gants, casques- était mouillé. Alors on a tout mis à sécher sur le balcon (il faisait un soleil magnifique) et nous avons pris un jour de rabe de repos. On a dû demander des journaux aux proprios pour mettre dans mes gants parce que ça ne séchait pas du tout (gants d’hiver, polaire dedans, goretex dehors… à changer cet hiver lol).
Le lendemain, 15 août et férié là-bas aussi, il faisait beau de nouveau, alors c’était l’occasion pour retenter la route que nous n’avions pas pu finir. Cette fois il faisait beau temps et bonne température, et beaucoup de motards avaient eu la même idée. Mais cette fois nous avons pu profiter des paysages et des virages de la zone pendant toute la journée, et sans se mouiller !
Le dernier jour nous nous sommes reposés et baladés à pied sur les hauteurs dans les environs de la ferme, entre forêt et champs.
Le lendemain nous devions nous lever tôt, car nous devions abandonner cet endroit si chouette et ces gens si sympas, pour revenir peu à peu à la réalité et la fin des vacances.
Mais avant nous avions une dernière étape (on n’avait vraiment pas envie de rentrer lol), dans un petit hôtel à 20km d’Innsbruck, Alpes autrichiennes, Tyrol. Nous nous sommes levés à 5h00 pétantes, et après le petit-déjeuner, nous avons terminé et monté les valises, et nous avons démarré… enfin, j’ai démarré, mais Juan non, parce que sa moto n’en avait pas envie. Après une petite frayeur d’1/2 heure, elle s’est finalement décidée (peut-être qu’elle ne voulait pas rentrer non plus…). Nous sommes finalement partis peu avant 8h00.
Nous avions 430km à faire, et nous avons mis… 11 heures… lol mais cette fois parce que nous nous sommes arrêtés un certain nombre de fois pour faire des photos, les paysages étaient magnifiques, et valaient bien un certain nombre d’arrêts !
La route planifiée passait par plusieurs cols, l’un d’eux était payant.
Je n’ai pas précisé avant, en Autriche on peut circuler sur les autoroutes en achetant une vignette. Pour les motos elle coûte 4,90€ pour 10 jours (c’est pas la ruine !!!). Après il y a certains petits tronçons d’autoroute ou de routes (en général avec tunnels) qui sont aussi payants en plus, et donc, aussi, certains cols de montagne (ça on le savait pas lol). Le mieux aurait été d’acheter une vignette aussi pour les cols de montagne (13€ pour 10 jours) pour circuler dans cette zone, et s’éviter les surprises, mais comme on ne le savait pas, nous avons juste acheté la vignette pour ce col (5,50€). A vrai dire c’était pas non plus si terrible parce que la vue était magnifique et ça aurait été dommage de la rater, avec une cascade géante qui descendait le flanc de montagne lors de notre ascension, et après le péage, une vue magnifique à la montagne enneigée et un joli lac.
En route vers le Gerlosspass
Vue sur Speicher Durlassboden
En plus la route était vraiment en super état, ce qui ne gâchait rien (et tu sais du coup pourquoi tu payes). A la fin de cette route, comme il se faisait tard, nous avons pris l’autoroute jusqu’à après Inssbruck. Cette autoroute est magnifique, tout le long on est entourés de montagnes. Nous avions réservé dans un village près de Seefeld in Tirol. Nous sommes arrivés vers 19h30. Le service était terminé (ils servaient le dîner à 18h30…), alors nous sommes allés dîner dans un des peu nombreux restaurants du village qui était encore ouvert (jusqu’à 21h30, après tu mangeais pas…).
La zone était super jolie, entourés de montagnes dont les sommets sortaient parfois des nuages, et disparaissaient à nouveau 5mn après…
Le premier jour il ne faisait pas très beau, il pleuvotait pendant le petit-déjeuner. De toutes façons, vus les kilomètres de la veille, nous avions prévu un peu de repos… mais le proprio de l’hôtel ne nous a pas laissés lol, il nous a donné des cartes et des conseils pour faire une petite rando (1h40) à pied au-dessus du village, par la forêt jusqu’à un endroit où il devait y avoir de jolies vues. Alors on a commencé à grimper, au milieu de la forêt para un chemin bien indiqué. Le problème c’est que le chemin en question était bordé de fraises des bois et myrtilles, alors on s’arrêtait tout le temps pour manger… et au bout d’une heure et demi, on n’était même pas arrivés à une maisonnette qu’on voyait depuis le village.
Nous sommes finalement arrivés à la maisonnette et avons essayé de continuer par un chemin qu’il nous avait indiqué… mais le chemin en question était tout boueux et un peu trop escarpé (en descente), et nous n’étions pas vraiment préparés côté chaussures… et il commença à pleuvoir, alors nous sommes revenus jusqu’à la maisonnette pour manger notre pique-nique sous l’avancée du toit… et attendre que la pluie s’arrête. Un peu plus tard, nous nous retrouvions au milieu des nuages, et le temps de sortir l’appareil et changer l’objectif pour faire une photo des pins dans la brume, il n’y avait plus de brume… Bref, la pluie s’est calmée et on est rentrés tranquillement par un chemin plus court mais plus pentu (on n’aurait pas fait 100m si on était montés par là…).
Le repas du soir était servi très tôt à l’hôtel, à 18h30. Juan devait re-dîner un peu plus tard… 18h30 pour nous c’est presque le goûter lol.
Le lendemain nous avions prévu une route un peu plus longue qui consistait à aller au renommé (chez les motards et les cyclistes) “Passo dello Stelvio” qui n’était pas très loin (155km), et revenir par le “Passo del Rombo”- mais celui-ci était payant (11€ chacun), et comme nous n’avions pas la vignette des cols, on décidait d’oublier et de revenir par le “Jaufen Pass/Passo di Monte Giovo”.
Nous sommes donc partis, avec une petite déviation par la Suisse car ils avaient fermé pour travaux un tronçon du Reschenpass/Passo di Resia”. La vue était superbe et les routes magnifiques.
Nous sommes donc arrivés en bas de la fameuse route qui monte au Stelvio par Trafoi. Je crois que je n’oublierai jamais cet essai de montée au Passo dello Stelvio… mais parce que j’ai vraiment passé un sale quart d’heure…
Premier virage en épingle, je me retrouve sur la voie de gauche… ça commence bien. Enfin, on continue, deuxième, troisième (en plus les virages sont numérotés, commençant par le numéro 48, jusqu’au numéro 0 en haut…)… la route est super étroite, il faut s’ouvrir sur la voie de gauche en bas du virage pour pouvoir prendre l’épingle. Le problème venant quand un véhicule arrive en face quand tu vas t’ouvrir sur la gauche, et tu te retrouves collée à droite en bas du virage, et quand tu arrives à reprendre la marche, tu finis en haut sur la voie de gauche. Ce qui m’est arrivé au 6ème virage (je crois- environ…), avec 2 motos qui arrivaient en face… Bref, j’ai eu « un peu » peur (ils n’arrivaient pas vite, en général les gens roulaient normalement), et préféré que nous fassions demi-tour… Enfin Juan a fait le demi-tour à ma moto, et m’a ensuite ouvert la voie pour retourner tant bien que mal jusqu’à Trafoi ; en descente c’était pas beaucoup plus facile pour moi de les prendre ces virages… 🙁
A Trafoi nous avons garé les motos et sommes allés manger des pizzas géantes, bonnes et pas chères et j’ai essayé de reprendre mes esprits…
Le gros problème pour moi avec ces virages c’est que, comme je n’arrive par terre que sur la pointe des pieds et qu’en plus la route n’est pas plate, je ne pouvais pas mettre pied à terre pour reprendre mon équilibre en cas d’arrêt net, et j’ai eu peur de tomber- et ce n’était pas dans nos projets vacances…
Une fois plus ou moins recomposée, Juan m’a convaincue pour retenter la montée, mais tous les 2 sur ma moto, conduisant lui. Et c’est ce qu’on a fait. On est montés, et ça en valait la peine. Les nuages avaient abandonné les cimes et nous avons eu d’en haut une vue magnifique sur les sommets enneigés et la fameuse route.
Au col nous avons acheté l’autocollant de rigueur, et quelques cartes postales pour la famille (qu’ils tamponnent comme le col le plus haut des Alpes, parce qu’il paraît que pour le « Col de l’Iseran » en France de 2770m ils ont triché pour y arriver… peut-être les gens du coin pourront nous éclairer là-dessus 😉 ), avons faits quelques photos, avons vu que la route pour y arriver par l’autre côté avait l’air bien plus facile lol et sommes redescendus tranquillement jusqu’à Trafoi pour récupérer la moto de Juan, et revenir par le même chemin qu’à l’aller, parce qu’avec toutes ces émotions il était tard, et si nous revenions par la route prévue, nous arrivions à minuit lol.
Enfin, cette fois ci les vacances se terminaient bel et bien, et le lendemain nous devions prendre le chemin du retour. En théorie 900 et quelques kilomètres, en majorité sur autoroutes allemandes. Mais nous avons eu 2 problèmes :
1- Nous sommes sortis tard 2- je n’avais pas envie de rentrer, alors j’ai dit qu’on éviterait les autoroutes quitte à faire une étape en plus si besoin.
Ceci engendra le problème n° 3: nous avons pris le “Fernpass”, que, apparemment prennent aussi tous les allemands, camions et caravanes… et sommes ensuite passés le long de la “BodenSee”, immense lac entre la Suisse et l’Allemagne, où apparemment, tous les suisses et allemands vont passer le week-end. Total, un enfer de bouchons…
Nous réussissons à sortir de l’enfer et arrivons à Colmar vers 17h, sans envie de faire étape. On continue jusqu’à Nancy mais par la route au lieu du tunnel… mauvaise idée, on se prend un bouchon à cause d’un accident, et puis plusieurs camions… et Juan n’en pouvait plus. On a mis 1h pour faire 20km…
Nous nous sommes arrêtés pour dîner et reprendre des forces et finalement nous n’avons pas eu d’autre choix que récupérer l’autoroute, en faisant un détour de 100km par Troyes, mais au moins nous arrivions… Nous sommes finalement arrivés à 2h00 du mat, après 17heures de moto, moulus et avec un orage en prime juste avant le péage de chez nous… bienvenus à Paris ! C’est fini le bon temps !
Autant dire que les 2 jours de repos avant de reprendre le boulot n’ont pas été de trop !
Vacances 2014: 5076km, 1000 photos (350 après le tri), 6 frontières/pays visités, 1 déluge universel, un certain nombre de cols montés et descendus, des paysages mémorables, des rencontres et discussions intéressantes, pas mal d’improvisation (la dernière pas la meilleure), et beaucoup, beaucoup de sourires.
V’s
Voyages
Voyage de noces- Troisième semaine
Si vous avez raté la première semaine c’est ici:
Voyage de noces- Première semaine
Et la deuxième ici:
Voyage de noces- Deuxième semaine
Le lundi nous devions reprendre la route, pour notre 3ème semaine, dans le Sud de l’Irlande. 547km, 6 heures de route d’après Google…
Ci-dessous la carte globale de notre voyage (sans compter les petits itinéraires de chaque zone):
Route sans incident, quelques averses, courtes mais assez nombreuses, certaines un peu fortes !!! Un gros coup de speed parce que nous n’avions pas fait le plein avant de partir (mea culpa) et nous avons fait plus de 100 bornes sans voir de station-service… Jusqu’à ce que Juan ait la bonne idée de mettre en route le TomTom (où il avait eu la bonne idée d’enregistrer les stations-service avant de partir…) et de sortir de l’autoroute. J’étais sur la réserve depuis plus de 20km, 230km parcourus avec le plein…
Donc arrivée à Killarney, co. Kerry, en fin d’après-midi, bien crevés par le voyage et la pluie. Cette fois nous étions en Bed & Breakfast.
Nous avons aussi vu de beaux paysages avec la route de « The Ring of Kerry », une route avec de très belles vues, montagnes, mer et lacs aussi…
malheureusement certains tronçons de route étaient en très mauvais état, et les derniers 60km nous sommes restés coincés derrière une voiture à 60 à l’heure maxi, puis un camion, sans possibilité de doubler… Une bonne partie de la journée sur la moto, bien crevés à l’arrivée…
Notre dernier jour a été pluvieux, nous en avons donc profité pour faire du « shopping souvenirs » dans la ville, très touristique.
Notre meilleur moment, hors route, a été notre première soirée pub, avec une bonne soirée conversation avec un monsieur du village. De bons moments de partage.
Hélas les vacances se finissent, le temps en est morose.
Nous partons le jeudi matin direction Rosslare, 260km, 3h30 d’après Google. Un peu plus en réalité, avec la pluie presque toute la matinée. Ça s’est calmé juste avant le repas, à Waterford, et arrivée plutôt secs.
Les propriétaires du dernier B&B étaient très accueillants. Pour dîner nous sommes allés dans un pub proche de là, qui était plein à craquer (19h) et donc pour patienter (on n’avait pas encore faim), nous avons pris notre dernière pinte de Guinness pour Juan, de Cidre pour moi.
Le dîner était très bon et le staff très sympa. Tellement, qu’on y est retournés le lendemain midi pour le repas avant de prendre le ferry.
Le voyage de retour a été pour moi (et du coup aussi pour Juan) moins agréable que l’aller, la mer était un peu agitée et j’ai été malaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaade…
A l’arrivée à Cherbourg, il a fallu se réhabituer à conduire à droite… et reprendre les bonnes vieilles habitudes… Un pauvre irlandais tout juste débarqué aura fait les frais des bonnes coutumes françaises. Première double voie en sortant de Cherbourg, limitée à ?? (j’ai pas vu le panneau), on croise un motard qui nous fait signe de ralentir. 2ème tronçon aussi double-voie à 90 (on se demande pourquoi), donc on respecte… et un irlandais nous double à 110-120… Tout à coup 2 gendarmes à moto sortent de nulle part, le prennent en chasse et l’accompagnent pour sortir à la première sortie… Welcome to France ! Bienvenues à la réalité, fin des vacances…
Bien rentrés sans encombre par des routes ennuyeuses, et un jour de rab pour se reposer.
Je me souvenais de l’Irlande comme un pays superbe et des gens hyper chaleureux, et j’ai retrouvé un pays magnifique avec des gens magnifiques… on espère pouvoir y retourner bientôt.
Voyage de noces : 3599,3km de pur bonheur.
V’s
Voyages
Voyage de noces- Première semaine
Cette année 2013 nos vacances étaient un peu spéciales car nous partions en Voyage de Noces. Destination : l’Irlande. Pourquoi ? Je suis allée 3 fois en Irlande (quand j’étais jeune), la dernière pour un séjour de 7 mois quand j’étais étudiante comme jeune fille au pair, et j’avais tellement de beaux souvenirs que je m’étais jurée d’y retourner. Et je voulais que Juan la connaisse aussi pour pouvoir partager avec lui mon amour pour ce pays. Alors c’était l’occasion !
Nous avions prévu de partir avec nos 2 motos, c’était aussi l’occasion vus les frais multipliés.
Nous avons mis le temps à préparer le voyage, achat des valises pour le SV, mise à jour de la maintenance des motos, préparations diverses pour le voyage, listes interminables de choses à ne pas oublier (ça c’est moi…).
Avant de connaitre Juan j’avais toujours mes affaires prêtes largement à l’avance… depuis quelques temps déjà, on fait toujours nos valises à l’arrache (bon, avec la liste quand même, faut pas déconner…) le matin du départ, et au final, on part toujours à 11h…
Enfin, en ce beau samedi 13 juillet, nous voilà prêts à partir, donc aux alentours de 11h bien sûr (même pas fait exprès)…
Le plan pour la route est d’éviter les péages, donc récupérer la N12 à Versailles et prendre par Evreux, Dreux, Lisieux, Caen, pour s’arrêter pour la nuit à Bayeux. J’ai mon GPS activé, sous forme de papier collé sur le réservoir (pas eu moyen de trouver en magasin des pochettes à aimants à mettre sur le réservoir, on a trouvé que des sacoches…), et Juan se charge du vrai GPS sous forme de Tom Tom offert pas mon beau-papa (merci !), en cas de panne du mien 😉 et qui nous a été bien utile soit dit en passant.
Voyage tranquille et ennuyeux, avec pause sandwich sur une aire de repos, temps idéal, soleil mais pas trop chaud, c’est les vacances !
Arrivée à Bayeux en milieu d’après-midi, pour se rafraîchir un peu et visiter la Cathédrale avant d’aller dîner…
Dîner un peu trop long à arriver, du coup on avait prévu d’aller voir les feux d’artifice (13 juillet oblige), mais on était tellement crevés qu’on s’est endormis… je les ai juste entendus dans mon sommeil, Juan même pas…
Départ le matin après le p’tit déj’ et avoir réinstallé les valises, direction Cherbourg où nous attend le ferry.
Arrivés (trop) tôt, on boit un coup avant de manger de copieuses pizzas. Puis arrivée dans le port d’embarquement 2 heures avant, on attend avec tous les autres (voitures, caravanes, camping-cars, motos, camions…)… et on va tous tenir là-dedans ????
Environ 1 heure avant le départ, on nous appelle pour embarquer, les motos preum’s. On ne fait pas attention et on nous sépare, ma moto à gauche, celle de Juan au milieu. Au départ c’est pas trop gênant, mais quand entre les 2 c’est rempli de 3 files de bagnoles collées les unes aux autres, c’est pas très pratique pour se rejoindre chargés de valises… bref. Là c’est pas terrible, on nous dit, « vous avez les sangles et les cales, démerdez-vous »… Heureusement le couple de Belges très sympa devant moi m’aide à attacher la moto… Après avoir déchargé les valises et le top case, je vais voir où en est Juan. Problème avec sa moto : quand il la sangle par la gauche, la moto tombe à droite. On essaie de la sangler par la droite, elle tombe aussi vers la droite… Désespérés, on appelle un gars du ferry à la rescousse… avec 3 cales qui soutiennent le bras oscillant, la moto ne bouge plus… ouf… Enfin, on réussit à réunir toutes nos affaires (2 valises, 1 top case, les sacoches, 1 sac à dos, 2 casques…) et à arriver à notre cabine. Tout ce qu’on n’avait pas transpiré sur la route grâce à la température idéale, on l’a sué à grosses gouttes en ½ heure dans la cale du ferry, l’horreur…
Une bonne douche plus tard, nous voilà en visite du ferry. D’abord sur les ponts extérieurs pour voir le ferry s’éloigner du port et prendre la mer. La mer était très calme et tout le monde était sur le pont.
La traversée en ferry (16heures quand même) s’est avérée très agréable, le ferry est vraiment tout équipé pour rendre la traversée agréable, cafés, pubs, restaurants, un ciné, magasin… à des prix abordables (ils pourraient abuser on n’a pas le choix, ce n’est pas le cas).
Nous avons eu droit à un superbe coucher de soleil, à la compagnie de 3 fous de bassan qui accompagnaient le ferry, à un dîner « sandwich » sur le pont solitaire (venté, ça oui…), notre première Guinness dans le pub au clair de lune… et toujours une mer d’huile nous rappelant à peine que nous étions sur un bateau…
Après une nuit tranquille, nous sommes arrivés à l’heure prévue à Rosslare, co. Wexford, Irlande.
Descente à la cale, décrochage de la moto (avec l’aide du toujours très sympa couple de Belges de devant…), selle un peu déformée par les sangles malgré les protections mais bon…, et montage des valises, top case etc… et descente du ferry assez rapidement (personnel super efficace).
Après un petit arrêt au pied du ferry pour terminer de « s’habiller » en motard, nous prenons enfin la route, par la gauche bien sûr… Le plus compliqué étant les (nombreux) ronds-points. Pas pour ne pas se tromper de sens, mais surtout pour s’habituer à regarder à droite avant de s’engager, et pas à gauche.
Nous avons un bon bout de route à faire ce jour puisque nous devons aller directement dans le Connemara, pointe Ouest de l’Irlande (Rosslare étant au Sud Est). Pas énormément de kilomètres (370) mais en Irlande, suivant les routes, et plus les arrêts tous les 150-200km pour faire de l’essence et reposer les fessiers, les kilomètres chiffrent vite en heure… et sachant que le ferry arrivait à 11h30, le temps de débarquer et de trouver un endroit pour manger rapidement, il ne fallait pas trop tarder pour continuer pour ne pas arriver trop tard et pouvoir dîner quelque chose avant que tout ferme.
En effet, nous avons fini par arriver vers 20h30, sans pluie, mais avec un vent latéral sur une bonne partie de la route, par des nationales plus ou moins large, un mini tronçon d’autoroute, et un bon bouchon pour contourner Galway.
La clef était sur la porte, on décharge toutes les valises/sacoches à l’arrache et sans se changer, on reprend les motos et on redescend au village (environ 3km de route de campagne, dont une partie tout juste refaite à la française, c’est-à-dire à base de gravillons…).
On se gare dans ce qui semble être la rue principale et on fait le tour des pubs (il n’y a que ça dans la rue pratiquement). Les cartes se ressemblent et ne sont pas vraiment « pas cher ». On se rendra compte plus tard que le village vit du tourisme, et en profite…
On finit par se décider pour l’un d’entre eux, et on a bien choisi, il y a une belle vue sur une baie. Service agréable, bon repas (pas très copieux pour Juan 😉 ), un peu cher… mais bon, on a pu manger c’est l’essentiel.
On était un peu crevés par la route alors on est remontés direct pour s’installer. On avait pris une location pour la semaine. C’étaient de petites maisons qui, lors de l’occupation anglaise, étaient habitées par les garde-côtes (et leur famille). Au moment de l’Indépendance, l’endroit a été brûlé. Puis reconstruit par l’actuel propriétaire qui les loue pour les vacances. La vue sur la baie est magnifique, depuis la chambre et le salon. Un endroit de rêve.
Le logement :
La vue:
Et le propriétaire aime bien discutailler et raconter des anecdotes sur l’histoire des lieux et de la région, ce qui est très sympa.
La première semaine est celle où on a fait le plus de kilomètres, sous forme de boucles dans le Connemara et jusqu’à un peu plus haut, co. Mayo. Trois jours d’affilée nous avons fait 180-200 km par jour, pratiquement toute la journée sur les motos.
Le Connemara est un endroit magnifique, magique. On est entourés de montagnes de velours vert, avec une végétation de montagne, des lacs de montagne, et pourtant on est à côté ou à quelques kilomètres de l’Océan. Basiquement, on roulait, puis on s’arrêtait pour prendre des photos, puis on roulait, puis on s’arrêtait pour prendre des photos, et ainsi de suite toute la journée… Nous avons eu un temps magnifique cette semaine-là, 23-25°C en moyenne la journée, toujours avec un peu d’air frais, et avec une pointe à 30°C notre dernier jour de « boucle », un peu trop chaud et pas très pratique quand on s’arrêtait… obligés de s’enlever les vestes pour ne pas crever de chaud.
J’arrête les descriptions et laisse un peu parler les photos…
1er jour : Sky Road- Clifden
2ème Jour
Ballyconneely
Roundstone
Bog Road
Coral Beach
3ème Jour
Près de Leenane
Lough Corrib
Lough Mask
Lough Nafooey
4ème Jour
Doo Lough (nous l’avons surnommé « le lac des taons »- Juan en a encore les cicatrices…)
Westport Bay
Croagh Patrick
Couchers de soleil et lune sur Sky Road:
Autant dire que les 2 derniers jours on en a bien profité pour ne rien faire, à part visiter les pubs du village et profiter un peu de la Guinness pour Juan et la Bulmers/Magners (cidre) pour moi…
Le lundi suivant, la tête pleine de paysages, nous repartions pour 380km – environ 6 heures de route.
Voyages
Champagne
Le dernier week-end d’octobre, avec un week-end de 3 jours devant nous, nous avons décidé d’aller faire un tour en moto, comme j’aime, en prenant le temps de s’arrêter pour prendre des photos.
Au départ nous avions prévu de prendre les 2 motos, mais un problème de fuite de liquide de refroidissement du SP2 nous en a empêché et nous avons finalement dû partir les deux sur ma moto.
La destination du week-end était la ville de Reims, en Champagne.
Un des côtés négatifs de Paris et alentours, motardement parlant, c’est que tout est plat, sans virage, tout droit. Alors la route pour arriver aux destinations n’est en général pas très motardement intéressante. Malgré cela, nous avons gardé la bonne habitude d’éviter les autoroutes.
Nous sommes partis le vendredi tranquillement après le repas, le ciel était très nuageux, de ces nuages très bas, où on a l’impression que c’est le crépuscule toute la journée. Mais au moins il ne pleuvait pas.
Nous avions 180km á faire : la dernière partie entourés de vignes et avec quelques virages (depuis qu’on habite à Paris, on a pris l’habitude de les compter 😀 )
Nous avions réservé une Chambre d’Hôtes à une vingtaine de kilomètres de Reims, tenue par un couple charmant et accueillant (en plus d’être motards) – très recommandable pour passer quelques nuits et visiter les alentours.
Nous sommes arrivés à temps pour qu’ils nous indiquent un endroit où aller diner à quelques kilomètres. Nous y avons très bien mangé.
Le samedi le jour s’est levé avec un soleil magnifique, mais avec un froid de canard. Nous avons pris la moto pour aller jusqu’à Reims, où nous avons visité la Cathédrale.
Dehors le vent était glacial. Juan était congelé (moi j’avais plusieurs couches « anti-froid »). Après une pause « technique » thé/chocolat chaud pour se réchauffer, et un petit tour aux alentours de la Cathédrale,
nous sommes allés manger.
L’après-midi nous sommes allés visiter un petit Musée de l’Automobile, fondé il y a quelques années par un designer de Renault (Charbonneaux) avec sa collection personnelle qui fut ensuite complétée avec de nouvelles acquisitions du Musée et avec des voitures privées prêtées. Il n’est pas très grand mais il a un certain nombre de pièces intéressantes. Par contre il y a peu de motos, quelques une qui ont bien besoin d’être restaurées.
1er véhicule à vapeur
Citroen Maseratti
Un tandem à moteur avec sidecar…
Après le Musée, nous avons décidé d’aller voir la ville d’Epernay, où sont basés la plupart des sièges des plus grandes marques de Champagne. Nous sommes arrivés un peu tard pour visiter une des caves.
Nous sommes donc juste allés diner puis nous nous sommes perdus dans la « Montagne » de Reims (qui sont plutôt des collines) alors qu’il faisait déjà nuit, mais avons finalement réussi à retrouver le chemin de la chambre d’hôtes, où nous sommes arrivés complètement gelés.
Le lendemain il fallait prendre le chemin du retour, bien que nous avions un peu de temps devant nous. Nous avons profité de la matinée pour partir à la recherche d’un Moulin qu’il y avait sur une photo et une peinture de nos hôtes. Nous avons trouvé le joli moulin en question, et nous sommes arrêtés un bon moment au milieu des vignes colorées d’automne.
Nous avons continué notre chemin par « la Route du Champagne« , qui passe au milieu de la « montagne », devant un certain nombre de caves de Champagne.
Nous nous sommes arrêtés dans le village de Gueux.
Il y a un certain temps on y faisait des courses automobiles et de moto: pour la première fois lors du « Grand Prix de la Marne » en 1926, puis le 1er Grand Prix de France en 1938, puis la première course officielle de Formule 1 en 1950 – et la dernière course de de Formule 1 en 1966, et la dernière course du Championnat de France de Moto en 1972.
Une association locale a réparé la zone des boxs et les gradins de la ligne d’arrivée.
Après un certain nombre de photos (la plupart ne sont pas sorties étant donné que mon appareil photo- de toujours, analogique- a décidé de ne plus fonctionner correctement et les couleurs ne sont pas bonnes- les meilleures photos sont celles prises avec le téléphone portable…), nous avons dû nous décider à aller manger et prendre le chemin du retour…
En conclusion : Une zone superbe pour aller se promener et faire de jolies photos, nous reviendrons… quand il fera moins froid…
V’s
Balades, Voyages
100.000km
Ce post est une traduction d’un article écrit pour et publié en Mai 2010 dans le magazine espagnol « LA MOTO:
J’ai commencé à m’intéresser aux motos à 14 ans, mais ce n’est que 10 ans plus tard, récemment installée à Barcelone, et avec l’excuse de rendre plus faciles les allers-venues au boulot, que j’ai décidé de passer le permis moto et de m’acheter ma première moto, une Kawasaki ZZR250 achetée avec 20.000km et revendue 3 ans plus tard avec presque 80.000km.
En Mai 2005, j’ai acheté ma deuxième et actuelle moto, une Suzuki SV650S, choisie principalement pour sa ligne (esthétiquement je préfère les sportives, mais elles ne sont pas très adaptées à ma conduite… « tranquille »), et pour son caractère de bicylindre.
En plus de l’utiliser pour les déplacements quotidiens au travail, j’aime aussi les sorties dominicales, mais surtout, quand je me régale vraiment, c’est en voyageant. En fait, cette moto n’est pas le modèle le plus approprié pour voyager, au niveau de la position de conduite, surtout pour mon mètre soixante, mais enfin, on s’y habitue, et en tous cas, je dois reconnaître que je n’ai rien à redire de son comportement et de sa fiabilité.
Ce même mois de mai 2005, nous avions décidé de baptiser la moto en passant un week-end au camping motard d’Anzanigo (Pyrénées Aragonaises). Le voyage fut assez rude pour mon mari qui me suivait avec sa moto (Honda VTR 1000 SP2), vu que pour le rodage, je ne pouvais pas dépasser les 108km/h.
Mallos de Riglos 2005
Le retour fut pire… nous avons mis environ 11 heures pour parcourir les 350km qui nous séparaient de Barcelone. Et ce, pas à cause de la vitesse de pointe, mais plutôt de la moyenne de vitesse, parce que je m’arrêtais toutes les 5 minutes pour pratiquer mon deuxième hobby… la photographie. Il faut quand même reconnaître que cette zone des Pyrénées (Aragonaises et Catalanes) en vaut la peine.
Cette même année, pour m’assurer de bien l’essayer, et une fois l’été arrivé, nous sommes allés à ma première concentration moto, de nouveau dans les Pyrénées Aragonaises. Puis sont arrivées les « grandes vacances », avec d’abord un voyage en solo, pour rendre visite à des copains à Marseille et des copines à Lyon, et avec un retour mémorable sous la pluie (Toulouse-frontière sous une pluie battante sur autoroute… je m’arrêtais toutes les 2 stations service pour sécher un peu…) jusqu’en Espagne, où j’ai retrouvé mon mari à Bilbao, pour continuer notre route jusque dans les Asturies, puis en Galice (Ferrol, puis Sanxenxo).
Ile de la Toja 2005
Les années suivantes, nous avons fait quelques voyages, principalement en Espagne : en désordre, et à certains endroits plusieurs fois : Cazorla (Jaén, Andalousie), Almería (Andalousie), Madrid, Valencia pour le SBK 2008, Teruel (Aragon), Burgos, León.
Sans oublier les Asturies et la Galice où nous allons chaque été.
Mirador del Fito – Asturies 2009
Mirador de San Andrés de Teixido – Galice 2009
Notre route des vacances d’été jusqu’aux Asturies passe toujours par les Pyrénées (Jaca), routes en virages avec des paysages superbes.
Plus d’une fois nous avons fait une pause de quelques jours dans cette zone, côté espagnol (Biescas en 2008, à deux motos, avec une incursion côté français, dans le brouillard…)
Sur le chemin de Bielsa 2008
ou français (Cauterets- été 2009, en duo, avec un mauvais calcul kilométrage/temps pour la route, et les cols du Tour de France qui se faisaient interminables…).
En route pour le Col d’Aspin – 2008
L’autre pays visité durant ces années est le mien, la France, principalement la zone de Lyon, et en redescendant, un arrêt obligatoire pour raisons mécaniques (changer le kit de transmission, pas malin de partir en voyage sans vérifier le temps de vie restant… première et dernière fois que ça m’arrive !) à Millau, en passant par les Gorges du Tarn, à un rythme tranquille pour mon mari (on était en duo), forcé par l’état de la chaîne… L’arrêt forcé en valait quand même la peine!
Viaduct de Millau – 2007
La plupart des voyages ont été faits entre mai et septembre, en profitant des week-ends à rallonge et des vacances. Pour voyager, on essaie toujours de trouver des trajets qui passent par des routes secondaires en virages, en mettant plus de temps, mais en profitant de la route, des paysages, et en s’arrêtant dès qu’on peut (et que mon mari me le permet ;-)) pour prendre des photos. Bien que souvent le retour des vacances finit par se faire “en vitesse”, en moins de temps, en passant par les autoroutes ennuyeuses.
Ma moto je l’ai surtout utilisée en tant que conductrice, mais j’en ai aussi testé le siège arrière quelques fois pour les voyages, vu qu’il est hors de question d’utiliser la moto de mon mari en duo sur les longs trajets (une torture… pour les deux!). La position en tant que SDS sur le SV n’est pas inconfortable, on peut rester assez droit (mon mari me coupe le vent), beaucoup plus que quand je la conduis. Il est vrai cependant que la selle arrière, pas très rembourrée, devient un peu inconfortable après plusieurs heures dans la même position.
Durant ces 4 ans et quelques, j’ai aussi fait avec elle un certain nombre de sorties “dominicales”, surtout en Catalogne espagnole, principalement en direction de Tarragone et Gérone. En groupe, en solitaire ou en duo, en conduisant ou comme SDS. L’important est de profiter de la route, des paysages, et de la compagnie (toujours à la queue du groupe, en général je sers de “moto-balai”)…
La Llosa del Cavall – 2009
En route vers le Col de la Bonaigua – 2009
Tout au long de ces 100.000km, je n’ai eu aucun problème mécanique, et un seul problème électrique minimal. En plus de l’entretien normal (que nous lui faisons nous-mêmes depuis la fin de la garantie), j’ai changé (pour usure et amélioration) l’amortisseur arrière, et les ressorts de fourche. Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai même pas eu besoin de changer une ampoule. Et la batterie pour l’instant ne donne pas de signe de faiblesse.
Le seul “extra” qui a été ajouté sont les poignées chauffantes, qui sont un luxe pour les déplacements et les voyages en hiver (et quand il pleut!).
30/01/2010 – 100.000km
Pour conclure, durant les 100.000km parcourus avec elle, au soleil, sous la pluie (à midi, ou à minuit… ;-)), dans le froid ou la chaleur, je n’ai pas pu me plaindre une seule fois de son comportement. C’est une moto très agréable et amusante à conduire, peut-être plus adéquate pour une utilisation sur parcours de courtes-moyennes distances, bien qu’elle ait un comportement sans tâche sur les longs trajets, le seul hic étant la position de conduite qui finit par donner mal au dos.
Pour l’instant je n’ai pas l’intention de la changer pour une autre à court ou moyen terme, alors j’espère qu’elle durera encore au moins 100.000km de plus… avec encore plein d’autres photos!
V’s
Voyages
Nos vacances 2008 – Espagne
Nos vacances 2008 ont commencé en voiture pour des raisons pratiques (nous allions à un mariage) et aussi économiques vu le prix de l’essence en France, mieux vaut faire le plus de kilomètres possibles avec un plein. L’endroit est superbe et en plus c’était l’époque des lavandes en fleur.
Il faudra y retourner en moto !
Le séjour en France fut court et nous sommes retournés à Barcelone pour laisser la voiture et prendre les motos. Nous avions prévu d’aller dans les Asturies par étape, en passant par les Pyrénées.
La route fut la suivante :
Barcelona-Tarrega par la double voie. Puis C53 jusqu’à Balaguer, C13 qui passe par la superbe route du Barrage de Camarasa avec des vues magnifiques. Tremp, La Pobla de Segur et arrêt pour déjeuner dans le village de Senterada.
Nous nous étions déjà arrêtés là il y a 2 ou 3 ans en revenant d’une concentre. On nous avait servi des « torradas » (grosses tranches de pain grillé) délicieuses et le proprio du bar (qui faisait penser à un bûcheron canadien) nous avait aussi fait goûter la charcuterie fait maison… un truc de fous ! Du coup on avait décidé d’y revenir… Nous avons demandé des torradas, et ils nous ont amené : du pain de campagne à volonté, avec l’huile d’olive, la tomate et l’ail pour le « pan con tomate », du jambon de pays (du village), 3 types de saucisson fait maison, 3 types de fromage fait maison… Résultat : mon mari ne rentre presque plus dans sa combi et on a failli devoir rester pour dormir lol.
Finalement nous sommes partis et avons continué par Pont de Suert, Castejón de Sos, Ainsa (route superbe dans des gorges) et avons continué jusqu’à Bielsa où nous avions prévu de passer une journée.
A Bielsa ils sont tellement sympas qu’ils nous avaient prévu une superbe pleine lune qui sortait de derrière les montagnes, et un bar mettait à disposition des clients son télescope en échange d’une consommation.
Le lendemain nous avions prévu de faire une longue balade en passant côté français et en passant par quelques cols du Tour de France. Il y a un tunnel qui sépare la France de l’Espagne. Côté espagnol il n’y avait pas beaucoup de soleil mais il ne semblait pas qu’il allait pleuvoir ni rien. Mais dès qu’on est sortis du tunnel, on s’est retrouvés au milieu d’une purée de pois telle qu’on a dû descendre tout du long à 20km/h. Un peu plus bas il n’y avait plus de brouillard, mais c’était très couvert. Nous avons quand même entrepris la montée jusqu’au Col d’Aspin. Pour faire demi-tour après quelques kilomètres car nous étions à nouveau dans le brouillard.
et ça ne vaut pas trop la peine de s’embêter à conduire dans le brouillard pour arriver à un col où on ne voit rien du tout…
Nous nous sommes arrêtés pour manger dans un bar de village (je passerai les détails des conversations entendues à côté, franchement pas fière d’être française sur le coup) puis sommes repassés côté espagnol.
De l’autre côté c’était plus dégagé et nous avons pu profiter un peu du paysage et faire quelques arrêts photo.
Nous avons aussi fait un arrêt « technique » : c’est moi qui étais devant, et juste avant un grand virage à gauche, je vois que derrière mon mari me klaxonne plusieurs fois, et s’arrête sur le peu de bas-côté qu’il y avait. Je m’arrête aussi pensant « ben ok le paysage est joli mais de là à s’arrêter en plein virage, il est devenu fou… » . Je le rejoints à pied et il me dit : « ma moto s’est arrêtée » et en même temps il fait tout d’un coup une tête bizarre… « Bon en fait j’ai dû toucher le bouton rouge de coupure moteur… ». Bref, vu qu’on était arrêtés, on en a profité pour faire quelques photos et aussi manger quelques fraises qui trainaient par là…
Le lendemain nous avons quitté l’hôtel tôt pour les Asturies, en prenant notre temps pour profiter de paysages inoubliables entre Bielsa et Ainsa, avec les rayons du soleil levant qui pointaient de derrière les montagnes. Il n’y a malheureusement pas de photo, mais c’est gravé dans ma mémoire.
Nous avons continué jusqu’à Boltaña, Broto, Biescas et Sabiñanigo, puis Jaca jusqu’à Pamplona. L’arrêt suivant fut près de Laredo où nous avons mangé tard avec des amis. Nous sommes arrivés tard dans les Asturies et il n’y a pas d’éléments graphiques du séjour qui s’est traduit par des visites de bars et restaus…
Comme nous n’avions pas fait suffisamment de kilomètres, quelques jours après nous avons continué jusqu’à Ferrol, Galice. Nous n’avons pas eu très beau temps pour profiter des motos, mais au retour, avons pu faire un détour par les Ancares (le début) où nous nous sommes arrêtés pour pique-niquer.
Puis nous avons continué jusqu’à León où nous avons passé la nuit et fait un peu de tourisme. Le lendemain je partais pour Barcelone alors que mon mari retournait dans les Asturies pour une semaine de plus.
Pas mal de kilomètres en 2 semaines et finalement nous ne nous sommes pas beaucoup reposés !
Il faudra retourner à Bielsa avec un peu plus de temps et faire enfin la route prévue avec les cols du Tour de France…
V’s
Voyages
Un an de souvenirs avec Elle
Il y a un mois cela a fait un an que j’allais chercher ma nouvelle moto chez le concessionnaire. Mon SV650S bleu. Je me souviens encore de la « peur » que j’ai eue en accélérant la première fois, dans la rue du concess, peur de tomber, peur de ne pas arriver à freiner, à m’arrêter, ou à accélérer trop vite.
La moto était très différente à ma première moto. D’abord la position de conduite, très vers l’avant, avec le guidon beaucoup plus large, et le réservoir bien plus haut. Je n’arrive pas non plus aussi bien au sol qu’avec l’autre.
Et bien sûr, la moto est « beaucoup » plus puissante (pour moi en tous cas !), beaucoup plus nerveuse, freine beaucoup (il faut dire aussi que l’autre ne freinait plus des masses à la fin, bon, elle n’allait pas très vite non plus…), mais surtout elle a beaucoup de frein moteur. J’hallucine avec cette moto parce que je n’utilise pratiquement pas les freins tellement elle a de frein moteur. Elle est économique en plaquettes de freins du coup ! Ce premier jour j’avais tellement la trouille que je voulais juste aller jusqu’au garage… Mais Juan m’a encouragée à faire juste un petit tour pour m’habituer. Et heureusement. J’ai trouvé le « truc » petit à petit.
Après une première semaine d’essai pour aller au travail (autoroute, embouteillages inclus), nous avons décidé de faire un premier petit voyage pour voir comment ça allait au bout de quelques heures, vu que ce que j’aime c’est voyager.
Nous sommes partis le samedi matin pour Anzánigo- Huesca. Environ 300 bornes, par des routes secondaires. Les derniers kilomètres sur route plutôt mauvaise jusqu’au camping (Camping motard d’Anzanigo), et je me suis rendu compte que la suspension était très dure et que mes bras et poignets allaient pas mal souffrir de la position de conduite. Mais ça aurait pu être pire, et le jeu en valait la chandelle…
Le dimanche nous en avons profité pour aller à Riglos:
Embalse de la Peña
Riglos
Le lundi nous avons repris la route de retour par des routes secondaires… et tellement secondaires que nous avons mis 11 heures pour rentrer: à cause d’un certain nombre d’arrêts photo, quelques-uns pour mettre la combinaison de pluie, et le dernier dans une station-service (d’où on s’est faits virer…) pour nous protéger d’une grosse averse.
Fin mai, j’ai fait faire la révision des 1000 km…
Fin juin, nous avons fait un deuxième voyage pour aller à une concentration, aussi à Huesca, un peu plus haut, dans le « Valle de Benasque », une très belle région, mais une concentration que je ne recommande pas…
Au retour nous avons pris aussi de belles petites routes, passant par Castejón de Sos, El Pont de Suert, Camarasa, avec une vue superbe sur les Pyrénées, et un arrêt mémorable dans un bar de Senterada (http://www.casaleonardo.net/ ) où nous avons mangé des « torradas » (pain de campagne grillé) avec du « pan con tomate » et du jambon maison, un vrai régal. Le proprio nous a aussi fait gouter un saucisson fait maison, trop bon !
Pantano de Camarasa
Comme je ne savais pas encore vraiment comment se comportait la moto pour les voyages, fin juillet nous sommes allés à une autre concentr’, cette fois près de Burgos, à Belorado, un petit village très joli. Il faisait très chaud mais nous avons passé un très bon week-end. A l’aller, nous sommes passés par Huesca. Le retour, par l’autoroute car départ tardif après le GP d’Angleterre.
Au retour de la concentration, j’ai fait faire la révision des 6000 km avant que le mécano parte en vacances, et moi ensuite…
Le dernier voyage de l’année n’a pas été le plus court, pour les vacances fin août début septembre.
La première partie du voyage je l’ai faite en solo, pour aller rendre visite à des copains à Marseille, puis à des copines à Lyon. La première partie principalement par des routes nationales, et la fin par l’autoroute, je n’en pouvais plus des bouchons à l’entrée de toutes les villes et villages (c’était un samedi et retour de vacances), ajoutés à la chaleur…
A mon arrivée à Marseille je demandais mon chemin à un motard à un feu. Une explication claire qui m’a permis de trouver facilement la rue. C’était une rue en sens unique et en descente importante. Quand je pensais avoir trouvé le numéro, je garais tant bien que mal la moto sur le trottoir (en montée, lui). Après vérification de l’adresse, il me manquait en fait 50 numéros pour arriver… Problème : descendre la moto du trottoir sans tomber, et ensuite tirer la moto vers le haut de la pente pour pouvoir la remettre dans le sens de la rue…
La première étape ok, mais impossible de la bouger vers le haut. Heureusement un couple de touristes qui passait par là eut pitié de moi et le pauvre homme m’a aidé en poussant la moto. Je lui en serai éternellement reconnaissante, parce que sans lui je serai sans doute encore là-bas lol.
Marseille
Entre Marseille et Lyon, j’ai pris la nationale, comme c’était en semaine c’était plus rapide. Par contre avec un bon Mistral de côté pendant tout le parcours bien sûr…
Le vendredi j’abandonnais ma copine pour aller jusqu’à Toulouse où j’avais prévu de passer la nuit avant de poursuivre le lendemain vers les Asturies.
Je suis partie tôt pour avoir le temps par les nationales en passant par Saint-Etienne, Le Puy en Velay, Mende (jolie ville où je me suis arrêtée pour manger). Je voulais profiter de l’après-midi pour faire un détour par le Viaduc de Millau, mais il a commencé à pleuvoir et j’ai continué tout droit, par Rodez et Albi. Arrivée à Toulouse vers 17h30…
Le lendemain matin alors que j’allais partir, vers 8h, il s’est mis à pleuvoir… pleuvoir des trombes d’eau, accompagnées d’éclairs et de tonnerre… 2 couples de motards attendaient aussi que l’orage passe… Il a pris son temps, nous avons attendu presque 2 heures pour que ça se calme un peu (au moins qu’il n’y ait pas d’orage), et j’ai fini par sortir, sous la pluie mais sans orage. Autoroute et pluie tout le trajet jusqu’à la frontière espagnole. Je crois que je me suis arrêtée toutes les 2 stations-service pour me sécher et me réchauffer un peu. Arrivée à la frontière vers 14h, à peu près sèche, et de nouveau de la pluie, mais avec le bitume plus drainant, qui évite le supplice à chaque fois qu’une voiture double. Vers 15h je retrouvais Juan après Bilbao, pour manger un bout.
Et direct jusqu’aux Asturies pour un week-end de repos.
Le lundi nous sommes partis pour Ferrol par la côte (depuis Avilés N-632 + N-634 et LU-861 + AC-861), de très belles routes avec peu de stations service (heureusement avec le rythme qu’on avait, on a pu faire 230km sans arriver sur la réserve jusqu’à la première station-service).
Cette même semaine nous sommes descendus jusqu’à Sanxenxo où nous avons eu la chance d’avoir plusieurs jours de soleil.
Sanxenxo
Portonovo
Isla de la Toja
Le vendredi nous sommes repartis pour les Asturies, cette fois par l’intérieur, et ensuite par la côte avec un arrêt à la « frontière » Galice-Asturies.
Ribadeo
Le week-end et le reste de la semaine étaient pour profiter des copains, du cidre, des copains… avec quelques sorties moto et de la bonne bouffe : les Asturies quoi.
Le dimanche retour d’un trait par Leon et Burgos, parce que par la côte ils avaient prévu des trombes d’eau, qui sont effectivement bien tombées !
Pour ce voyage j’ai fini avec le dos en compote à cause de la position de conduite, et une bonne session de massage n’a pas réussi à arranger, il en aurait fallu au moins 4 pour défaire tous les nœuds. Mais malgré ça, on recommencera !
Au retour, révision des 12000…
Ensuite il y a eu l’automne, l’hiver et la moto a été principalement mon « outil » pour aller au boulot.
V’s