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Huesca

Voyages

Un an de souvenirs avec Elle

Posted on 04/06/2006 at 10:50 by / 0

Il y a un mois cela a fait un an que j’allais chercher ma nouvelle moto chez le concessionnaire. Mon SV650S bleu. Je me souviens encore de la « peur » que j’ai eue en accélérant la première fois, dans la rue du concess, peur de tomber, peur de ne pas arriver à freiner, à m’arrêter, ou à accélérer trop vite.

La moto était très différente à ma première moto. D’abord la position de conduite, très vers l’avant, avec le guidon beaucoup plus large, et le réservoir bien plus haut. Je n’arrive pas non plus aussi bien au sol qu’avec l’autre.

Et bien sûr, la moto est « beaucoup » plus puissante (pour moi en tous cas !), beaucoup plus nerveuse, freine beaucoup (il faut dire aussi que l’autre ne freinait plus des masses à la fin, bon, elle n’allait pas très vite non plus…), mais surtout elle a beaucoup de frein moteur. J’hallucine avec cette moto parce que je n’utilise pratiquement pas les freins tellement elle a de frein moteur. Elle est économique en plaquettes de freins du coup ! Ce premier jour j’avais tellement la trouille que je voulais juste aller jusqu’au garage… Mais Juan m’a encouragée à faire juste un petit tour pour m’habituer. Et heureusement. J’ai trouvé le « truc » petit à petit.

Après une première semaine d’essai pour aller au travail (autoroute, embouteillages inclus), nous avons décidé de faire un premier petit voyage pour voir comment ça allait au bout de quelques heures, vu que ce que j’aime c’est voyager.

Nous sommes partis le samedi matin pour Anzánigo- Huesca. Environ 300 bornes, par des routes secondaires. Les derniers kilomètres sur route plutôt mauvaise jusqu’au camping (Camping motard d’Anzanigo), et je me suis rendu compte que la suspension était très dure et que mes bras et poignets allaient pas mal souffrir de la position de conduite. Mais ça aurait pu être pire, et le jeu en valait la chandelle…

Le dimanche nous en avons profité pour aller à Riglos:

Embalse de la Peña

Riglos

Le lundi nous avons repris la route de retour par des routes secondaires… et tellement secondaires que nous avons mis 11 heures pour rentrer: à cause d’un certain nombre d’arrêts photo, quelques-uns pour mettre la combinaison de pluie, et le dernier dans une station-service (d’où on s’est faits virer…) pour nous protéger d’une grosse averse.

Anzanigo-BCN

Fin mai, j’ai fait faire la révision des 1000 km

Fin juin, nous avons fait un deuxième voyage pour aller à une concentration, aussi à Huesca, un peu plus haut, dans le « Valle de Benasque », une très belle région, mais une concentration que je ne recommande pas…

Au retour nous avons pris aussi de belles petites routes, passant par Castejón de Sos, El Pont de Suert, Camarasa, avec une vue superbe sur les Pyrénées, et un arrêt mémorable dans un bar de Senterada (http://www.casaleonardo.net/ ) où nous avons mangé des « torradas » (pain de campagne grillé) avec du « pan con tomate » et du jambon maison, un vrai régal. Le proprio nous a aussi fait gouter un saucisson fait maison, trop bon !

Pantano de Camarasa

Comme je ne savais pas encore vraiment comment se comportait la moto pour les voyages, fin juillet nous sommes allés à une autre concentr’, cette fois près de Burgos, à Belorado, un petit village très joli. Il faisait très chaud mais nous avons passé un très bon week-end. A l’aller, nous sommes passés par Huesca. Le retour, par l’autoroute car départ tardif après le GP d’Angleterre.

Au retour de la concentration, j’ai fait faire la révision des 6000 km avant que le mécano parte en vacances, et moi ensuite…

Le dernier voyage de l’année n’a pas été le plus court, pour les vacances fin août début septembre.

La première partie du voyage je l’ai faite en solo, pour aller rendre visite à des copains à Marseille, puis à des copines à Lyon. La première partie principalement par des routes nationales, et la fin par l’autoroute, je n’en pouvais plus des bouchons à l’entrée de toutes les villes et villages (c’était un samedi et retour de vacances), ajoutés à la chaleur…

A mon arrivée à Marseille je demandais mon chemin à un motard à un feu. Une explication claire qui m’a permis de trouver facilement la rue. C’était une rue en sens unique et en descente importante. Quand je pensais avoir trouvé le numéro, je garais tant bien que mal la moto sur le trottoir (en montée, lui). Après vérification de l’adresse, il me manquait en fait 50 numéros pour arriver… Problème : descendre la moto du trottoir sans tomber, et ensuite tirer la moto vers le haut de la pente pour pouvoir la remettre dans le sens de la rue…

La première étape ok, mais impossible de la bouger vers le haut. Heureusement un couple de touristes qui passait par là eut pitié de moi et le pauvre homme m’a aidé en poussant la moto. Je lui en serai éternellement reconnaissante, parce que sans lui je serai sans doute encore là-bas lol.

Marseille

Entre Marseille et Lyon, j’ai pris la nationale, comme c’était en semaine c’était plus rapide. Par contre avec un bon Mistral de côté pendant tout le parcours bien sûr…
Le vendredi j’abandonnais ma copine pour aller jusqu’à Toulouse où j’avais prévu de passer la nuit avant de poursuivre le lendemain vers les Asturies.

Je suis partie tôt pour avoir le temps par les nationales en passant par Saint-Etienne, Le Puy en Velay, Mende (jolie ville où je me suis arrêtée pour manger). Je voulais profiter de l’après-midi pour faire un détour par le Viaduc de Millau, mais il a commencé à pleuvoir et j’ai continué tout droit, par Rodez et Albi. Arrivée à Toulouse vers 17h30…
Le lendemain matin alors que j’allais partir, vers 8h, il s’est mis à pleuvoir… pleuvoir des trombes d’eau, accompagnées d’éclairs et de tonnerre… 2 couples de motards attendaient aussi que l’orage passe… Il a pris son temps, nous avons attendu presque 2 heures pour que ça se calme un peu (au moins qu’il n’y ait pas d’orage), et j’ai fini par sortir, sous la pluie mais sans orage. Autoroute et pluie tout le trajet jusqu’à la frontière espagnole. Je crois que je me suis arrêtée toutes les 2 stations-service pour me sécher et me réchauffer un peu.  Arrivée à la frontière vers 14h, à peu près sèche, et de nouveau de la pluie, mais avec le bitume plus drainant, qui évite le supplice à chaque fois qu’une voiture double.  Vers 15h je retrouvais Juan après Bilbao, pour manger un bout.

Et direct jusqu’aux Asturies pour un week-end de repos.

Le lundi nous sommes partis pour Ferrol par la côte (depuis Avilés N-632 + N-634 et LU-861 + AC-861), de très belles routes avec peu de stations service (heureusement avec le rythme qu’on avait, on a pu faire 230km sans arriver sur la réserve jusqu’à la première station-service).
Cette même semaine nous sommes descendus jusqu’à Sanxenxo où nous avons eu la chance d’avoir plusieurs jours de soleil.

Sanxenxo

Portonovo

Isla de la Toja

Le vendredi nous sommes repartis pour les Asturies, cette fois par l’intérieur, et ensuite par la côte avec un arrêt à la « frontière » Galice-Asturies.

Ribadeo

Le week-end et le reste de la semaine étaient pour profiter des copains, du cidre, des copains… avec quelques sorties moto et de la bonne bouffe : les Asturies quoi.

Le dimanche retour d’un trait par Leon et Burgos, parce que par la côte ils avaient prévu des trombes d’eau, qui sont effectivement bien tombées !

Pour ce voyage j’ai fini avec le dos en compote à cause de la position de conduite, et une bonne session de massage n’a pas réussi à arranger, il en aurait fallu au moins 4 pour défaire tous les nœuds. Mais malgré ça, on recommencera !

Au retour, révision des 12000

Ensuite il y a eu l’automne, l’hiver et la moto a été principalement mon « outil » pour aller au boulot.

V’s

Balades

Après la pluie…

Posted on 12/06/2003 at 1:56 by / 0

Après 50km à rouler sous la pluie sur la Nationale coincée derrière un camion, sans rien voir du paysage, et ayant laissé derrière moi la vue sur les champs de coquelicots, j’ai quitté la Nationale pour prendre une petite route en virages…

Et la pluie s’est arrêtée…

Je laissais derrière moi un ciel très sombre pour aller vers le couchant que l’on apercevait derrière les nuages à l’horizon…

Alors j’ai regardé en arrière et je me suis arrêtée…

Et j’ai vu cela…

L’effort et l’inconfort de ces derniers 50km valaient bien la peine pour pouvoir profiter de ça.

“Après la pluie le beau temps”…

(Photos prises avec un appareil jetable, sur la route de Rodellar, Huesca, où j’allais passer un week-end canyonning.)

Deux semaines plus tard je suis repassée à ce même endroit pour un autre week-end canyonning, mais avec des conditions climatiques plus favorables…

V’s

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