Road Races
Kells Road Race 2016
Le week-end du 18-19 juin c’était la road race de Kells, sur le circuit de Crossakiel (République d’Irlande). C’est une des courses qui a lieu le samedi et dimanche, ce qui est pratique puisqu’on n’a pas besoin de prendre un jour de congé.
Nous sommes partis le samedi matin, pas suffisamment tôt pour arriver avant que la route ne soit coupée, donc nous sommes d’abord passés au B&B pour y laisser nos affaires puis sommes allés jusqu’au circuit. Nous ne sommes pas arrivés par la même route que l’an dernier (par le village), mais au niveau du virage d’où nous avions regardé les courses le dimanche. Sauf que cette année ce champs n’était pas ouvert pour les spectateurs.
Nous nous sommes garés et avons cherché un endroit pour regarder les entrainements, en passant par les champs. Comme la route était fermée et qu’il n’y avait pas beaucoup de temps entre chaque session, nous sommes restés au même endroit. On pouvait sans doute circuler d’un endroit à l’autre à travers champs vu que beaucoup de gens passaient par là et ensuite disparaissaient 😉 mais nous avons préféré rester où nous étions. J’ai pris quelques photos mais elles ne sont pas terribles, nous n’étions pas très bien situés.
William Dunlop
Veronika Hancocyova
Tony Willis & Sean Leonard
Micko Sweeney
Melissa Kennedy
James Kelly
Freddie Stewart
Derek Sheils
Derek Mc Gee
Brian Mc Cormack
Brian Coomey
Le circuit de Kells est célèbre pour ses sauts, mais on n’a pas pu y accéder le samedi.
Le fait est que l’après-midi est passée très rapidement, il y avait pas mal de gens qui passaient par là et chaque fois quelqu’un s’arrêtait pour discuter avec nous jusqu’à la fin de la session pour ensuite traverser. Comme ça Juan a appris comment fonctionnent les journées de roulage à Mondello, entre autres 😉 . Les irlandais sont très sociables, c’est à la fois marrant et très sympa.
Toutes les sessions d’entrainement se sont déroulées sans incident, suivies de courses de Classiques. Puis ils ont repris les sessions d’entrainement jusqu’à ce qu’il commence à pleuvoir. Après les courses de Classique nous pensions que c’était terminé (il n’y avait pas de mégaphone là où nous étions), et nous sommes retournés au virage près du parking. Lors de la dernière session il y eut un drapeau rouge, Veronika Hancocyova qui a fait du hors piste, mais sans dégât.
Nous avons récupéré la voiture et sommes allés jusqu’au paddock. On a fait un petit tour et sommes allés faire la connaissance de Yvonne Montgomery. Cette dame court avec une Kawa 400 et en Supersport avec une GSXR600. Je ne la connaissais pas mais nous étions sur le même forum de photographie de Irish Race Photography de Baylon Mc Caughey.
Il a commencé à pleuvoir alors elle nous a fait passer sous son “toît”, et nous avons passé un bon moment à discuter avec elle et Richard. Richard était mécano pour Yamaha et a aussi fait des road races en tant que pilote. C’est lui qui fait le mécano pour Yvonne. Elle nous a raconté qu’elle a passé son permis moto il y a quelques années et l’année d’après elle a commencé les courses. Lors de sa première course (sur circuit) elle a fait un highside et s’est cassé l’épaule et quelques côtes, mais la seule chose qui l’importait était de se remettre sur pied pour pouvoir faire la prochaine course…
Elle trouve les courses sur circuit ennuyeuses, elle préfère les road races; prendre comme référence de freinage un arbre, une maison, un portail… Et elle aime beaucoup les sauts de Kells.
Après un moment très sympa à tchatcher, nous leur avons dit au revoir et avons continué notre tour de paddock. Le paddock était bien plein, nous avons eu du mal à trouver l’équipe de Andy Farrell. Il était occupé, alors nous avons juste dit un petit coucou et avons continué notre tour.
Puis nous sommes rentrés au b&b pour nous reposer.
Le dimanche nous avons petit-déjeuné entre l’équipe de Paul Jordan et un pilote français qui participait pour la première fois à une course en Irlande. Il participe normalement au championnat IRRC et était surpris de la différence d’organisation.
Puis nous sommes allés au circuit et avons pris place entre les haies au niveau des sauts. La journée avait commencé avec de la pluie et ça ne s’améliorait pas. Ils ont quand même fermé la route, mais il pleuvait toujours. Les Marshals en moto faisaient des tours pour voir comment était le circuit. Après un bon moment à attendre, il a commencé à pleuvoir plus fort, et alors qu’on s’abritait contre un camping-car, sa propriétaire nous a informés que les courses étaient annulées.
Il est vrai qu’il pleuvait beaucoup et ça n’avait pas l’air de vouloir s’arranger, il y avait du vent, mais surtout il y avait beaucoup de flaques à beaucoup d’endroits du circuit. Ce n’était déjà pas agréable à pied alors j’imagine en moto à ces vitesses…
Nous sommes retournés au paddock, avons discuté avec les français qui étaient déçus (ils avaient fait le déplacement spécialement pour cette course), et nous avons dit au-revoir à l’équipe de Andy Farrell. Et nous avons pris le chemin du retour.
Le week-end a été plus court que prévu mais nous avons passé un bon moment le samedi, à profiter des entrainements et des gens. C’est vraiment dommage pour le club organisateur qui a fait tellement d’efforts pour préparer la course.
Nous leur souhaitons qu’ils se remettent du manque à gagner et reviennent bientôt et plus forts.
V’s
Voyages
Vacances 2016 – Donegal
Vous trouverez ici notre première semaine de vacances, en Irlande du Nord: Antrim Coast & Glens et notre première expérience de la NorthWest 200.
Pour notre deuxième semaine, nous avions choisi co. Donegal, côte Nord Ouest de la République d’Irlande, et nous l’avons passée entre repos et balades en moto.
Nous avions loué une maison pour la semaine (self catering) à Falcarragh. C’est un petit village mais qui a tout ce qui est nécessaire (magasins, cafés, pubs, restaurants…). La maison n’était pas dans le centre du village mais elle n’était pas loin, même à pied (de jour).
Nous avons eu une majorité de jours de beau temps et un ou deux avec de la pluie. Les jours de pluie nous restions dans le salon au coin du feu, avec vue superbe sur la mer et un bon bouquin…
Nous avons pu faire 3 sorties en moto:
Falcarragh – N56 – R257 – Bloody Foreland Parking – Brinlack – R257 – R258 – N56 – R251 avec vues sur le Mont Errigal– R256 au milieu des “Muckish Mountains” – Falcarragh.
Les routes dites nationales sont en bon état et très agréables pour les motos, avec de bon virolos et tout ce qu’un motard peut désirer. Les routes secondaires peuvent être pas mal bosselées pour nos motos sportives, mais en prenant son temps on peut en profiter avec n’importe quel type de moto. Les paysages sont magnifiques, on est entourés de champs de tourbe, de montagnes qui plongent dans l’océan. Si on devait comparer, c’est un peu le même style de paysages que dans le Connemara, mais avec un peu plus de maisons (mais c’est quand même bien rural).
Bloody Foreland Parking
Cette année en Irlande c’était la Célébration du Centenaire du Soulèvement de Pâques 1916, quand la République a été proclamée, ce qui a mené en 1922 à l’Indépendance de la République d’Irlande (et la séparation de l’Ile en deux).
Fresque à la Mémoire des victimes de la Grande Famine
Champs de tourbe séchant au soleil
Notre deuxième balade était pour aller voir les célèbres falaises de Slieve League.
Elles sont moins connues que les Cliffs of Moher de co. Clare, mains n’en sont pas moins jolies, et sont bien moins touristiques. Nous avons pris la N56 jusqu’à Killibegs. C’est une très belle route en très bon état, nous avons eu un tronçon en travaux de bitumage, donc quelques petits bouchons, mais l’an prochain ça devrait être parfait! Puis on prend la R263 jusqu’à Carrigan Head. Il y a un parking où on peut se garer et continuer à pied. Il y a un portail pour le bétail MAIS on peut aussi continuer avec les motos (ou voiture) jusqu’aux falaises. Il faut juste ouvrir le portail et bien le refermer après. Il y a pour se garer plus loin. Bien que j’avais lu sur le site très complet www.roadtrooper.com que l’on pouvait continuer après le portail, nous avons été assez bêtes pour laisser les motos sur le premier parking. La balade à pied jusqu’aux falaises est une très jolie balade, mais pas forcément idéale avec les pantalon, veste, bottes et casque de moto… Nous serions sans doute arrivés moins fatigués en moto!!! . Au bout du chemin il y avait un camion avec des rafraîchissements et des glaces. Nous avons mangé nos sandwiches accompagnés de boissons du camion, et avons aussi profité d’une bonne glace un peu plus tard, au soleil et avec vue sur l’océan.
Les falaises sont superbes, il faisait très beau temps et on avait une vue dégagée sur la côte et quelques îles, c’était magnifique. J’en ai profité pour grimper un peu pour voir de plus haut, il y a une bonne balade à faire mais je me suis arrêtée assez rapidement, déjà fatiguée par le premier tronçon, et avec en plus des changements de températures à chaque fois qu’un nuage passait devant le soleil.
Nous sommes repartis par la R263 et avons pris à gauche dans Carrick, direction Glencolumbkill, puis la R230 qui retourne à la N56 juste avant Ardara. Ce tronçon de route n’est pas idéal pour nos motos, bien bosselé, mais les paysages sont superbes, surtout lors du passage par la Vallée que l’on voit depuis le Col de Glengesh.
Notre troisième balade fut courte, pour aller jusqu’à Horn Head, pas très loin de Falcarragh, il faisait gris quand nous sommes partis et ça ne donnait pas envie de partir pour la journée…
Le dernier tronçon de route est franchement bosselé, mais de nouveau les paysages sont sublimes, entourés de landes vertes et marron de tourbe, et les montagnes qui se jettent dans l’océan.
Nous sommes revenus jusqu’à Dunfahagany pour manger, et quand nous avons fini, il a commencé à pleuvoir…
Notre dernière balade était à pied, jusqu’à la plage de Falcarragh. Je n’avais pas pris l’appareil photo malheureusement, il faisait une journée magnifiquement ensoleillée, et cette plage est superbe, avec vue sur “Tory Island”, une plage de sable blanc, et des dunes couvertes d’herbe. C’est superbe, il faudra y revenir…
Après une semaine à Donegal, le 22 mai il a fallu prendre le chemin du retour… Evidemment il a commencé à pleuvoir juste quand nous avons fini de nous préparer… Nous avons attendu quelques minutes que ça se calme un peu et sommes partis. Nous avons eu tout le long averses et soleil par intermittence… aussi un peu de grêle… et bien sûr quelques arc-en-ciel du coup…
Dans la dernière station service où nous nous sommes arrêtés, à Portlaoise, ma moto a calé. La batterie ne voulait plus rien savoir… Elle a redémarré avec l’aide d’un bon Samaritain qui a bien voulu pousser…
Après encore quelques averses nous sommes finalement arrivés vers 20.00h, un peu crevés par la tension accumulée par la conduite sous la pluie.
Juan rentre ma moto dans le garage, on entend un “clong”, et une pièce tombe par terre…. c’est le contrepoids de ma poignée droite… :O Au moins nous sommes arrivés!!!!
V’s
Road Races
Vacances 2016 – NorthWest 200
Nos vacances 2016 ont commencé ICI.
Mardi était le premier jour des entraînements de la NorthWest 200.
Nous nous sommes levés tôt, avons petit-déjeuné et sommes partis pour le circuit en suivant le GPS, qui nous a fait passer par The Dark Hedges, où il n’y avait pas une âme à cette heure-là.
En arrivant sur le circuit, nous nous sommes garés au parking du golf, à côté du paddock. Nous sommes allés faire un tour de paddock où on pouvait voir les motos des équipes et avons croisé un certain nombre de pilotes en train de se préparer: Hutchy, Malachi Mitchell-Thomas, William Dunlop, Maria Costello, etc… Après un premier tour, nous sommes partis à la recherche de Antonio Maeso, pilote Espagnol, qui courrait de nouveau une road race après son accident il y a 2 ans sur l’Ile de Man, qui a failli lui coûter son genou.
Pour ceux qui ne connaissent pas Antonio Maeso, c’est l’un des peu nombreux pilotes espagnols qui a couru sur l’Ile de Man, depuis que la FEM ne donne plus de licences pour y courir (depuis que le pilote Espagnol Santi Herrero y est décédé en 1970). Antonio Maeso y participe avec une licence anglaise. Vous pouvez le suivre sur son site http://www.maeso.eu/
Antonio Maeso – entrainements du jeudi
Nous l’avons finalement trouvé en train de passer les vérifications techniques et l’avons suivi de retour à son box pour le saluer et lui souhaiter bonne chance.
Au bout d’un moment la route a été fermée, et nous nous sommes installés sur les gradins qui donnent sur le paddock, situés au bout de la ligne d’arrivée (après la ligne d’arrivée), juste devant 2 virages. Mais on ne pouvait pas voir la grille de départ.
Il faisait soleil, avec quelques légers nuages de temps en temps, et une brise marine un peu fraîche… suffisamment pour garder notre polaire, et pour moi pour me mettre le bonnet (au sol, et au soleil, sans le vent il faisait beaucoup plus chaud.).
Les entraînements ont commencé, si je me souviens bien, avec les « Newcomers », ceux qui participent pour la première fois et n’ont jamais parcouru le circuit. Ils partent en groupe réduit derrière un leader, en général un pilote confirmé. Puis les entraînements se sont suivis, Supersport, Superbike, Supertwin et pour finir Superstock.
Malachi Mitchell-Thomas
Michael Rutter
Les Marshals
Michael Dunlop
La journée s’est passée sans incident, jusqu’à 2 minutes avant la fin des derniers entraînements, avec un drapeau rouge qui mit fin à cette dernière session, et à la journée. Aux dernières nouvelles, le pilote accidenté est Ben Wilson et s’est fait une mauvaise blessure à la jambe (au moment de la publication de ce CR, il est toujours en rééducation).
Nous sommes redescendus au paddock, et après un petit tour pour voir ce qu’il y avait à manger, nous avons préféré retourner au parking, prendre les motos et aller jusqu’à Coleraine pour manger un bout et faire quelques courses.
Le jeudi c’était matin d’entraînements et après-midi de courses.
Nous sommes partis tôt pour prendre place avant que la route ne ferme. Le billet d’entrée « grandstand » donne accès à n’importe quel gradin autour du circuit le mardi et le jeudi. Nous avons pris place dans les gradins du virage de « Métropole ». Le virage de Métropole est un virage lent, avant une courte ligne droite et le virage à droite de « Church Corner » qu’on voyait de plus loin. Nous sommes restés là toute la journée, pour prendre des photos des entraînements qui ont fini vers 14h15.
Hutchy
William Dunlop
Michael Dunlop
Ryan Farquhar
Puis la route a été ouverte de nouveau pendant environ 3 heures. Nous avons profité pour faire un tour dans la zone de merchandising et acheter à boire (heureusement à moindre pris que sur le paddock, et nous avions aussi amené nos sandwiches… ). A l’approche de l’heure de la course, les gradins se sont remplis complètement. Il n’y avait pas un siège de libre.
La course de Supersport a commencé, ce fut une course très intense, avec beaucoup de dépassements dans les longues lignes droites du circuit. On pouvait suivre l’action sur l’écran géant sur le côté des gradins. Alastair Seeley a remporté la victoire, battant ainsi le record de Robert Dunlop, avec 16 victoires à la NW200.
Puis a commencé la course de Supertwin, arrêtée au bout de 2 tours parce qu’il y avait un incendie dans le jardin d’une maison qui donnait sur le circuit (visiblement un barbecue raté…).
Ryan Farquhar & Dani Cooper
Malachi Mitchell-Thomas, Adam McLean, James Cowtown, Danny Webb
Les pompiers ont dû intervenir, et après un temps d’attente, vers 19h45, les pilotes sont revenus sur la grille de départ pour une course réduite à 4 tours (pas de photos, soleil trop bas pour mon appareil…).
Après deux tours intenses avec de beaux dépassements entre Ryan Farquhar et Dani Cooper, il y eu les drapeaux rouges de sortie, et l’ambulance. Ryan Farquhar avait chuté, et Dani Cooper n’a pas pu l’éviter. Les 2 ont fini à l’hôpital, Ryan Farquhar avec pas mal de blessures dont côtes et bassin, en plus de blessures internes plus graves. Dani s’est blessé à l’épaule (A l’heure de la publication de ce CR, Dani a récupéré, mais Ryan est passé par de difficiles moments, mais est sur la bonne voie pour une récupération complète- bien que lente… il est cependant décidé à ce que son équipe courre la saison prochaine).
Après un long temps d’attente sans nouvelles et avec des gens marchant autour du circuit alors que la route n’était pas ouverte (il est important de respecter les consignes données par les haut-parleurs, il peut y avoir des véhicules d’intervention qui circulent autour du circuit, qui sont rapides, et ont besoin d’arriver sur les lieux rapidement.) nous avons pu finalement récupérer la moto et partir. Il y avait un très beau coucher de soleil sur l’océan, mais franchement le moral n’était pas à la photographie…
Le samedi c’était le grand jour, jour de courses. Nous nous sommes levés tôt et sommes arrivés sur le circuit à 8h. La route fermait vers 9h30 alors nous avons profité pour faire un tour de paddock.
Si vous envisagez d’aller à la NW200 en moto, prévoyez quelque chose pour mettre sous la béquille, le parking à côté du paddock est un golf, et on se gare sur la pelouse… il vaut mieux être préparé…
Les mécanos étaient bien occupés et il y avait la queue pour les vérifications techniques des motos.
Nous avons ensuite rejoint les gradins que nous avions réservés pour le samedi. Le billet de “Grandstand” donne droit les mardis et jeudis à accéder à n’importe quel gradin autour du circuit, sans place réservée : premier arrivé, premier servi. Et le samedi on a la place numérotée choisie dans les gradins choisis. Nous étions le samedi dans les gradins « Start-Finish », d’où on voit en fait la grille de départ uniquement (et le podium de la partie centrale et vers la droite des gradins), vu que la ligne d’arrivée se trouve derrière des containers avec tout le tralala de la télévision, direction de course, etc. Et l’arrivée se voit seulement sur l’écran géant (en fait il n’y a pas de gradin qui donne en face de la ligne d’arrivée).
Nous étions au deuxième rang en partant du bas, ce qui est un peu trop bas, si on prend en compte que la partie tout devant est réservée pour les handicapés, en fauteuil roulant, et si on est juste derrière, on ne voit pas grand chose de la grille de départ. On voyait bien le podium par contre. Il n’est pas non plus permis de se déplacer à l’avant des gradins pour faire des photos lors du départ (ce qui se comprend, sinon plus personne ne voit rien derrière).
Si vous choisissez cette zone, il vaut mieux prendre les rangs du milieu en horizontal et en remontant, et aussi du milieu et vers la droite (en regardant le circuit) pour voir le podium. Mais pas trop à droite non plus sinon on n’est plus en face de la grille de départ… Au moment de faire la réservation, il n’est pas possible de visualiser ce qu’on voit de chaque gradin…
La journée était aussi bien ensoleillée, mais il y avait toujours cette brise marine bien fraîche qui me gelait les pieds (où le soleil n’arrivait pas…). Mais bon, on ne se plaint pas, ça faisait 10 ans qu’ils n’avaient pas eu une NW200 au soleil…
Finalement la route a fermé et les courses ont commencé. Franchement voir le départ est impressionnant, tout le gradin vibre avec les grondements des moteurs, c’est génial. Le reste des courses on le suit à l’écran, et quand ils passent par les 2 virages en fin de ligne « d’arrivée ». C’est chouette à voir quand ils arrivent en groupe dans le virage, et c’est aussi « marrant » quand ils ratent le virage et vont faire du motocross sur l’herbe.
C’est aussi intéressant de voir la préparation des équipes et pilotes avant la course.
Michael Dunlop
En tous cas, personnellement, je recommande plutôt de réserver un autre grandstand pour le samedi, et essayer de voir les courses du jeudi après-midi depuis celui-ci (j’imagine qu’il faut arriver tôt pour avoir une place, ou y aller dès le matin, mais ça doit être un peu ennuyeux de voir les entraînements depuis ces gradins toute une matinée…).
Les courses furent intenses, en particulier celle de Superstock. C’est un peu dommage par contre de devoir les suivre sur écran. Il y eut quelques drapeaux rouges et du retard pour causes hors organisation, mais les 3 premières courses furent intéressantes (Supersport, Superstock et Superbike).
Podium de Superstock – Hutchy, Hickman, Seeley
La quatrième, celle de Supertwin, fut arrêtée par un drapeau rouge. On avait vu passer les 2 premiers pilotes, et le 3ème, le jeune Malachi Mitchell-Thomas n’arrivait pas. Puis Jeremy Mc Williams qui était 4ème est arrivé et est entré directement aux boxs. Il avait dû arriver quelque chose à Malachi. Ils ont informé qu’il y avait eu un accident et que l’équipe médicale était en train de travailler. L’intervention dura longtemps et c’était franchement inquiétant. Nous étions avec le couple d’Espagnols que nous avions rencontré à Joey’s Bar le mercredi, et après un long moment, ils informèrent que le pilote n’avait pas survécu à ses blessures 🙁 . Ils ne donnèrent pas le nom à ce moment-là, mais on savait bien qui c’était 🙁 .
Malachi avait 20 ans, il venait de courses de Supermotard, et avait commencé les road races en 2014. En 2015 il avait remporté le Manx Grand Prix Senior. Il avait commencé très fort sa première saison 2016 de road races sur les routes irlandaises, finissant 2ème en Supertwin, gagnant la course de Supersport, celle de Superbike et finissant 2ème de la Grand Final lors des courses de la Mid-Antrim. A Tandragee, il avait continué avec un 2nd en Supertwin, 3ème en Supersport, 3ème de l’Open/Superbike Non-championship et 3ème de la Superbike/Open Championship. Et à Cookstown, il avait remporté la Supertwin, fini 3ème de la première course de Superbike et 2nd de la 2ème course de Superbike. En très peu de temps, sa jeunesse et son sourire sur le paddock, avaient conquis les fans en ce début de saison. Il entamait une carrière prometteuse.
Ce sport donne de très intenses sensations, mais est parfois tellement cruel. Il n’avait que 20 ans… On essaie de se consoler en pensant qu’il est parti en vivant son rêve, et heureux. Repose en Paix Malachi.
Les 2 courses restantes furent annulées, et après avoir attendu que le gros de la foule parte, nous avons aussi rejoint nos motos, avec le moral dans les chaussettes.
Personnellement et sans tenir compte des circonstances qui mirent fin à la journée et à la NW200 2016, si vous avez l’opportunité de venir en Irlande une fois pour voir une course, ce n’est pas celle que je recommanderai. Nous n’y avons pas retrouvé l’ambiance des autres courses de l’Ile. Cela ressemble plus à une course sur circuit, d’un point de vue de spectateur, bien plus loin de l’action que sur les autres road races (mais bien plus proches que sur circuit quand même !), et ce n’est pas non plus bon marché.
Peut-être que c’est mieux sans être sur les gradins, mais il faut connaître les endroits et être sûr de son coup, car une fois la route fermée, le circuit est un peu long pour pouvoir se déplacer beaucoup.
Le point positif est bien sûr que l’on peut voir les meilleurs pilotes de road races (Mc Guinness, Hutchy, Hickman, Dunlops…) qui participent principalement au TT, mais pas forcément aux courses « nationales », et qui ont probablement moins de pression qu’au TT, étant plus accessibles pour les fans.
A la fin de la saison je pourrais mieux donner une opinion sur quelle est la « meilleure » ou du moins celle que je recommanderai si je devais n’en recommander qu’une seule…
V’s
Voyages
Vacances 2016: Antrim Coast and Glens
Cette année nous avons pris nos vacances en mai. Le plan était de passer les 2 semaines en Irlande, une en Irlande du Nord et l’autre au Nord de l’Irlande, Donegal. Nous avons fait coïncider les dates avec la NorthWest 200.
Nous sommes partis le dimanche après une journée de repos et pour préparer les affaires. Avec les affaires prêtes le jour précédent (une fois n’est pas coutume), nous avons déjeuné tranquillement, et pendant que j’emballais les derniers bazars et mettais un peu d’ordre dans la maison, Juan se chargeait de mettre les différentes valises sur les motos.
Finalement nous sommes partis peu après 10h. Vers 10h15 nous faisions de l’essence un peu plus loin. Après avoir rempli le réservoir, je vais démarrer la moto, et elle ne démarre pas. Ça fait bien le dziiiii quand je tourne la clé, mais quand j’appuie sur le démarreur, ça fait tactactac… Il nous était arrivé un truc similaire il y a quelques années à Cuenca, et à l’époque c’était un problème de la chaîne antivol que je gardais sous le siège arrière qui frottait avec un câble et faisait sauter le fusible.
Nous avons sorti la chaîne, et au bout d’un moment la moto a redémarré et finalement nous sommes partis vers 10h40, presque 11h, comme d’hab’… 😉
La plupart du trajet était de l’autoroute, avec 3 ou 4 arrêts pour remplir le réservoir et/ou manger et boire. A chaque fois la moto a démarré sans problème. Nous sommes arrivés à destination peu avant 18h et 520km plus tard, à Armoy, où nous allions passer la semaine, au même endroit que pendant notre voyage de noces.
Après avoir déchargé nos bazars, nous pensions aller dîner à Ballycastle, sur la côte. J’allume la moto, j’appuie sur le démarreur… RIEN ! De nouveau le problème ! Au bout d’un moment à essayer de trouver quel câble pouvait frotter ou être déconnecté, nous avons laissé tomber jusqu’au lendemain et sommes allés dîner… à pied, vu que la moto de Juan est maintenant monoplace depuis qu’il a changé les pots… Nous voilà partis jusqu’au village.
Après le repas et l’achat des choses basiques pour le petit-déjeuner au magasin du village, nous sommes rentrés. Sur le chemin du retour je rappelle à Juan que les feux de la moto sont allumés quand on démarre la moto, et comme on a eu dernièrement des problèmes dûs à un faux-contact d’un connecteur peut-être qu’on pouvait essayer en mettant les feux de route. De retour à la moto, alors que je vais chercher la lampe de poche, j’entend que la moto démarre… 🙂 Bon, même si le problème n’est pas résolu, il semble que la moto démarre de temps en temps… Sinon, le problème est qu’on est à 35km de la NorthWest 200 qu’on est venus voir, et les transports publics sont un peu « limités »… Alors bon… Nous terminons notre première journée de vacances pleine de surprises, on ne sait pas pourquoi la moto a redémarré dans la première station-service, et à toutes les étapes du trajet et pourquoi elle ne démarre plus maintenant… mais au moins nous sommes arrivés à destination, ce doit être « The luck of the Irish » (la chance de l’Irlandais), y a pas d’autre explication 😉 .
Le lendemain nous avons pris notre temps pour nous reposer vu que la moto démarrait… Juan essaie de démarrer pour aller déjeuner à Armoy, mais la batterie donne des signes de faiblesse, et ne démarre pas. Au bout de 3 fois elle finit par démarrer. Maintenant nous avons 2 problèmes, l’électrique et la batterie qui faiblit à trop la solliciter…
Finalement nous allons jusqu’à Armoy mais l’endroit où nous voulions déjeuner est fermé. Bon, ben nous irons jusqu’à Ballycastle et on croise les doigts pour que la moto démarre. Nous déjeunons dans le café d’un hotel en face de la mer.
Nous rentrons chercher le sac à dos et l’araignée et nous allons à Coleraine chercher les billets de la NorthWest 200. J’oublie de prendre les indications pour arriver jusqu’au bureau de ventes, et j’avais dans l’idée qu’il était à Coleraine sur la route de Portrush (le circuit fait un triangle entre Portstewart, Coleraine et Portrush et le circuit est trop long pour en faire le tour à pied !) Après quelques tours perdus dans Coleraine, je demande à un gars qui a un tee-shirt de Joey Dunlop et doit bien savoir où c’est… On suit les indications et nous nous arrêtons une deuxième fois pour demander. On ne doit pas être très loin vu qu’on était entourés de balles de protection, gradins et information de chicanes et virages 😉 . Bon on a finalement trouvé le bureau (à Portrush, pas Coleraine) et avons récupéré les tickets. On a demandé au passage s’ils pouvaient nous indiquer un concessionnaire Suzuki aux alentours… on nous a répondu de regarder sur internet… En sortant je manque de me faire écraser par un barbu sur une espèce de mini moto électrique, le barbu en question étant Bruce Anstey lol .
Nous avons demandé un peu plus loin pour le concessionnaire, qui nous ont dit de demander au gars d’une camionnette qui vendait du merchandising de road racing. Il nous a gentiment cherché dans le programme le nom et adresse du concessionnaire Suzuki (et Ducati) de Ballymoney, un des sponsors de la NorthWest, et nous a dit qu’il était juste en face de Joey’s Bar… alors c’était facile à trouver ! 🙂
J’ai oublié de mentionner qu’ils avaient prévu une vague de chaleur qui avait commencé la veille, on était à manches courtes à 7h du soir, chose inhabituelle en Irlande, et encore plus en mai. Et le fait est que, je ne sais pas pourquoi, c’est la première fois que nous partons en voyage sans prendre les gants d’été. Du coup les gants d’hiver, surtout dans les villages, étaient insupportables.
Nous arrivons à Ballymoney et allons jusqu’à Joey’s Bar, et effectivement, juste en face du bar il y a un énorme concessionnaire Suzuki/Ducati : Millsport Motorcycles. Nous entrons pour expliquer le problème et il nous dit de laisser la clé, qu’un mécano regardera ça après la pause déjeuner (c’était pile l’heure du repas).
Alors nous en avons profité pour aller prendre un coca à Joey’s Bar, en face du RC30 de Joey Dunlop. Après le coca et un peu de nettoyage de casque (ben oui du coup avec ces températures, tous les insectes volants sortent pour s’écraser sur les visières des motards) alors que j’allais chercher la deuxième tournée, je vois par la fenêtre qu’un mécano est en train de descendre ma moto dans la cours.
Nous sommes allés voir et le mécano nous dit que ce n’est pas un problème électrique et pas non plus la batterie, c’est le démarreur qui se coince. Il nous explique comment faire pour le débloquer si ça arrive de nouveau. Ils ne pouvaient pas le changer n’ayant pas la pièce de rechange, mais il nous dit qu’on pouvait continuer nos vacances sereinement, que la moto ne nous laisserait pas en rade pour ça, et qu’on pouvait changer la pièce au retour des vacances.
Comme ils ne nous avaient rien fait payer pour le diagnostic et la solution, nous en avons profité pour acheter une paire de gants d’été chacun, vu que c’était un peu dangereux de conduire comme ça. J’ai aussi dû enlever la doublure de la veste…
De retour aux motos nous avons un peu discutaillé avec le concessionnaire, qui était content de voir un SV avec 145.000km 😉 , on voit pas ça tous les jours (et probablement encore moins en Irlande).
Ensuite nous sommes partis à la recherche d’un endroit où manger, que nous n’avons pas trouvé à Ballymoney, alors nous sommes retournés à Ballycastle et avons mangé un fish&chips à une terrasse en face de la mer. Puis on s’est reposés un peu en bord de mer, il y avait des motards et des motos partout. On est allés faire quelques emplettes basiques (tellement basiques qu’on a oublié la moitié de ce dont on avait besoin) et sommes retournés au logement, contents d’avoir le problème de la moto temporairement résolu. 🙂
Le mardi était le premier jour des entrainements de la NorthWest 200. Pour le CR de la NorthWest c’est ici. Mardi: entrainements, jeudi: entrainements le matin et courses l’après-midi. Samedi courses toute la journée.
Le mercredi nous avions prévu de retourner à Millsports Motorcycle à Ballymoney pour changer le pneu arrière de la moto de Juan, qui en avait besoin (nous ne l’avons pas changé avant de partir sachant que nous avions 500km en ligne droite d’autoroute qui finirait de le rendre carré.)
Nous n’avons pas réussi à nous lever tôt mais finalement nous sommes arrivés à Ballymoney sans nous mouiller, juste après une courte averse (juste de quoi mouiller la route) et juste avant la suivante (4 gouttes). Pendant qu’ils changeaient le pneu, nous avons profité pour faire un autre tour de magasin, et je suis montée sur ledit nouveau « SV » qui a bien peu en commun avec la mienne. On dirait la moitié de la moto. Le réservoir est la moitié du mien (probablement plus confortable), et le châssis est celui de la Gladius. Enfin, elle n’a plus la jolie silhouette du SV. La selle passager est minuscule, et doit être encore moins confortable que la mienne… Le seul côté positif de mon point de vue est qu’elle est plus basse de selle et moins large, du coup j’arrive mieux au sol. Mais je garde la mienne mille fois ! Ils avaient aussi un dernier exemplaire du SV comme le mien, en bleu et blanc, superbe… si j’avais besoin de remplacer la mienne je l’achetai sur le champ !
Puis nous sommes allés à Joey’s Bar, où nous avons pris un coca dehors au soleil, vu qu’il faisait de nouveau soleil. Au bout d’un moment et à la deuxième tournée (cette fois bière 0.0%), Juan revint du bar accompagné de 2 Espagnols de Tenerife, Laura et Víctor, qui venaient à la NorthWest pour la deuxième année consécutive et profitaient pour visiter l’Irlande. Nous avons passé un bon moment et une autre 0.0% jusqu’à ce qu’on commence à avoir faim… vous ne me croirez peut-être pas, mais avec le soleil qu’il faisait j’avais pris des couleurs… coup de soleil quoi.
Nous sommes allés jusqu’au parking du Musée de Ballymoney, sommes allés au café d’en face voir ce qu’ils proposaient, mais ils n’avaient que des sandwiches ou similaires. Mais la serveuse nous a très gentiment indiqué la rue de Ballymoney où trouver toute une sélection de bars et restaurants. Nous avons donc fini tous les 4 à manger dans un pub, où nous avons aussi passé un bon moment.
Nous sommes retournés au parking et alors qu’on se disait au-revoir, un groupe de français en moto qui venaient aussi pour la NorthWest pour la deuxième année, se sont garés à côté de nous. Nous avons discuté un peu, ils venaient voir le musée mais c’était fermé. Il devait être 18h… Finalement ils ont pris la direction de Joey’s Bar et nous avons dit au-revoir à Laura et Víctor.
Le vendredi il faisait de nouveau soleil. Après un petit-déjeuner tard et tranquille, nous avons décidé de profiter de ce soleil superbe pour aller faire un tour en moto. Chez le concessionnaire, un client nous avait conseillé de faire la route de la côte, en partant de Cushendal et en sens inverse des aiguilles d’une montre. J’ai donc cherché l’itinéraire le plus chouette de Armoy à Cushendal. Depuis Armoy, on peut voir une montagne qui a attiré mon attention depuis le premier jour, et j’avais envie de savoir ce qu’il y avait là-haut. Alors j’ai cherché sur la carte et fais un itinéraire qui passait par cette montagne.
Et nous voilà partis. Il s’avéra que l’itinéraire en question était bien indiqué sur la route, mais il était aussi facile à trouver avec ma carte. Nous nous sommes rapidement retrouvés sur une jolie route étroite au milieu de la montagne, entourés de champs marrons de tourbe et de lande. La route était en bon état mais il y avait de temps en temps du gravillon ou des cailloux, auxquels il fallait faire attention. Ensuite la route passait au milieu d’une forêt de conifères, puis encore des champs de tourbe. En Irlande on utilise encore beaucoup la tourbe comme combustible. Elle est sortie de terre, coupée en prismes longs et étroits (tels qu’elle se vendra) et ils la laissent sécher à l’air libre. Nous avions aussi de belles vues sur la vallée,
puis des chèvres et moutons libres sur la route, et finalement la côte est apparue à l’horizon. La descente jusqu’à la côte était assez abrupte, chose qui allait se répéter tout au long de l’après-midi… montées et descentes « un peu » raides… pourquoi rallonger la route en faisant des virages et des pentes plus douces !!!
Nous sommes arrivés à Cushendal et avons fait un petit arrêt et demi-tour sur un parking après le village, pour nous arrêter pour re-déjeuner dans le village un Petit-déj’ irlandais complet (côté nord de la frontière ils l’appellent « Ulster Fry » mais c’est la même chose) à la terrasse d’un hôtel. Il y avait un autre motard déjeunant à côté, qui a entamé la conversation et a fini par nous donner des itinéraires pour la route de la côte et aussi pour Donegal la semaine suivante. Puis après une autre conversation avec un autre motard en balade avec son fils, nous avons repris notre route.
Suivant les conseils du motard, nous sommes allés jusqu’à Cushendun, et ensuite jusqu’à Torr Head. Les paysages tout le long de la route sont superbes, la route est étroite mais en bon état (il faut juste faire attention au gravillons de temps en temps), avec des montées et descentes un peu raides. Il y a des endroits pour faire des arrêts photo sans gêner la circulation (pas non plus très fournie) et d’autres fois où on n’a pas pu s’arrêter faute de pouvoir garer les motos (sans qu’elles tombent…) et on a dû renoncer aux jolies photos.
Nous avons suivi la route de Torr Head, jusqu’au « village », où une voiture qui en revenait nous a fait des signes pour nous indiquer que la route était en mauvais état. On a donc garé les motos et avons marché un petit moment. Nous avons bien fait, il y avait une courte série de virages en pente abrupte, pire que le Stelvio… après une série de photos nous sommes remontés à pied… et avons repris notre route.
Ensuite on nous avait recommandé d’aller jusqu’à Ballintoy Harbour, ce que nous avons fait. C’est un tout petit port mais avec un grand parking et un bar avec une terrasse, idéal pour le repos du motard avec de superbes vues. Nous avons juste fait un arrêt photo et sommes repartis. C’était plein à craquer de motards.
Nous avons repris la route principale de la côte, qui est très jolie mais a plus de circulation, et avec quelques énergumènes en moto qu’on se demande comment ils sont toujours vivants, avec des dépassements en montée ou faux-plats sans visibilité et autres…
L’idée était d’aller jusqu’à Portrush, faire quelques photos du circuit, et ensuite faire un tour de paddock. On ne savait pas que TOUT LE MONDE avait eu la même idée. Le circuit aux alentours du paddock était plein à craquer de voitures et de motos dans les deux sens. La ligne d’arrivée était complètement saturée… Nous avons eu la chance de trouver une place pour les 2 motos juste devant le podium.
Nous y avons laissé les motos et avons fait un tour de paddock. Certains pilotes étaient là, Dean Harrison, Michael Rutter, Davy Morgan, Alastair Seeley, Lee Johnson, et ensuite Hutchy qui signait des autographes, et Michael Dunlop. J’en ai aussi profité pour acheter le livre de Liam Beckett, « Full Throttle », sur lui et Robert Dunlop. Un livre hautement recommandé.
Après un premier tour nous nous sommes reposés assis à côté de nos voisins de logement qui sont amis du propriétaire de l’équipe Tyco BMW (TAS RACING), supers gentils. Mais un peu plus tard, après une conversation avec un autre homme d’un certain âge qui critiquait tous les pilotes, nous sommes partis faire un autre tour. Comme il commençait à se faire tard nous sommes rentrés nous reposer.
Le dimanche était le jour des adieux, nous avons dit au-revoir au couple que nous avions connu au logement, supers gentils. Ils nous ont offert un CD du groupe de musique dont faisait parti le monsieur.
Pendant que je terminais les valises, Juan discutaillait avec tous ceux qui s’arrêtaient pour parler des courses 😉 et finalement, bien sûr, nous sommes partis a 11h, chargés comme des mules. Surtout Juan, parce qu’on s’est rendus compte qu’on a dû plus d’une fois trop charger le topcase, et le support, avec les trous et bosses de l’Ile, touchait la bavette par moment, abimant la peinture. Du coup nous avons déchargé une partie du topcase dans les sacoches de Juan, qui était trop chargé et avait du mal dans les virages, du coup il fallait que je l’attende après chaque rond-point lol.
Nous allions en direction du Nord de la République d’Irlande, sur la côte Nord-Ouest. Nous avions réservé un “self-catering” à Falcarragh, co. Donegal. Nous avons suivi le GPS et du coup nous ne nous sommes pas perdus. Nous avons croisé une collection de camions classiques supers jolis pendant quelques kilomètres. Nous nous sommes arrêtés par hasard dans un “Teashop” à Kilmacrenan, où ils servaient des petits-déj’ jusque tard. Un très joli endroit avec des cottages au toit de paille (à la sortie du village). Nous avons pu manger dehors sous le soleil de Donegal (l’air était un peu frais mais au soleil il faisait bon).
Comme il était encore tôt, nous avons pris notre temps pour manger tranquillement vu qu’on avait informé de notre arrivée pour 17h…
Finalement nous sommes arrivés plus tôt, mais ils étaient déjà là en train de terminer de nettoyer et peindre. Un couple charmant avec qui nous avons discutaillé un moment.
L’endroit est superbe, avec vues sur la mer et Tory Island. Avec une petite terrasse où prendre le soleil avec les motos devant et la mer en fond…
Le dernier tronçon de route pour arriver là est aussi bien sympa, avec de beaux virolos et de belles vues… une bonne façon de bien commencer notre deuxième semaine de vacances.
V’s